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mercredi 14 mai 2014

Pflimlin achève de tuer France Télévisions: "Graves problèmes de santé, des AVC et des tentatives de suicide sont déjà régulièrement recensés chez les salariés"....

Le blog CGC Média qui n'a cessé de dénoncer la désorganisation qui est partout à France Télévisions, tenait à vous faire découvrir l'excellent article intitulé "France Télévisions fait un gros malaise" que Laurent Léger publie dans Charlie Hebdo cette semaine.

L'hebdomadaire a eu entre les mains, le fameux rapport pourtant remis dès le 1er avril à la coordination des CHSCT de FTV majoritairement cgt mais qui n'a été révélé que le 6 mai dernier par l'Express.fr  qui rendait publique cette analyse sans appel de 156 pages décrivant la catastrophique situation qui est devenue l'invraisemblable quotidien que quelques 11.000 femmes et hommes subissent en permanence depuis l'été 2010.

L'entreprise est en train de CREVER....nombreux sont ceux qui ont écrit sur cette MORT programmée de la télé publique qui, si rien n'est fait, représentera l'un des plus grand gâchis de ces dernières années dont tous ceux qui savaient et pouvaient seront tenus pour responsables de n'avoir rien fait pour la sauver sous prétexte de ne "pas intervenir".

Il ne s'agit pas, ici, d'une intervention politique mais d'une intervention salvatrice au regard d'une entreprise en quasi situation de "mort clinique"....



Charlie Hebdo qui l'a bien compris écrit entre autres "Il y a « unanimité des agents de  France Télévisions sur la mauvaise ambiance  qui règne partout dans l’entreprise ». Avec un danger: « le manque de maîtrise globale du projet » de départs volontaires et « l’approximation des mesures d’accompagnement » risquent de conduire directement à «l’émergence de risques psycho-sociaux».
Des salariés souffrant de graves problèmes de santé, des AVC et des tentatives de suicide sont déjà régulièrement recensés, et cela risque d’empirer, à en croire le rapport. ...

Avant de conclure  "Y a-t-il un médecin à France Télévisions?"
Nul n'est besoin de rajouter aux quelques lignes du titre de Presse dont chacun trouvera l'intégralité en bas de post (*) qui démarre ainsi: "Non, ce n’est pas l’affaire judiciaire instruite par le juge Van Ruymbeke qui fiche le bourdon aux salariés de France Télévisions, avec ses premières mises en examen qui ont plutôt fait marrer dans les couloirs de la télé publique. Les causes profondes remontent à la réorganisation du groupe et à la complexité de sa mise en œuvre, après la loi de 2009 sur l’entreprise commune.
En plein plan de départs volontaires, accepté et signé fin avril par les syndicats, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du groupe a voulu faire le point sur l’état des troupes. Eh bien, le résultat n’est pas joli joli ! 

Charlie a décortiqué le rapport (lire ci-dessous) de 156 pages remis le 31 mars dernier par le cabinet Émergences, et dévoilé par L’Express sur son site. Avec son plan de départs, France Télévisions espère
se débarrasser de 361 salariés et économiser 30 millions d’euros par an.

Faut dire que, à lire ce rapport, la réorganisation du groupe a autant généré de la « confusion » que des « glissements de pouvoir » : apparition de nouvelles strates hiérarchiques, centralisation de la planification, perte d’autonomie de certaines directions, volonté de standardiser des fonctionnements se heurtant aux pratiques de terrain… Moins de chargés de production en interne, plus d’externalisation : de quoi créer des situations curieuses, car si l’externalisation n’engendre « pas systématiquement  une sous-activité des équipes techniques », ces dernières « peuvent être sollicitées par ces prestataires qui utilisent leurs ressources, les mettant ainsi en situation de prestation ». En résumé, les salariés permanents se muent ainsi en prestataires des prestataires extérieurs…
Le pire, c’est peut-être la sous-charge de travail, mal gérée, mal anticipée, qui semble s’être répandue, notamment dans les métiers les plus techniques de France Télévisions (opérateurs de prise de son et de vues, documentalistes, peintres, réalisateurs d’antenne), instillant ennui, angoisse, sentiment d’inutilité et, au final, précarisation chez les salariés concernés.

« Le fait qu’on n’a pas grand-chose à faire me fait dire qu’on ne sert pas à grand chose  », a ainsi répondu un salarié aux  enquêteurs du cabinet d’audit. S’est ainsi  développé le sentiment du « bouche-trou » invisible vécu par des salariés, souvent  dégoûtés par une mobilité interne particulièrement lourde à mettre en oeuvre et une absence de communication. 
Quant aux placards, leur nombre important a poussé les auditeurs à y revenir longuement dans leur rapport " ( * lire extrait et article ci-dessous).

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