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mercredi 23 avril 2014

Bastien Millot mis en examen par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le dossier France Télévsions où le SNPCA-CGC est partie civile.

Le Point.fr a publié à 19h38 ,le 22 avril, un article signé par Michel Colomès et intitulé :"Favoritisme à France Télévisions : Bastien Millot mis en examen".
 
Le blog CGC Média vous laisse découvrir cet article "L'article L'ex-dirigeant de la société Bygmalion [mais également aujourd’hui premier adjoint de Séry-les-Mezières, ndlr ] a été mis en examen dans l'enquête sur des soupçons de favoritisme en marge de contrats passés avec France Télévisions, où il avait été en poste.
 
L'ex-dirigeant de la société Bygmalion, Bastien Millot, a été mis en examen dans l'enquête sur des soupçons de favoritisme en marge de contrats passés avec France Télévisions où il avait été en poste. Bastien Millot a confirmé cette mise en examen, intervenue pour "recel de favoritisme" [qui dit recel, dit délit et/ou complicité dudit délit, ndlr] le 11 avril, a-t-il précisé. La société Bygmalion a déjà été au centre d'une vive polémique quand l'une de ses filiales, Event & Cie, a été accusée, dans une enquête du Point à la fin février, d'avoir pratiqué des surfacturations auprès de l'UMP lors de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy.
 
Après avoir travaillé pour Jean-François Copé, Bastien Millot occupait des fonctions de directeur délégué chargé de la stratégie chez France Télévisions, auprès de son président Patrick de Carolis. Après un congé sabbatique en 2008 suivi d'un congé pour création d'entreprise, il avait quitté définitivement le groupe en 2010. Or, la société Bygmalion, qu'il a fondée, a fourni des missions de communication au groupe d'audiovisuel public à partir de 2008. Le juge Renaud Van Ruymbeke, qui a procédé à plusieurs auditions, est saisi d'une information judiciaire sur des contrats passés par France Télévisions, après une plainte du syndicat SNPCA-CGC pour favoritisme et prise illégale d'intérêts. Une première enquête avait été classée sans suite par le parquet de Paris.
 
"Je réfute catégoriquement ces accusations", a réagi Bastien Millot. "Toutes les prestations que j'ai effectuées pour France Télévisions l'ont été dans le strict respect du droit. Et le délit de favoritisme n'a pas d'application au sein de l'entreprise France Télévisions", a-t-il assuré, l'entreprise n'étant pas, selon lui, soumise aux règles classiques des marchés publics. [Ben voyons, ndlr!!!!] Selon lui, les prestations facturées par Bygmalion au groupe audiovisuel, pour "des missions de communication", s'élevaient à 200.000 euros en 2008 et 400.000 euros en 2009 puis en 2010.

Dans le cadre de son enquête, le juge Van Ruymbeke s'intéresse également à des prestations fournies à France Télévisions, à partir de 2010, par son ancien président (2005-2010) Patrick de Carolis dans le cadre de l'émission Des racines et des ailes, dont il est le créateur. Le prédécesseur de Rémy Pflimlin à la tête du groupe s'était dit "extrêmement serein" sur l'antenne d'Europe 1, le 11 février dernier, réfutant toute irrégularité.
 
Le parquet de Paris a également ouvert le 5 mars une enquête préliminaire sur les accusations de prestations surfacturées à l'UMP par Event & Cie, la filiale de Bygmalion. De leur côté, le président de l'UMP Jean-François Copé et Bygmalion ont attaqué Le Point en diffamation."
 
Il y a donc fort à penser que cette première mise en examen, soit le début d'une longue série de nombreuses autres!
 
 

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