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vendredi 30 mai 2014

Carolis déjà mis en examen pour favoritisme a été payé par Bygmalion via sa société « Patrick de Carolis Consulting et participations »…le juge Van Ruymbeke appréciera.

Carolis déjà mis en examen pour favoritisme a été payé par Bygmalion via sa société « Patrick de Carolis Consulting et participations »…le juge Van Ruymbeke appréciera.

"Les honoraires perçus par la société de conseil de Patrick de Carolis correspondent à des prestations réelles et à un travail effectif", indique le Conseil de Carolis dans un communiqué. Et d’ajouter "A la fin de l’année 2010, alors qu’il n’était plus à la tête de France Télévisions, Patrick de Carolis a été sollicité en qualité de consultant par Bygmalion pendant une période de 6 mois pour certains dossiers ayant un lien direct avec ses compétences, à savoir l’élaboration d’un dossier à l’attention du CSA pour la création d’une chaîne de télévision locale ainsi que la conception de la grille des programmes de cette chaîne. Patrick de Carolis a également été sollicité à l’occasion de la création d’un musée".

Cela ne manque tout de même pas de piquant. En 2010 alors que sous la présidence Carolis, Bastien Millot son très proche collaborateur (*) qui crée avec Guy Alvès Bygmalion alors qu’il est toujours sous contrat CDI avec France Télévisions, accumule les contrats pour des sommes qui dépassent l’entendement,  le même Carolis va donc percevoir de Bygmalion via sa société « Patrick de Carolis Consulting et participations » près de 120.000€ !

« Patrick de Carolis Consulting et participations »… qui a quand même facturé de janvier 2012 à mars 2013 à France Télévisions version Pflimlin, la somme de 163.800€ pour des conseils à la production "Des Racines et des ailes" dont le producteur n'est autre que le conseilleur !!!!!!!

Invraisemblable !

Carolis viendra ensuite parler de déontologie ou expliquer à qui veut l’entendre qu’il était comptable des deniers publics (la redevance payée par les contribuables, près de 3 milliards d’euros) et qu’il n’a agi que  pour défendre les intérêts de l’Etat.
(*) Chacun se souvient encore des articles de Presse au moment du départ de Millot. En voici un parmi tant d’autres: « Le résultat des élections sénatoriales provoque le départ-surprise de Bastien Millot, directeur de la communication de France Télévisions, un ancien proche de Jean-François Copé (à la mairie de Meaux, puis au ministère du Budget).

En effet, celui-ci devient par un jeu de ricochets conseiller régional UMP de Picardie. Un rôle politique qu'il juge incompatible avec son rôle au sommet de France Télévisions. Par ailleurs, il profite de cette élection pour créer sa propre société de conseil en communication.… Bastien Millot était auprès de Carolis plus qu'un simple communicant. C'était un homme de confiance, fin politique, l'un des membres de la garde rapprochée de Carolis (au même titre que Camille Pascal, secrétaire général, et Damien Cuier, directeur général en charge des finances et des ressources humaines). »
Et Patrice Duhamel l’ex numéro 2 de Carolis qui en 2005 pensait à être numéro 1 mais avait dû se résigner à inverser le « ticket » pour que « ça passe » qui déclarait hier sur Inter à la question du journaliste Bruno Duvic  « Bygmalion avait à sa tête  des proches de Jean-François Copé!»
Patrice Duhamel « Les aller-retour entre les membres de cabinets et les grandes entreprises publiques et derrière on voit bien le soupçon de politique ; franchement si on reprend les cinq ans du mandat Patrick de Carolis sur les relations avec le pouvoir politique, du début à la fin quasiment, on a été en conflit. Donc ça, je peux vous dire - c’est même un euphémisme -  que sur le plan politique l'indépendance était absolument totale».

La suspicion ou le soupçon, mot qu’emploie Duhamel dans son interview…que  de vilains mots !!!!
Enfin tout de même, pourquoi Carolis via sa boite de consulting n’aurait-il pas pu travailler pour le compte de son ex et fidèle collaborateur dont le bureau était à quelques pas de celui de Duhamel…si c’est pour une télé locale et un musée ?!   Non mais tout de même !
Ne nous dites pas que cette télé locale c’était  (¤) «  la chaîne locale Matélé de Saint-Quentin, la ville de Jérôme Lavrilleux pour laquelle Jean-Luc Nelle son P-DG vient de  prendre ses distances avec Bygmalion, l'un de ses actionnaires » (voir une article de l’époque en fin de post)

Et le musée….ce n’est pas celui dont parlait Le Canard enchaîné pour lequel était intervenu France Télévisions publicité ??

                  
Une chaîne picarde sur la TNT
Fin 2013 début 2014, il devrait être possible de zapper sur Picardie TV.


Publié le mercredi 08 août 2012 à 14H00 -
 
REGION - La région devrait être couverte sur ses 3 départements par une nouvelle chaîne sur la TNT : Picardie TV.

Une télévision 100 % Picarde pourrait voir le jour sur la télévision numérique terrestre (TNT). Un projet baptisé « Picardie TV » qui devrait se concrétiser à l'antenne fin 2013 début 2014.

 Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) a lancé un appel à contribution le 2 juillet, en préalable à l'appel à candidature qui pourrait être lancé rapidement. Cette première démarche visait à savoir quelles étaient les collectivités et éventuellement sociétés privées susceptibles d'être intéressées par ce projet. A cette occasion un partenariat public privé pourrait donc voir le jour.

 Ce sont 1,7 million de Picards répartis sur la totalité des trois départements : Aisne, Somme et Oise qui pourraient être concernés par cette chaîne. Une véritable première, puisqu'à ce jour aucun média ne couvre l'ensemble de la région Picardie.
 
Télé de proximité
 
Claude Gewerc qui avait dans un premier temps privilégié l'intérêt d'une télévision régionale avec France Télévisions, signant même une convention pour des coproductions et des programmes courts valorisant l'ensemble du territoire picard, a finalement après sa dernière rencontre avec Rémy Pflimlin président de France Télévisions changé son fusil d'épaule. En effet ce dernier s'est contenté de déclarations de principe sans rien de véritablement tangible.

 Pour ce projet de télévision Picardie TV de proximité sur l'actualité, la culture, l'économie, le tourisme… le département de l'Oise, la Région et un partenaire privé, le Saint-Quentinois Bastien Millot spécialiste de la communication et des médias, patron de la société Bygmalion, ont créé une société d'économie mixte.

 Le budget prévisionnel annuel de cette chaîne serait de l'ordre de 1,8 M€ à 2 M€. Malgré un accueil positif du projet, aucun des départements de la Somme et l'Aisne n'a encore passé délibération en assemblée. A contrario des collectivités de droite et de gauche de ces deux départements ont affiché clairement leur soutien.

 La concertation engagée par la Région avec les acteurs picards de l'audiovisuel a démontré l'intérêt de soutenir des productions régionales, puisque l'agrément d'une chaîne par le CSA permettrait de trouver des financements auprès du Centre National de la Cinématographie (CNC) et pourquoi pas France 3…

Du côté de la ville de Saint-Quentin précurseur en ce domaine en diffusant il y a maintenant plusieurs années les conseils municipaux en direct sur le web avant de créer Saint-Quentin TV sur la toile, on privilégie le projet d'une télévision purement locale. Aucune décision n'a toutefois été prise officiellement concernant le projet de Picardie TV.
Affaire à suivre.
 
DES PROGRAMMES 24 H SUR 24 ET 7 JOURS SUR 7


 Ancien conseiller régional, ancien président directeur général adjoint de France Télévisons et ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé, à la tête de Bygmalion une agence spécialisée dans le conseil et la communication, mais aussi chroniqueur radio et intervenant sur les plateaux de télévision, le Saint-Quentinois Bastien Millot par ailleurs porteur du projet de Picardie TV a répondu à nos questions.
 
Comment est né ce projet ?

 Il y a 4 ans quand j'étais encore conseiller régional nous nous étions déjà occupé de la télévision régionale avec un groupe de travail qui avait conclu que le meilleur projet possible était un partenariat public-privé. Cela pour arriver à une télévision qui couvre l'ensemble de la Picardie en associant non pas que les collectivités locales, pour que cela ne repose pas uniquement sur l'argent des contribuables mais aussi des opérateurs privés.
 
Un accord avait pourtant été signé avec Patrick de Carolis PDG de France Télévisions à l'époque.

C'est aussi pour cela que notre dossier est respectueux de la place de France 3 et du service public. Notre télévision a vocation à être complémentaire et pas concurrente de France 3.
 
Quelle serait sa particularité par rapport à ce que fait France 3 aujourd'hui ?


 Elle émettrait 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 pour des programmes régionaux . France 3 n'en assure que lors des décrochages régionaux de 12h, 19h et certaines plages horaires les week-end. Cette télévision n'aura pas vocation à faire de l'information politique mais de proximité : économique, sportive, culturelle, vie quotidienne… Tout ce qui est proche des picards.
 
Cela va représenter une structure importante et un budget conséquent.

 Nous sommes passés au tout numérique, les coûts sont plus faibles. Et il est possible outre les programmes frais fabriqués tous les jours, de diffuser des rediffusions : documentaires, feuilletons, séries…
 
L'Aisne et la Somme semblent pourtant tarder à à donner leur aval ?


 Ils ont signé une lettre d'attention pour le CSA. Ils ont montré leur intérêt pour ce projet. S'ils ne sont pas encore partenaires au sens financier ils le sont au sens éditorial.
 
Par qui serait dirigée cette chaîne ?

 Par un attelage composé du groupe Rossel propriétaire de La Voix du Nord et de la Télévision Wéo dans le Nord-Pas-de-Calais et codirigé par des personnes de Bygmalion dont moi-même.
 
Saint-Quentin préfère pour l'instant un projet de télévision locale.

 J'ai rencontré Xavier Bertrand en mai, il m'a parlé de son projet purement local. Il veut que Saint-Quentin possède un rôle un peu à part dans ce projet. Il a vocation à juste titre de développer un pôle audiovisuel. Je lui ai dit que j'étais tout à fait d'accord avec ce projet et lui ai proposé de joindre l'utile à l'agréable les élections passées, en rejoignant ce projet et d'envisager un décrochage pour Saint-Quentin. Je comprends son souci pour sa ville, je souhaite que l'on puisse aboutir, cette vitrine a toute sa place dans mon projet. Nous nous reverrons à la rentrée.
 
L'Aisne Nouvelle"

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