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lundi 17 mars 2014

EXCLUSIF: France Télévisions perd son contrat avec Radio France ...les recettes pub continuent de plonger.

EXCLUSIF: France Télévisions perd son contrat avec Radio France ...les recettes pub continuent de plonger.

Le 1er février dernier, le blog CGC Média dans un artilce intitulé “Après le PDV de Pflimlin, le PDF (*) de Saada sur fond de Bérézina publicitaire !”  relevait les propos surréalistes de  l'étonnant Saada qui s'exprimait ainsi dans les colonnes des Échos le 10 janvier "la croissance attendue sur le nouvel access de France 2  [comprenez Ruquier et son émission, arrêtée au bout d’un mois et demi environ] allait faire revenir les annonceurs sur cette tranche stratégique" tout en expliquant que "Sophia Aram n'avait eu qu'un impact limité sur le chiffre publicitaire".

Saada qui n’en est pas à une déclaration contradictoire près – il les accumule depuis sa nomination par Pflimlin qui venait de licencier Santini – expliquait d’ailleurs après avoir lui-même viré le directeur commercial de la régie pub Olivier Douffiagues et pris sa place donc (lire « Saada le double effet qui s’coule… Il vire ses collaborateurs aussi vite qu’il perd les annonceurs ! »): "Je lèverai tous les obstacles pour aller plus loin et plus vite dans la transformation du numérique de FTP !"
“Lever tous les obstacles” écrivait il....quels sont-ils? Quel serait d’ailleurs pour Saada  le premier  de ces obstacles à FTP pour parvenir à son son objectif primordial "Devenir la régie pub numéro 1 dans le digital" ! ??

Pas pompeux pour un sou, le coup du “nouvel élan muti-tâches” car au lieu de gagner des contrats comme il l’avait assuré, Saada ne cesse de les perdre.

Il vient de perdre le contrat qui liait France Télé depuis plus de 5 ans à Radio France....Eh oui, FTP avait en charge de commercialiser les espaces publicitaires concernant tous les sites radios de Radio France ....en somme, le Service Public travaillait avec le Service Public pour augmenter la productivité du Service Public.

Après les 12M€ perdus du Loto, ce joli contrat historique gagné à force d'efforts, de création et de confiance par l'ancienne équipe dirigeante, que Saada et Pflimlin ont laissé filé va faire plonger une nouvelle fois les recettes de France Télé plus particulièrement  les recettes dites “recettes affectées”.

Ce contrat perdu  à la fin de ce mois de mars 2014 - Radio France décidant donc de reprendre la main – va effectivement avoir des répercussions considérables sur les “contrats chaînes”  ou “accords d’échanges marchandises” passés entre France Télé et certains titres de Presse, certains magazines ou encore certaines radios.

Contrats de chaînes avez-vous dit !!!

Des “contrats d’échange” donc qui correspondent finalement à du troc et échappent à l’évidence à toute TVA...procédé appelé en langage “commercial”:  “bartering” ou “barter” interdit en France.  (*)


Des contrats décidés en petit comité (apparemment seuls Pflimlin, Ajdari et Olivennes) sur lesquels le Conseil d’Administration n’aurait pas eu à se prononcer et qui représentent tout de même dans le cadre des “recettes affectées” entre 10 et 15M€...recettes en réalité que virtuelles !!!!!  

Des lignes comptables intitulées “échanges marchandises” où ne figurent pas les titres de Presse et autres magazines qui bénéficient desdits contrats mais juste leur numéro de Siren!!!
“échanges marchandises” ??? Quel sont les échanges et quelle est la marchandise ?????

Selon les rares informations dont dispose le blog CGC Média, le deal serait le suivant:

1°) France Télé passe ce type de contrat avec le titre de Presse ou le magazine démarché pour un montant X (souvent plusieurs centaines de milliers d’euros);

2°) France Télé assure au contractant une “visibilité sur les sites numériques” de Patino;

3°) France Télé garantissait également des spots pub sur “Inter, Bleu et Info” les antennes de Radio France...mais ça c’était avant !!!

Maintenant que Radio France a rompu le contrat qui le liait à France Télévisions, ça change tout !

4°) Les titres de Presse et magazines concernés garantissaient à France télé des “inserts” pub dans leur publication. 

Il est utile, à ce stade, de rappeler que France Télévisions est une entreprise publique soumise à l’ordonnance de 2005 et aux règles impératives de mise en concurrence liée à la passation des marchés publiques. 

Il convient de rappeler également que France Télévisions ne peut rien commercialiser même pas une gomme ou un crayon...que ces seules prérogatives sont celles de ses filiales: FTP la Régie Pub ou dans une moindre mesure FTD (France Télévisions Distribution). 



(*) "Les accords chaînes" ou accords d'échanges sont visiblement des "mécanismes" qui permettent aux chaînes de réaliser des échanges avec d'autres supports!  

Seraient concernés, tous les espaces publicitaires du groupe: Télévision, internet, mobile, tablette, espace publicitaire en parrainage et habillage (internet)

Ils sont apparemment décidés par les dirigeants du groupe France Télévisions au plus haut niveau: "Le pédégé, le directeur de la communication et le directeur financier"...en l'occurrence Pflimlin, Olivennes et Ajdari.
La valorisation de ces "espaces" n'est pas régie par des règles commerciales... ne tenant pas compte d'un quelconque volume, d'une quelconque récurrence et d'une quelconque périodicité! Il s'agit "d'espaces" mis à disposition pour compléter virtuellement les "recettes" qui viennent elle-même compléter la redevance, qui sans l'avis du Conseil d'Administration se voient offerts à des structures privées dans un échange non budgété partiellement valorisé.

En 2013, ce sont plus entre 10 et 15 M€ qui figurent sous la rubrique "recettes affectées" ! Ces accords sont dit "remisés" par rapport au prix brut tarif public...la remise étant de 100%.

Serait-ce là le moyen pour France Télévisions d'augmenter fallacieusement son "budget " communication??

Le cas échéant, il s’agit là, ni plus, ni moins, d’une forme de troc autrement appelé "barter" ou "bartering" interdit en droit tout particulièrement s’agissant de la télé publique.


En droit, tout contrat de vente ou d’achat est soumis à la TVA...les "accords chaines" y échappent visiblement. Le "principe" si tant est qu'il soit réellement cadré: échanger de l'espace avec un autre support pour que l'un et l'autre se servent de cet "espace" pour communiquer. 

Par le passé, l'ancienne direction générale de FTP présentait les plus farouches réticences à ces pratiques ainsi d'ailleurs que certains financiers à FTV!

En effet, les objectifs chiffrés de la Régie étant de plus en plus difficile à atteindre, il n'est pas acceptable de se trouver en plus à devoir placer des "espaces" qui ne rapportent rien en chiffre d'affaires et qui de plus consomment de l'énergie humaine en terme de gestion.
L'ancienne direction de la Régie avait, du reste, pour habitude de les refuser dans tous les espaces de plus forte "écoute", comme par exemple pour France 2, les tranches des  matins, les avants JT de 20h ou l'accès... Le cas échéant, l'allocation de ces espaces était laissée à la discrétion de la Régie qui en assurait la planification après le passage des "achats clients" (les annonceurs, ceux qui achètent les espaces pub
  
Il semble que depuis l'éviction de Santini, Scherer, Chrétien et Douffiagues,  ce ne soit plus le cas surtout face à la baisse des recettes pub laissant des espaces loin d'être vendus inoccupés.
Ces contrats font-ils l'objet par le groupe d'une mise en concurrence officielle permettant une transparence de l'échange ??? Vu l'opacité qui les entoure, la question se pose et va se poser dans les semaines qui viennent.

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