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mercredi 15 mai 2013

La démission de Pflimlin est la seule solution...qu'il la donne et que le CSA joue son rôle.

Comme le blog CGC Média l'indiquait dès le 13 mai, il y a donc deux jours dans un article intitulé "Le CSA nommeratrès vite après la promulgation de la loi, les nouveaux dirigeants des sociétésde l’Audiovisuel Public…" la démission de Pflimlin est bien dans l'air !

L'Express ( * version papier à découvrir en fin de post) du jeudi 16 mai 2013, le confirme avec un article intitulé: "Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions, songerait à démissionner".  

Voila ce que le blog CGC Média: "Il n'est est pas pensable, qu’un pdg d’une entreprise publique qui doit montrer l’exemple ne pas lui-même, dès la loi votée, toutes les conséquences en remettant immédiatement sa démission.

Cela n’aurait bien entendu pas de sens et personne ne comprendrait du reste qu’un pdg quel qu’il soit dont la désignation directe par Nicolas Sarkozy a fait monter plus d’un député au créneau dans l’hémicycle et qui devient du coup hors la loi puisse perdurer après le vote des nouvelles prérogatives de l’instance. 

Quoi de plus naturel…c’est entendu Pflimlin n’est pas Ayrault mais pour « cet homme de valeurs » pour qui la tradition républicaine a un sens, il ne peut en être autrement

Pflimlin bénéficie somme toute, d'un "petit répit" car le projet de loi qui devait être présenté en Conseil des Ministres, ce mercredi 15 mai, visant à  «restituer au CSA la première de ses prérogatives : celle de désigner les dirigeants de l'audiovisuel public» ne l'a apparemment pas été.  (voir l'ordre du jour ci-après)

(*) Selon les informations de Renaud Revel dans L'Express " Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions, songerait à démissionner avant la fin de son mandat, " las d'avaler des couleuvres et de subir les oukases d'Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, et de Bercy".


L'article précise également que "le groupe n'a toujours pas signé sa feuille de route pour les années à venir avec l’État " et de se demander si  Pflimlin acceptera "d'endosser seul cet échec, en laissant derrière lui un bilan qui ne pourra être que calamiteux?". 

Et d'enfoncer le clou  en indiquant qu'il est "prêt aux coups d'éclat pour éviter le piège qui lui est tendu"....Ce dernier se souviendrait d'ailleurs très bien de la mésaventure de son prédécesseur Philippe Guilhaume qui, "harcelé par Catherine Tasca, alors ministre déléguée à la Communication" a démissionné en décembre 1990, "après qu'on lui eut coupé les vivres et mené une guérilla de chaque instant."

lundi 13 mai 2013

Le CSA nommera très vite après la promulgation de la loi, les nouveaux dirigeants des sociétés de l’Audiovisuel Public…


Le CSA nommera très vite après la promulgation de la loi, les nouveaux dirigeants des sociétés de l’Audiovisuel Public… 

« Moi, président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les présidents des chaînes publiques, je laisserai ça à des instances indépendantes. » voici mot pour mot, ce qu’avait déclaré François Hollande lors du débat de l'entre-deux tours aux élections présidentielles de 2012. Cette annonce claire et sans ambiguïté correspond à la proposition 51.1 du programme de François Hollande qui en compte 60 au total. 

Le 16 avril dernier, Aurélie Filipetti annonçait dans les Echos l'examen en Conseil des ministres d'une loi réformant le mode de nomination des entreprises de l'audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, Audiovisuel extérieur de la France) pour mi-mai. Cette loi - «pas une petite loi puisque loi de renforcement de l'indépendance de l'audiovisuel qui restitue au CSA la première de ses prérogatives : celle de désigner les dirigeants de l'audiovisuel public» (dixit la  Ministre de la Culture) – devrait donc être ENFIN y être présentée, probablement le 15 ou le 22 mai. Le projet sera préalablement transmis au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et au Conseil d’État pour avis….Il semble que pour le premier cela soit en cours.

La loi qui redonnera au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel le pouvoir de choisir les patrons des entreprises de l’audiovisuel public, devrait être adoptée après les vacances d’été et promulguée dans la foulée. Il est plus que temps vu l’état catastrophique à tous niveaux dans lequel se trouve France Télévisions !...et il ne peut pas en être autrement. 

Certains députés ont fait savoir que pour s’assurer que la loi s’appliquerait bien dès sa promulgation, ils proposeraient et feraient adopter un amendement indiquant sa prise d’effet immédiate. 

C’est tout à leur honneur et il s’agit là d’une mesure de pur bon sens…sinon à quoi servirait donc le CSA même resserré le cas échéant (*) ?????

(*) Il semble que dans le e premier volet de la réforme, le CSA voit le nombre de ses membres passer de neuf à sept, « le président de la République ne nommant plus que le président de l’institution au lieu de 3 membres actuellement (ce qui vient d’être fait avec la désignation d’ Olivier Schrameck, le 9 janvier dernier), pour les six autres membres, trois seront choisis par le président du Sénat, trois par celui de l’Assemblée qui devront recevoir l’avis conforme des commissions des Affaires culturelles à la majorité des trois cinquièmes». 

Il serait évidemment paradoxal de déclarer « cette loi de renforcement de l'indépendance de l'audiovisuel qui restitue au CSA la première de ses prérogatives : celle de désigner les dirigeants de l'audiovisuel public avec des modalités de nominations qui garantissent son indépendance »  pour l’en priver tout de suite après en ajoutant « On ne fait pas une loi pour faire tomber les mandats actuels…». 

Cela n’aurait bien entendu pas de sens et personne ne comprendrait du reste qu’un pdg quel qu’il soit dont la désignation directe par Nicolas Sarkozy a fait monter plus d’un député au créneau dans l’hémicycle et qui devient du coup hors la loi puisse perdurer après le vote des nouvelles prérogatives de l’instance.

Il n’est pas plus pensable, qu’un pdg d’une entreprise publique qui doit montrer l’exemple n’en tire pas lui-même dès la loi votée toutes les conséquences en remettant immédiatement sa démission.

C’est en l’occurrence ce qu’avait fait Jean-Marc Ayrault Premier Ministre de François Hollande alors élu chef de l’État, en remettant conformément à la tradition républicaine au lendemain d'élections législatives, sa démission et celle du gouvernement au président de la République, qui l'a évidemment acceptée. 

Quoi de plus naturel…c’est entendu Pflimlin n’est pas Ayrault mais pour « cet homme de valeurs » pour qui la tradition républicaine a un sens, il ne peut en être autrement.  

Juste après chacun pourra lire la reprise d’un communiqué de la Présidence ou quelques dépêches du style « Le président de la République a confié au CSA le soin de choisir un nouveau patron à France Télévisions»…là le CSA jouera tout son rôle et ne restera pas là à regarder des mois voire des années, la télé publique continuer à se dégrader sans pouvoir rien y faire !

C’est tout ce qu’on peut souhaiter de rapide et de salutaire à cette télé publique en chute libre qui n’en finit pas de sombrer en provoquant le plus grand désarroi chez les femmes et les hommes qui la font au quotidien et n’en peuvent plus de la voir s’enfoncer ces dernières années jour après jour.