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lundi 20 octobre 2014

Eric Scherer le néo "stratège numérique" de Patino, se ridiculise comme il ridiculise France Télé en traitant NETFLIX de "nouveaux barbares" !

Eric Scherer que Patino son copain de Sciences Po  nommait en 2011 comme « directeur de la prospective, de la stratégie numérique et des relations internationales liées aux nouveaux médias à France Télévisions » ridiculise France Télé au MIPCOM.

Dans un article du site « digitaltveurope.net » intitulé « 4K can help TV take on “the new barbarians” says France Télévisions »  que la blog CGC Média a traduit pour ses lecteurs « Pour France Télévisions, la 4K peut aider la télé à prendre le pas sur «les nouveaux barbares» », Éric Scherer non seulement se ridiculise lui-même mais ridiculise cette pauvre télé publique qui n’en avait guère besoin.
Les « new barbarians », en français dans le texte les «néo-barbares ou nouveaux barbares» dont parle Scherer devant un parterre de journalistes au MIPCOM c’est NETFLIX.
Extrait de cette invraisemblable attaque contre NETFLIX le géant américain de la vidéo en streaming qui organisait, il y a quelques semaines, à l’issue de a journée de lancement en France une soirée en grande pompe le long de la Seine dans une boîte branchée de la rive gauche, en l'occurrence « Le Faust », située sous le pont Alexandre III (VIIe)....à laquelle s’est pressé le tout Paris notamment dans le millier d’invités sur place, le numéro deux de Pflimlin:  celui justement qui a recruté Scherer, Patino.


Le blog CGC Média pour vous permettre de découvrir l’ambiance, vous propose en bas de post, l’article du JDD qui détaille cette soirée. (*)

Revenons pour le moment aux élucubrations de Scherer…voici ce qu’il déclare :

« France Télévisions en tant que diffuseur est en train de voir comment la 4K  peut être une couverture contre l'avancée des «nouveaux barbares» - ce qui signifie des gens comme Netflix et YouTube - et "toute cette nouvelle génération qui  filme 4K pour YouTube". »

Scherer d’ajouter : « France Télévisions va tester, à la fin de cette année, une nouveau offre de « Push VOD » après avoir déjà expérimenté le format, par exemple à Roland-Garros. France Télévisions a déjà également testé de manière limitée la technologie « Push VOD » le HbbTV » qui pourront porter portera sur le téléchargement de contenu dans les périodes calmes - par exemple, la nuit - lorsque la demande de bande passante est moindre »

Scherer affirme aussi « Nous ne sommes pas encore prêts à lancer une chaîne 4K mais nous allons tester tout cela sur des plateformes IP…"Le principal problème est de convaincre nos décideurs [l’État-actionnaire donc, ndlr]  parce que c'est cher et qu’il n'y a pas encore de contenu. Nous devons les convaincre que ça n’a rien à voir avec la 3D. La 4K [ultra HD, ndlr] est beaucoup plus porteuse que la 3D parce que les consommateurs veulent tirer le meilleur parti de leurs équipements qui se développe de plus en plus. " La 4K c’est différent"Chaque ordinateur portable dispose déjà d'un écran rétinien. Le nouvel iMac sera en 5K. Tout cela va à une vitesse folle et face à une telle 'accélération,  nous devons être prêts ».

Enfin il conclut en prédisant l’avènement de « Deux chaînes linéaires en 4K dans les 5 ans en France….quant aux coûts de production des contenus 4K qui sont aujourd’hui environ de 30% à 40% plus élevés que la HD (généralement plus proches de 30%), ils baisseront évidemment et ne sont dus pour l’heure qu’aux coûts de post-production 4K nettement plus élevés en raison du temps qu'il faut pour l’instant à leur réalisation »  

Ce qu’oublie probablement Scherer dans ses « prédictions » c’est que France Télé n'est passé à la HD tout au plus que pour 20% de ses programmes, alors que NETFLIX a lancé par exemple la célèbre série "House of Cards" en 4K depuis le printemps.
Piètre tribune d’Éric Scherer qui trouvant à-propos de tacler NETFLIX au MIPCOM les traitant de "néo-barbares" assène que « la riposte ne passera que par la 4K (ultra HD) »

Les barbares de NETFLIX apprécieront !!!! 
Ils doivent d'ailleurs déjà avoir une petite idée de ce que France Télé représente dans le PAF au niveau des écrans publicitaires qu'ils ont réservés sur TF1 et les chaines de la TNT !
Scherer a juste oublié que la barbarie à souvent rimé par le passé avec pillage et archaïsme.
Une définition qui ne s'applique pas vraiment à NETFLIX mais à l’évidence, à de pseudo-visionnaires restés coincés dans les paradigmes de 1990 et qui piochent allègrement dans le portefeuille des français. (Tessier tançant Pflimlin au colloque du CSA, le 2 octobre dernier, en indiquant que depuis son arrivée "il n' y avait que la redevance qui avait augmenté")
Quant à l’actionnaire qui ne comprend décidément rien à rien pour certains, il devrait se rappeler des termes mêmes du  COM signé par Pflimlin qui « prévoyait 15 M€ /an pour le passage en HD de France 5 à partir de 2013 avec la montée progressive du parc de caméras, de tables de montages et autres régies pour  une autre quinzaine de millions par an »….

Entre-temps Ajdari et Lacroix sont passés par là et ont stoppé la HD pour limiter les pertes opérationnelles. Lacroix peut bien menacer sur France Inter « de revoir le périmètre des missions du COM »…il l'a déjà fait.


(*)  Découvrez l'article du JDD

On y était... à la soirée Netflix
COULISSES - Le géant américain de la vidéo en streaming clôturait sa journée de lancement en France, lundi, par une soirée en grande pompe le long de la Seine. Le JDD vous raconte.
               
Lancement de Netflix
   
 
Le tapis rouge, les robes strass et paillettes, le champagne, une boîte branchée de la rive gauche, en l'occurence le Faust, située sous le pont Alexandre III (VIIe).... La soirée Netflix, c'est un peu le festival de Cannes au mois de septembre.

Dès 20 heures, les invités se pressent à l'entrée - le staff attendait jusqu'à 1.000 personnes - consciencieusement assurée par des hôtesses vêtues de rouge (la couleur de Netflix) et munies d'un iPad (on vient de la Silicon Valley, tout de même). Sur le pont, les badauds s'interrogent, prennent des photos. À l'intérieur, beaucoup de producteurs, des membres du CSA, des représentants de TF1 et de France Télévisions, des journalistes, des anciens conseillers ministériels...

Hot-dogs, selfies et robes du soir

On croise aussi l'animateur Nagui et l'humoriste Sophia Aram entre deux stands de hot-dogs, de milk-shakes, de frites et de cup-cakes (en mini-portion, on est à Paris, pas en Californie). On se presse au photo-call où chacun peut se faire photographier avec une pancarte Netflix immatriculée 15.09.2014, un petit côté Prison Break en robe du soir. On drague en demandant : "Bonjour Mademoiselle, vous n'auriez pas un peu de sang américain dans vos veines, vous?"

Les grands patrons de Netflix (Reed Hastings, Ted Sarandos, Neil Hunt...) font une courte apparition à côté des acteurs de la série phare Orange is the New Black. Les selfies crépitent. Mais la nuit, pour eux, sera courte : tout le staff enchaîne mardi avec le lancement de Netflix en Allemagne, même discours et même programme...

Les champions de l'exception culturelle "à la soupe"

Au bar, une employée de la boite de production Shine s'enthousiasme : "On est très content de l'arrivée de Netflix, ça va bousculer le marché, on va distribuer, peut-être produire pour eux.... Ça ne peut que faire du bien!" Les discussions tournent autour du prochain opérateur qui signera avec l'Américain pour diffuser le service sur sa box, après Bouygues. Orange, SFR, Free ? Les journalistes prennent les paris.

Au bar, toujours, les plus ingrats dénigrent : "A 22h30, il n'y a plus personne.... C'est triste et plat, je n'ai jamais vu ça. Peut-être que c'est à l'américaine, tu viens tôt et tu pars tôt?" Les plus inspirés philosophent : "En fait, y'a que des gens de gauche qui font croire qu'ils sont de droite pour récupérer des contrats..." Sur Twitter, l'ancien patron d'Orange Didier Lombard résume : "Ne dites pas à tous ces champions de l'exception culturelle qu'ils sont allés à la soupe : hier, c'était champagne chez Netflix."

Toujours cabotin, le président de la SCAD, Pascal Rogard, ne résiste pas, lui non plus, à la tentation d'un bon mot sur le réseau social : "Bientôt le plaisir de retrouver à la soirée des 30 ans de Canal + les mêmes têtes que ce soir pour le lancement de Netflix." Les quelque mille invités sont tous repartis avec un Pass VIP pour un abonnement d'un an gratuit à Netflix, plus deux abonnements de six mois. Les plus ingrats (encore eux!) préviennent déjà : "J'espère qu'on aura la même chose pour CanalPlay..."

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