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vendredi 29 novembre 2013

Tu veux ou tu veux pas…de la réforme de France 3 ? Aurélie Filippetti qui avait dit non en 2012, prête à dire oui en 2013 !!!!

Tu veux ou tu veux pas…de la réforme de France 3 ? Aurélie Filippetti qui avait dit non en 2012, prête à dire oui en 2013 !!!!

Voilà un peu plus d’un an, le 24 octobre 2012, le blog CGC Média publiait un article intitulé « Le "plan social soft" à France Télévisions vu avec Kim Pham conseiller de la Ministre de la Culture et la cgt. »
Il y était question d’un mail adressé par Pierre Mouchel, élu cgt du Pôle Sud-Ouest de France Télé où ce dernier indiquait avoir évoqué le "plan social soft" qui se préparait alors avec le conseiller de la Ministre pour l’Audiovisuel Kim Pham ex directeur financier mais aussi ex directeur en charge de la « réorganisation » pour FTV en ces termes « Je connais bien Kim PHAM, ancien collaborateur de l'équipe Carolis en charge de la réorganisation de 2010. Autant dire qu'il connaît FTV comme sa poche »…
Le cégétiste poursuivait ainsi « Le projet d'un "plan social soft" a été évoqué par PHAM. Sauf que depuis septembre, les choses ont empiré : le trou de 200M€ pour 2013 est toujours devant nous et les parisiens qui nous gouvernent ne vont pas hésiter  une seconde à faire porter les économies sur le dos des régions. »

Le plan de départs « soft » ou pas [c’est la cgt qui le disait et l’écrivait], Pflimlin depuis l’Afrique a décidé, hier, de le reporter avec « le plein accord de sa Tutelle », confie-t-il !
Mais le trou, lui, il est toujours là et bien là…et pas n’importe quel trou, NON  pas juste « un trou » comme l’écrivait Pierre Mouchel de la cgt: « Le trou » !!!!! 
Le blog CGC Média qui travers de plusieurs articles en révélait déjà l’ampleur face. La catastrophique situation financière de France Télévisions que ses dirigeants essayaient de masquer par tous les moyens et dont ils continuent de rendre responsable l’actuel Gouvernement « fragilisant un peu plus l’entreprise en exigeant des efforts en cette période de crise » (dixit Ajdari le financier de FTV  devant les sénateurs), ajoutions-nous en détaillant (attention c’était fin 2012)
-    une trésorerie négative proche des -250M€ obligeant FTV à emprunter pour finir l’exercice;
-    plus d’un millier d’embauches pour une facture de quasiment 100M€ en plus depuis l’arrivée du trio Pflimlin/Ajdari/Papet, faisant augmenter les effectifs en totale violation du COM signé qui en prévoyait la « stabilisation » puis dès 2012 la réduction progressive;
-  une explosion des frais généraux, achats et charges externes, l'inverse de ce qu'est  allé raconté ce matin Pflimlin avec les gros mensonges fait lors de son audition devant les sénateurs;
- et les déficits successifs pour France Télévisions entreprise unique, avec un résultat d’exploitation déficitaire dès 2011 avec – 41 M€…qui devrait être de – 68 M€ en 2012 pour se situer aux alentours de – 120M€ 2013.
Il convient de  rappeler, ici,  que c’est dans ce contexte quelques semaines auparavant, que « L’Elysée et Aurélie Filipetti,  avaient dit niet à une réforme de France 3 » comme l'écrivait  l'Express:

L’Elysée et la ministre de la Culture et de la communication, Aurélie Filipetti, avaient alors  tranché: il n’y aura pas de réforme de France 3, comme le proposait Rémy Pflimlin, qui disait avoir eu un premier contact avec sa Tutelle.
Pflimlin  avait en effet le projet de s’attaquer à un véritable serpent de mer: la restructuration de la chaîne des régions et sa relance. Il s’en était d’ailleurs ouvert à KIM Pham le conseiller de la Ministre. A l’Elysée, comme au ministère de la Culture, on lui avait indiqué ne pas vouloir d’un tel chantier (auquel Pflimlin comptait associer les régions et la presse quotidienne régionale), qui risquait d’ouvrir un front social au sein de l’audiovisuel public.

Or à l’Elysée, le message avait été des plus simples : alors que Matignon et Bercy planchaient sur un certain nombre de scénarios destinés à dégager des recettes supplémentaires pour France Télévisions, un groupe dont les finances n’étaient pas au mieux, on demande à son pdg d’engager plus simplement un sérieux plan d’économie.

Ça, c’est dit…voilà donc qu’elle était la photographie de l’époque. 
Depuis la situation n’a fait qu’empirer depuis…Les finances du groupe ont suivi la ligne qu’avait décrite le blog CGC Média et plongé de plus belle avec un déficit cumulé d’environ 300M€ à présent !!!!!

La ministre de la Culture, vient pourtant de confié « la réflexion » à une ex France 3 et ex Radio France qui est chargée de trouver  comment faire plus d'audience en ne dépensant pas plus (sinon moins)…la missionnée devra avec son comité, rendre ses conclusions entre avril et mai 2014. 
Le Figaro de ce jeudi précise qu’«actuellement, les programmes régionaux de France 3 ne représentent que 11,5 % de l'offre totale de la chaîne, tout en absorbant la moitié du budget de son. Quant à l'audience de ces programmes, elle décolle d'autant moins qu'ils sont diffusés,  aux heures de faible écoute: le matin ou tard le, soir.»
Et d’ajouter  «les programmes de France 3 relevant pour l'essentiel de l'info, ils induisent de lourdes charges de personnel: "64,3% des coûts d'exploitation contre 30% au niveau du groupe France Télévisions"  et que ce phénomène se trouve aggravé par l'empilement des organigrammes consécutifs aux réformes menées successivement par Patrick de Carolis puis Rémy Pflimlin - en attendant le prochain nouveau patron de la télé publique?»

Les deux premières questions qu’il faut prioritairement poser au Chef de l’État actionnaire, au Gouvernement et aux Tutelles (Bercy et le rue de Valois) c’est :
- Combien coûte ce projet dont ils ne voulaient absolument pas, il y a un an ?
- Où va-t-on prendre l’argent et surtout qui va payer ? Tout de même pas sur le dos des 361 salariés (dont 90 journalistes) dont le poste est supprimé et que la direction appelle « volontaires » !!!!!
Ce serait, à l'évidence, plus qu'indécent! 

jeudi 28 novembre 2013

Les 31 millions débloqués par Bercy déjà engloutis…un « incident » selon France télé qui porte sur une quarantaine de millions d’euros !!!!



Les 31 millions débloqués par Bercy déjà engloutis…un « incident » selon France télé qui porte sur plus d'une quarantaine de millions d’euros !!!!

La série continue à France télévisions…Pflimlin beaucoup moins prêt à atterrir qu’il ne le prétend !

Dans un nouveau mail adressé aux salariés de France Télévisions intitulé cette fois-ci  
"Incident de traitement sur les comptes bancaires de certains collaborateurs", la direction indique « France Télévisions, comme toutes les entreprises françaises, a été amenée à modifier ses modalités d’instruction de virement à ses banques (passage au « SEPA »). Plusieurs communications ont été faites auprès des collaborateurs en juillet, août, septembre et octobre 2013 pour expliquer ce changement.

A l’occasion de tests standards réalisés à cet effet, l’une des banques de France Télévisions a commis une erreur d’exploitation informatique et certains salariés en métropole ont été crédités d’un montant sans rapport avec la paie du mois de novembre. (*)

Les collaborateurs dans cette situation verront très rapidement ce mouvement annulé par la banque.

La banque présente ses excuses à tous ceux qui rencontreraient une difficulté consécutive à cette erreur. Ces derniers sont invités, le cas échéant, à solliciter la direction de France Télévisions à l’adresse suivante : tresorerie@francetv.fr

La paie de novembre a été virée régulièrement avec un libellé spécifique :
" CIC – exploitation". »

(*) Qui peut ainsi blâmer la banque toujours en mouvement comme le prouve son slogan sans ambigüité «  Parce que le monde bouge »  d’avoir effectivement « bougé » ? Qui lui a donné l’ordre de bouger….certains en interne auraient-ils chaud aux fesses ?

Exemple.
Ce salarié a  été viré  le 27/11 une première sous le vocable  paie « France Télévisions comme les mois précédents ».

le 28/11 une deuxième paie lui parvenait encore sous le vocable « France Télévisions » …le même jour, une troisième paie lui était créditée sous le vocable « CIC – exploitation ».

Moins drôle : celui qui pour l’instant n’a rien reçu du tout !!!!

Bilan : Trois paies au total en 48h….au total entre 40 et 45 millions d’euros au bas mot sur lequel porte ce que France 2 qualifie « d’incident »…..il est vrai qu’après les dizaines de millions révélés par le Canard enchaîné, entre autres les 101,2M€ du 16/10/13, ça en deviendrait  presque insignifiant !!!!

Patino n'est pas dans les 100 personalités qui font le web français

Patino le numéro 2 de France Télé chargé de programmes et du numérique, a dû prendre une grosse "claque" ce matin en "cliquant" ce matin sur le classement établi par les rédactions d’Europe1.fr, Frenchweb.fr et Le Parisien Magazine qui se sont associées pour établir la liste des 100 personnalités qui participent à la dynamique du web français.

Il n’est pas dedans…lui qui clame sur tous les toits que les sites numériques qu’il a mis en place sur France Télévisions pour un budget annuel sanctuarisé de 50M€ au bas mot, seraient dans « le top ten » [les 10 premiers] !!!!!
Le classement des 100 influenceurs sera débattu, ce soir de 20h à 21h dans l’émission « Des clics et des claques » spéciale « Les 100 qui font le web français » présentée par David Abiker et Guy Birenbaum qui s’interrogeront, entre autres, sur « Qu’est-ce qu’un influenceur ? Pourquoi si peu de femmes sont-elles présentes dans le classement ? Faut-il être parisien pour faire partie de ce classement ? Les influenceurs d’hier sont-ils toujours ceux d’aujourd’hui ? Existe-il un retard français dans le secteur de l’Internet ? »

Il se dit qu'il est d'ailleurs sur le point de les prendre « ses cliques et ses claques », qu'il soit partant pour le privé ou candidat "naturellement génétique" à la présidence de Radio France !? 

Découvrir ce classement

Un air de famille reprend sur France Télé grâce à Daniel Saada le patron de la régie pub!

Un air de famille reprend sur France Télé grâce à Daniel Saada le patron de la régie pub!
 
C'est en tout cas, ce que "Le Canard enchaîné" de ce mercredi 27 novembre, nous enseigne...nul ne sait encore si les recettes publicitaires vont grimper !
 
Dans un communiqué début novembre France 2 annonçait l'arrêt de la diffusion de "Un air de famille" animé par Virginie Guilhaume. le concept est-il sur le point de reprendre ?
 
"Le Canard enchaîne" s'interroge donc. Voici l'article en question (ci-dessous):
 
"À France Télés, face à la dégringolade des recettes publicitaires qui commence à mettre en péril la maison, le patron de la régie, l'étonnant Daniel Saada, a débauché un certain Yannick Lacombe de Lagardère pour le seconder et repartir à la chasse aux annonceurs. Lequel a pris ses fonctions il y a trois semaines.
Gag : la moitié à la ville, du dit Lacombe, Ghislaine Leboeuf, fait grosso modo le même boulot que lui mais au service marketing de la régie de TF1, autrement dit chez le principal concurrent.
Les repas en famille devant la télé, au moment de la coupure pub, vont être animés !"
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

mercredi 27 novembre 2013

Pflimlin: l'appel de Ouagadougou

Ce matin, le blog CGC Média dans un article intitulé "Nouvelle cacophonie à France Télé: la direction tente de la jouer plan-plan !" relatait la pagaille qui avait régné autour du préavis de grève prévu pour le 28 novembre et de ses revendications.
  
L'AFP sortait un premier communiqué indiquant que "La direction de France Télévisions avait proposé aux syndicats, ce mercredi, de reporter de quelques semaines la procédure de consultation sur le plan de départs volontaires, mais sans en modifier le principe"...et d'ajouter que "La direction avait, ce faisant, proposé une suspension des consultations jusqu'à la fin de l'année..."
 
Cette info pour utiliser un anglicisme à la mode, faisait le buzz.

Peu de temps après la direction de France Télévisions démentait l'information. Il n'était pas question de report. De toutes les manières, le principe du plan de départ était inscrit dans l'avenant du COM...alors!

Qui croire? Mais où était donc Pflimlin pour apporter des réponses? La maison France Télévisions est à feu et à sang avec une nouvelle grève générale au programme et Pflimlin était introuvable!

Le blog CGC Média avait fini par le localiser. L'intéressé était depuis quelques jours de baisse des températures en France, en Afrique au Burkina Faso plus exactement à Ouagadougou.

Dans l'après midi la direction qui avait démenti le report du plan proposait le texte suivant aux syndicats ayant déposé un préavis:



PROJET DE PROTOCOLE DE SORTIE DE PREAVIS DE GREVE

Du 27 novembre 2013

Dans le cadre du préavis de grève de 24 heures déposé par les organisations syndicales pour le 28 novembre 2013,
les parties conviennent que la transposition dans le nouveau système de classification et de rémunération de l’accord collectif du 28 mai 2013 constitue un point de préoccupation prioritaire pour un nombre important de collaborateurs techniques ou administratifs.
La recherche de solutions communes, lisibles, compréhensibles par tous est le seul moyen de garantir un minimum d’équité entre les collaborateurs. L’examen des situations individuelles pour lesquelles pourraient subsister un problème pourra intervenir après la définition et la mise en œuvre de ces solutions.
La direction et les organisations syndicales sont donc convenues d’engager dès aujourd’hui la discussion sur les modalités de la transposition des PTA et les aménagements à y apporter, en y intégrant la mise en œuvre de mesures d'harmonisation salariale sur la base de la proposition jointe (annexe : calendrier).
Afin de mener à bien d’ici la fin de l’année, la finalisation de la transposition, les parties conviennent d’une suspension de la procédure de consultation des instances représentatives concernant le plan de départs volontaires jusqu’à la fin de l’année 2013. Un accord prévoyant notamment  l’absence de consultation des instances représentatives du personnel sur ce projet durant cette période  formalisera cette disposition.

Concernant la négociation de solutions alternatives, les organisations syndicales adresseront leurs propositions à la direction afin que celle-ci les étudie avant de les discuter.
En complément, concernant l’AITV, la direction a mentionné son accord pour que soit réalisé un audit par une instance indépendante dont l’organisation et la mise en œuvre seront lancées sans tarder.
Les parties signataires reconnaissent que ces propositions sont faites dans un souci de rétablir les conditions d’un dialogue social constructif du retour à un fonctionnement normal des instances représentatives, dans l’intérêt de l’entreprise et de ses salariés." 
 

L'info que donnait l'AFP était donc juste et le démenti de la direction faux!


Que nous apprend ce texte?

1°) Que l'accord collectif que Papet qualifiait d'"historique" en pseudo conférence de Presse de France Télé, le 29 août dernier mais aussi devant la représentation nationale et l'ensemble des média, ne l'est pas et ne l'a jamais été. Ce qui est "historique"  c'est comme le confirme la direction, Papet en tête, c'est le nombre des salariés ayant contesté leur transposition arbitraire 2.500 au minimum (un nombre important de collaborateurs techniques ou administratifs, comme c'est écrit dans le texte) soit environ la moitié environ des personnels concernés!

2°) Que la direction a, une fois encore, raconté des salades, en expliquant à qui voulait l'entendre que "c'était une grande avancée pour l'ensemble des personnels" surtout lorsqu'elle écrit à présent vouloir " engager dès aujourd’hui la discussion sur les modalités de la transposition des PTA et les aménagements à y apporter, en y intégrant la mise en œuvre de mesures d'harmonisation salariale "....Preuve qu'elle ne l'avait pas fait.

Un accord de transposition  qui garantira ces modalités est dès lors indispensable comme le réclamait, d'ailleurs, le SNPCA-CGC dans le préavis distinct qu'il avait déposé.

3°) Que la direction a bien suspendu le soi-disant PDV (où bon nombre de départs sont plus que souhaités!!!!)  "les parties conviennent d’une suspension de la procédure de consultation des instances représentatives concernant le plan de départs volontaires jusqu’à la fin de l’année 2013" contrairement à son démenti !

Elle prévoit même un accord actant "l’absence de consultation des instances représentatives du personnel sur ce projet durant cette période" 

On repart à zéro donc et on repart avec en préalable les deux rapports d'expertise (réalisés par les deux cabinets extérieurs Sextant et Raisonnances) votés par les élus: le droit d'alerte et les comptes.

Voici entre autres avertissements, ce que le cabinet "Raisonnances" écrivait « Nous avons été confrontés lors de l’analyse des documents à un problème majeur, à savoir, que selon les sources d’information certains chiffres sont différents sans qu’ils aient pu à ce stade être reliés ».

Le rapport ajoutant en prenant des exemples de « postes »  spécifiques : « Il n’a  été possible, ni de les reconstituer faute de précisions, ni les recouper selon les diverses présentations.  L’obtention de la balance de consolidation ne l’a pas plus permis ».

Et d’écrire encore « Aucun élément de comptabilité analytique permettant de faire un lien avec le COM n’a pu être transmis : les outils à ce stade ne le permettant pas, selon la  direction.
 
Cette situation est problématique dans la mesure où le COM et son avenant comprennent un plan d’affaires dont les différents soldes ne peuvent être reconstitués pour comprendre les objectifs inscrits vis-à-vis des différents indicateurs».
 
Question sans "Aucun élément de comptabilité analytique" comment la direction a-t-elle pu parvenir à 361 suppressions de poste et surtout ,savoir à quel endroit????? 
 
Et Pflimlin toujours sous le soleil africain !

C'est donc depuis la capitale burkinabé, à l'évidence, qu'il a fait parvenir, en fin d'après midi à l'ensemble des personnels son appel avec, il faut quand même le souligner, des tonalités de chant du cygne et de passage de témoin au successeur...
 
Après l'appel de Londres, il y aura maintenant donc "l'appel de Ouagadougou"
 
Voici le texte qui n'a quand même pas dû en émouvoir beaucoup!

Chères toutes et chers tous,

Je viens de signer avec le gouvernement l’avenant au contrat d’objectifs et de moyens qui fixe notre feuille de route pour les deux prochaines années. Et je veux vous dire ma détermination à permettre à France Télévisions de mener à bien ses missions de service public, ainsi que ma confiance dans notre entreprise.

Je sais que la période, parce qu'elle est marquée par des tensions liées aux évolutions importantes de notre environnement et aux transformations de l’entreprise, vous bouscule et souvent vous inquiète.
Je sais que nos équipes, en particulier celles du pôle France 3 Nord-Est, ont été bouleversées récemment par la disparition brutale d’un de nos collaborateurs.

J’ai été profondément affecté par ce drame, je m’interdis de me prononcer sur ses causes.

Nos missions au service de la collectivité sont plus utiles et importantes que jamais. Pour les mener à bien, nous avons engagé tous ensemble la transformation et l'adaptation de notre entreprise. Je souhaite que le dialogue et l’explication permettent à chaque salarié et à ses représentants d’être impliqués dans cette évolution.

Aujourd'hui, au cours de nos négociations avec les organisations syndicales, nous avons fait de nouvelles propositions qui ont conduit à la levée du préavis de grève du 28 novembre. Une nouvelle phase d'échanges constructifs va s'engager, à l'image de ceux qui ont abouti à la signature de l’accord collectif.

C’est parce que l’équilibre financier est une condition de notre indépendance que nous devons mettre en œuvre un plan d’économies et de transformation. Nos concitoyens sont très attachés à nos missions et nous manifestent leur confiance par leur fidélité à nos programmes.

Cette confiance doit rester notre seule préoccupation, loin des bruits du microcosme, et nous invite à préserver notre cohésion pour dialoguer et construire notre avenir.

Très cordialement à vous,

Rémy Pflimlin"


Le soleil africain a peut-être quand même dû cogner très fort....

Venir expliquer au collaborateurs que les 101,2M€ que révélait "Le Canard enchaîné" le 16 octobre dernier qui s'ajoutent pour la plus grande partie au 22M€ déjà annoncés par le même "Canard enchaîné" le 1er juin 2011 sont "les bruits du microcosme" dont nombre de salariés vont devoir faire les frais afin d'assurer ce que Pflimlin appelle le retour à  "l’équilibre financier - condition d'indépendance - qui doit  être mis en œuvre par le plan d’économies et de transformation" faut quand même oser!!!!!

Et ça aussi pourquoi Pflimlin n'a-t-il pas pris une casquette "France Télé-Roland Garos" pour se protéger du vilain soleil ?
 

Nouvelle cacophonie à France Télé: la direction tente de la jouer plan-plan !

Nouvelle cacophonie à France Télé: la direction tente de la jouer plan-plan !

Depuis Ouagadougou au Burkina Faso où Pflimlin se trouve actuellement depuis plusieurs jours (après son séjour au Canada, il y a peu), le téléphone a peut-être plus de mal à passer…donc pour les messages ou les communiqués, c’est plus compliqué !
 
La cacophonie à France Télévisions était ce matin à son comble. Pour ceux des téléspectateurs qui regardaient LCI, ce matin, l’info est passée sous forme d’un bandeau « Pas de grève ce  jeudi 28 novembre à France Télévisions, la direction a suspendu le plan de départs »…ce texte faisait visiblement suite à une première dépêche AFP.

Quelques minutes plus tard, nouveau bandeau « La direction de France Télévisions dément avoir suspendu le plan ».
 
 Au même moment sur le blog de Jean-Marc Morandini, voilà ce que chacun pouvait lire « La direction de France Télévisions a proposé aux syndicats mercredi de reporter de quelques semaines la procédure de consultation sur le plan de départs volontaires, mais sans en modifier le principe, ont indiqué à l'AFP la direction et les syndicats.
 
La direction a proposé une suspension des consultations jusqu'à la fin de l'année, a indiqué, entre autres [ndlr], Patrice Papet le DRH... Les syndicats vont examiner cet après-midi une éventuelle levée du préavis de grève déposé pour le 28 novembre. »

Le plan est-il reporté ou suspendu ?
Que signifie cette proposition de « suspension des consultations jusqu'à la fin de l'année » 

Que veut dire « report de la procédure de consultation sans en modifier le principe »

Quelles considérations ont permis aux uns et aux autres d’affirmer cela ?

Était-ce le communiqué de Pflimlin hier adressé aux salariés – depuis l’Afrique donc ! – sur le soi-disant « dégel  de 31 millions d’euros validés par Bercy ?  

Selon Pflimlin, ce dégel qui a pour effet de faire entrer de « l’argent frais » dans les caisses de France Télé, « devrait permettre au groupe de tenir son objectif de limiter sa perte à une quarantaine de millions d’euros cette année (hors provisions liées au plan de départ, qui atteignent 90 millions d’euros) ».

La direction d’ajouter, en ce qui concerne la trésorerie de ce fait, « elle restera positive jusqu’à la fin de l’année » en se félicitant de cette décision « Le gouvernement est au rendez-vous, c’est important pour l’avenant au contrat d’objectifs et de moyens que nous venons de signer avec lui »…Il se trouve que les plan de départs y est aussi dans le COM !!!!!

Rappelons que ce chiffre de 40M€ n’est qu’un pur affichage comme l’a clairement expliqué le blog CGC Média dans un très récent article intitulé « Pflimlin n’en finit pas d’atterrir…sortie de piste inévitable ! »

En réalité, il convient de le redire, en intégrant ces 31M€ (gel et surgel) que  Bercy a selon Pflimlin débloqués, la perte de France Télévisions devrait se situer a minima à -132 M€ au lieu des 163M€ escomptés!
 
Il serait peut-être judicieux de demander à Pierre Moscovici  ce qu'il en dit ?!
 
Les syndicats ne seront évidemment pas dupes comme ne le sont d’ailleurs pas les parlementaires à qui Pflimlin devait répondre par écrit à toutes leurs questions posées le 20/11 à l’Assemblée mais ne l’a toujours pas fait…
 
Chacun se dit que le courrier depuis Ouagadougou ça prend toujours un peu plus de temps ...et puis que le gel et le dégel, ça n'y est pas trop d'actualité !!!  

mardi 26 novembre 2013

Après les attaques contre Médiapart, l'Express à son tour victime! Ça suffit...Pflimlin doit démissionner immédiatement.

Après les attaques contre Médiapart, l'Express à son tour victime! Ça suffit...Pflimlin doit démissionner immédiatement.

Chacun a encore en mémoire les propos tenus en septembre 2010 par Pflimlin à l'encontre de Mediapart et de ses journalistes sur le traitement de l'affaire Woerth-Bettencourt : "L'affaire peut sortir, et probablement de façon plus sérieuse, moins émotionnelle, moins manipulatrice et moins publicitaire que sur Mediapart,  sur les médias comme les nôtres, mais probablement aussi de façon plus respectueuse par rapport à des éthiques."
 
 
Autrement dit, avoir accusé alors les journalistes de Médiapart d'avoir traité de façon partisane pour se a faire mousser "manipulatrice et publicitaire" leur sujet, aurait dû conduire Pflimlin à démissionner de suite...lui qui donne des leçons sur le respect de l'éthique et le sérieux!

Aujourd'hui, alors que le SNPCA-CGC qui est partie civile dans la plainte qui vise le fonctionnement de France Télévisions, actuellement en instruction par le Juge Van Ruymbeke, avait décidé de ne pas s'exprimer sur l'article de Renaud Revel intitulé "France Télévisions à la question : Van Ruymbeke met la pression"  et publié dans l'Express, ne peut rester silencieux et se doit de défendre son auteur.
 
En effet, le coup de gueule que pousse Renaud Revel en réponse aux pressions qu'il vient de subir, en dit long sur l'état de fébrilité dans lequel se trouvent certains.
 
Ça suffit...Pflimlin qui se victimise à longueur d'année devant le représentation nationale mais également l'ensemble des média...qui donne moult leçons tous azimuts....qui raconte encore à qui veut l'entendre que tout va bien et qu'il ne va pas tarder à atterrir, ne peut plus rester à la tête de la télé publique.
 
Après ce nouvel épisode qui foule au pied la liberté de la Presse et discrédite le groupe de télé publique, Pflimlin doit remettre sa démission immédiatement
 
Le blog CGC Média publie ci-après in extenso la réponse de Renaud Revel et l'article qu'il a publié auparavant qui a justifié ces interventions indignes:
 

La publication ce jour, sur le site de l’Express.fr et dans les colonnes de l’Express, d’un article relatant l’audition par le juge Renaud Van Rumbeke, de deux cadres dirigeants de France Télévisions, dans le cadre d’une enquête sur les conditions d’attribution d’une série de contrats de conseils signés, tantôt sous la présidence de Patrick de Carolis, tantôt sous celle de Rémy Pflimlin, m’a valu une volée de bois vert de la part de l’une des éminences de ce groupe: l’article en question sous-entendrait, en effet, et de manière subliminale, que Rémy Pflimlin, serait, seul, le signataire des dits contrats,  un mille-feuille dont Van Rumbeke entend faire du menu bois.
 
Chaussons nos besicles et évacuons ici ce qui semble relever d’une lecture hâtive ou d’une extrapolation qui m’échappe. Et calmons ces messieurs: Rémy Pflimlin, qui n’a pas vendu de beurre aux allemands, est exonéré d’une bonne partie d’entre eux, paraphés sous l’ère Carolis. Le vilain, c’est lui. Reste ceux prorogés par les équipes de l’actuel patron de France Télés. Ainsi que le jackpot accordé justement à son prédécesseur, Patrick de Carolis : un contrat de « prestations artistiques », dont le libellé semble avoir laissé perplexe, -doux euphémisme-, le magistrat instructeur. Un doux parfum de conflit d’intérêt semble émaner de ce dernier. Mais c’est désormais au juge Van Rumbeke de se faire une religion. Et les deux hommes auront à répondre aux questions du magistrat.   
 
Voilà qui est dit. Maintenant, venons-en au fond.
 
Dans l’échange, vif, qui vient de m’opposer à ce cadre de France Télés, je me suis entendu dire que l’Express, sous ma plume, mènerait une « campagne de démolition » contre Rémy Pflimlin. Il y a quelques semaines de cela, déjà, ce même interlocuteur avait avancé l’argument selon lequel Christophe Barbier diligenterait de son fauteuil une fatwa contre le PDG de France Télévisions, parce que maltraité par ce groupe, qui ne l’accueillerait pas suffisamment sur ses antennes. Et bras séculier de ce complot, destiné à faire la peau de Pflimlin? Ma pomme!
 
Un mot sur Christophe B: imaginer que ce dernier puisse se plaindre de ne pas faire assez de télé, reviendrait à reprocher à un bon buveur, qui vient de s’enfiler quelques cubis, d’exiger de la part du bistrotier un dernier verre pour la route.      
 
Ayant rapporté les propos de ce cadre en colère à mon bien-aimé directeur, nous avions éclaté de rire, Barbier me renvoyant à l’irresponsabilité de mes articles: « Mon, vieux, tu te démerdes !»
 
Ainsi va la presse: une nébuleuse où règne le plus souvent une autogestion bordélique et sympathique, dont les réseaux sociaux sont aujourd’hui le premier réceptacle. Et où l’indépendance des journalistes est encore une réalité.
 
Nous n’avons jamais mené campagne contre qui que ce soit. Et naturellement jamais contre Rémy Pflimlin : un patron qui devrait d’abord s’interroger sur l’état de sa maison, qui doit faire faire face à une dégradation inquiétante de ses finances. Ainsi que sur l’hostilité que lui manifeste aujourd’hui la quasi-totalité de l’appareil d’état.  Lequel n’a de cesse de l’entraver et de lui mettre des bâtons dans les roues, dans le secret espoir qu’il s’use et jette un jour l’éponge.
 
Le dernier épisode en date remonte à hier soir, avec le lancement d’une mission, sur le devenir de France 3 confiée à une journaliste, passée par Havas, France 3 Nord-Picardie et France Bleu, Anne Brucy. Que penser d’une telle initiative de l’État, quand on est en droit d’imaginer que la chaîne des Régions doit bien avoir un cap, une feuille de route et des chefs ?
 
S’ajoute à cela, la volonté croissante du CSA d’Olivier Schrameck de placer sous étroite surveillance l’entreprise France Télévisions, dont les principaux cadres dirigeants sont désormais convoqués chaque quinzaine. Au programme, remise au pas et interro orale.
 
Dans ce climat de connivence touchante et de franche camaraderie, qui voit un PDG transformer son bureau en Fort Chabrol, la presse, dont l’Express, ne fait simplement que répercuter et traduire ce qu’elle entend et observe. Au-delà des postures et des discours de façade. J’ai suffisamment dénoncé ici l’insupportable duplicité et double langage des cabinets, -élyséens et autres-, à l’encontre de Rémy Pflimlin, pour ne pas prendre pour argent comptant les propos souvent désarmants de ce dernier face à une réalité de plus en plus instable.
 
La presse, qui est aux croisements de ces deux univers, est ainsi le récipiendaire et le traducteur des secousses qui agitent un secteur, dont les séismographes ne sont jamais au repos. Or s’imaginer que les hommes ou les femmes qui conduisent ces entreprises sont une source d’intérêt ou de questionnement pour les observateurs, pour les «rubricards», que nous sommes est une vue de l’esprit.
 
Pour une raison simple et vielle comme la cathode: les PDG passent, les journalistes restent."                 
                         

"Le juge Renaud Van Ruymbeke a entendu, respectivement, les 16 octobre et 13 novembre, le directeur juridique et DRH de France Télévisions, Patrice Papet, et Martin Ajdari, secrétaire général du groupe. Le magistrat enquête depuis de longs mois sur les conditions d’attribution d’un grand nombre de contrats signés avec des sociétés de conseils copieusement rémunérées: Altedia, (270 000 euros), Bygmalion, (1,2 million d’euros), les cabinets Bain, (11, 3 millions d’euros), et Ineum  (3,06 millions d’euros), ou encore, l’association Dialogue, proche de la CGT, (66 150 euros)…

Malgré une note de Bercy en date du 9 novembre 2010, adressée à France Télévisions, rappelant les procédures strictes en matière d’appel d’offres, note dont le juge a eu copie, il est maintenant avéré que le groupe de Rémy Pflimlin n’a pas toujours tenu compte de ces recommandations. Et c’est ce dont le magistrat s’est étonné face à Martin Ajdari, lequel  a expliqué que l’entreprise avait été « tributaire d’une grande désorganisation».
Autre dossier qui fâche: les deux contrats de conseils, d’un montant de 72 000 et 153 000 euros, attribués à l’ancien PDG de France Télévisions, Patrick de Carolis, pour des « prestations artistiques» liées notamment à l’émission même qu’il produit sur France 3, Des racines et des ailes! Peu satisfaits des réponses de ces deux cadres dirigeants, Renaud Van Ruymbeke a décidé de réentendre Martin Ajdari, auditionné en tant que témoin assisté, début décembre. Avant de convoquer, dans la foulée, l’ensemble des acteurs liés à ces affaires. Ainsi de Patrick de Carolis et de Rémy Pflimlin. "

Une seule conclusion s'impose, il faut le redire. Ça suffit...Pflimlin  ne peut plus rester, il doit en tirer les conséquences et démissionner.

A lire également l'article "d'Electron libre" : "Les contrats de France Télévisions passés au crible"
 

        

lundi 25 novembre 2013

La colère gronde à France Télévisions face à cette direction qui dit, en permanence, tout et son contraire…Explosion imminente !



La colère gronde à France Télévisions face à cette direction qui dit, en permanence, tout et son contraire…Explosion imminente !

Le bilan des trois ans et quelques de Pflimlin à la tête de France Télévisions  est catastrophique.






Depuis sa nomination par Nicolas Sarkozy à l’été 2010, l’entreprise n’a cessé de se dégrader….Chacun se souvient qu’il demandait alors auprès de l’actionnaire, une année pour « mettre l’entreprise unique sur les rails »

Chacun se souvient encore des ronds de jambe réservés à Carolis son prédécesseur qu'il remerciait publiquement dès son arrivée pour "l'acquis considérable du travail qu’il avait mené, à savoir transformer France Télévisions, auparavant constituée de plusieurs sociétés, en entreprise unique" et pour lequel il déclarait "faire corps avec les choix qui ont été faits et les initiatives qui ont été prises dans les différentes antennes, [par Carolis et ses équipes donc] les nouveautés qui ont été présentées, intéressantes et fortes" .



Tout cela pour mieux déclarer quasiment deux ans plus tard, devant les sénateurs qui l’auditionnaient le 20 avril 2012 « La nouvelle équipe que je dirige depuis 18 mois, a pris en charge une entreprise totalement désorientée, désorganisée par la mise en place à marche forcée de l’entreprise unique en un an. »



Et de demander au bout de 2 ans donc encore du temps pour atterrir ! Ben voyons.

Personne n'est plus dupe, évidemment lassé de tant de salades! 

Pflimlin est aujourd'hui lâché tous azimuts sur ces échéances auxquelles personne ne croit plus, sur les chiffres qu'il triture dans tous les sens et sur ses déclarations tendant à prouver que tout roulerait à la satisfaction du personnel, notamment le nouveau texte convnetionnel de 317 pages, alors que l'entreprise touche le fond !!

Le mardi 28 mai 2013 dans un de ses « Flash info » de propagande, en l’occurrence le n° 16, la direction de France Télévisions communiquait ainsi «  La direction et l’ensemble des organisations syndicales représentatives CFDT, CGT, FO et SNJ viennent de signer, ce mardi 28 mai, l’accord collectif d’entreprise France Télévisions qui devient le nouveau texte social de référence pour les personnels techniques et administratifs ainsi que pour les journalistes ».






Ce fameux « accord historique » c’est en réalité un souk sans nom.



Ce qui est historique, en l'occurrence, c’est qu’ils sont environ 2.500 des P.T.A. (Personnels Techniques et Administratifs) déjà à avoir refusé de signer leur transposition dans le nouveau système de classification  imposé péremptoirement par cette direction.



Pour donner une idée de ce que cela représente hors journalistes qui sont à peu près 5.000 sur 11.000 salariés…c’est quasiment la moitié des P.T.A. pas loin d’un sur deux qui a refusé de signer son avenant.



Certains ont beau jeu de crier aujourd’hui au scandale parlant de « gestion sociale déplorable »  alors même qu’entraînant certains salariés dans une grève de 18 jours, ils signaient pourtant ce texte qu’ils contestent aujourd’hui !



Ce matin encore, la direction qui recevait les syndicats dans le cadre d’une énième réunion sur « les modalités d’application de la transposition » mais également pour parler du PDV « Plan de Départs Volontaires », a choisi d’ajourner la réunion !!!



Prise à parti sur les conditions du décès brutal d’un JRI de France 3 en Meuse,  apprécié de tous, Abdallah Jiqqir (le blog CGC Média adresse à toute sa famille et ses proches, ses plus sincères condoléances) après voila une quinzaine de jours un autre décès non moins brutal d’un chef monteur intermittent de France 3 Reims Jean-Gabriel Lecolier, la direction a préféré partir ! 



Donc pas de discussions sur cette invraisemblable pétaudière qu’est la transposition pas plus que sur le PDV !



Le PDV initialement annoncé par Pflimlin lui-même autour d’un chiffre allant de 500 à 1.000 départs (évidemment au doigt mouillé) et qui ne toucherait aujourd’hui que 361 personnes dites « volontaires » !



Là encore les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le blog CGC Média les avait rappelés, tableau à l’appui, dans un article du 17 juillet 2013 intitulé « La direction de France Télévisions fait des millions de provisions pour ses transpositions et son plan de départs. » .



Le blog CGC Média révélait entre autre la ligne de 45M € intitulée « autres éléments » (*ci-après) qui figurait au budget 2012 dans document présenté aux membres du CCE à la mi-avril 2013, était qualifiée « d’ERREUR » par la direction en séance pour les élus de l’Instance (en réalité 6,8 M€ au lieu des 45M€ selon Ajdari et son adjoint…une paille !!!!).


Ces 45M€ étaient en réalité sensés représenter la moitié de la somme provisionnée, soit 90M€ pour le Plan de départs annoncés par Pflimlin et dont le dga/drh Patrice Papet avait fini par «vendre la mèche » en séance du CCE indiquant alors « attendre toutefois la loi issue de l’ANI [Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013] au 1er juillet,» pour mettre en place ce plan de licenciement (PSE donc) pour lequel entre 650 et 1.000 départs avaient été avancés.



« Plan de départ » que l’intéressé qualifiait bien, le 16 octobre dernier devant les élus du CCE, de « PSE respectant la loi » autrement dit Plan de Sauvegarde de l’Emploi autrement appelé Plan de licenciements collectif ! (*voir fin de post) après avoir désavoué Pflimlin qui dans un communiqué interne confirmait que "les informations du "Canard enchaîné" étaient connues depuis juin 2011"....Papet les qualifiait, lui, de "succession de bruits qui courent" !

Avec tous "ces bruits", le juge Van Ruymbeke qui instruit à l’heure actuelle une plainte déposée par le SNPCA-CGC, va peut-être devoir mettre des boules Quiès!