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vendredi 21 mars 2014

BURNOUT ! Les salariés de France Télévisions craquent les uns après les autres


BURNOUT !

Les salariés de France Télévisions craquent les uns après les autres


La plupart des services de France Télévisions voient un nombre grandissant de salariés en souffrance.  Découragement, sentiment d’injustice, déprime, dépression, maladie.  Nous observons tous autour de nous le développement de telles situations. Cela n’est pas dû au hasard. Chaque histoire de ces salariés en danger permet aisément de détecter les causes de leur état. Elles ont pratiquement toutes pour origine les conséquences de la catastrophique réforme qui a vu la mise en place d’une société unique. Énumérons-les.        

REPOSITIONNEMENTS

C’est la première cause de mal-être. Imposés arbitrairement de par la société unique, les repositionnements ont vu des centaines de salariés dépossédés des responsabilités qu’ils avaient depuis des années, se voyant personnellement remis en cause par leur hiérarchie après des années de bons et loyaux services. (plus de 4.000 collaborateurs hors journalistes ont contesté leur « transposition »)

MANAGEMENT

Pour imposer la réorganisation en cours mise opportunément sur le dos de la société unique (alors même que c’est la direction qui a dénoncé unilatéralement la Convention Collective en vigueur depuis 1984), les différentes directions ont développé un management clairement axé sur la déstabilisation individuelle. Visant, d’une part à détruire la culture d’entreprise des chaînes (alors que Pflimlin avait prôné, notamment lors de  son audition devant les CSA,  son évidente nécessité), d’autre part, à imposer aux salariés « leur repositionnement » en les épuisant psychologiquement. 

EXTERNALISATION 

L’externalisation de pans entiers de services voire de services entiers de l’entreprise n’a pas cessé ces dernières années. Il s’agit évidemment, ni plus ni moins, d’une privatisation rampante, par morceaux de la télévision publique comme l’avait connue en son temps, là encore France Télécom, au nom de soi-disant économies. 
Concrètement, des salariés très qualifiés et très expérimentés voyaient leur activité remise en cause partiellement ou totalement, leur hiérarchie leur faisant sciemment sentir qu’ils étaient devenus inutiles ou qu’ils sont trop payés pour ce qu’il leur restait à faire ! Bonjour le respect de l’être humain, de son travail, de son professionnalisme et de son ancienneté dans l’entreprise !

DÉSORGANISATION

C’est la conséquence partout constatée de la mise en place de ces plans aux forceps pour arriver à donner une existence à la société unique.  Les salariés ne parviennent plus à effectuer normalement leur travail. Essentiellement parce que la transmission des savoirs et les procédures inhérente aux métiers sont battues en brèche par les repositionnements. Et parce que l’empilement hiérarchique de la société unique paralyse la dynamique, la plasticité et la proximité indispensables à la production télévisuelle.

                                                                                                                                        
PRÉCARITÉ

Précarité dans l’activité, en premier lieu pour les intermittents touchés de plein fouet mais également pour nombre de permanents repositionnés.
Précarité aussi dans la rémunération : les négociations en cours, les repositionnements et la mise en place d’un nouveau logiciel de paie ont bon dos pour expliquer des « erreurs », des « oublis » d’éléments de rémunération.  Voilà deux mois (beaucoup plus pour les intermittents) que de nombreux salariés sont pénalisés financièrement avec de graves conséquences dans leur vie personnelle.


L’état de santé général des salariés de France Télévisions est anormalement préoccupant et  cela n’est effectivement pas un hasard au regard de ce qui précède.
Il constitue la conséquence la plus grave de la réforme de 2007. Ni les dirigeants de France Télévisions, ni l’État ne peuvent l’ignorer.

Non seulement cette politique de déstructuration de l’entreprise qui passe par une externalisation à outrance doit, non seulement cesser mais doit s’inverser, c'est-à-dire ramener au sein de la TV publique des activités cédées au privé.

Même chose pour les fusions de services débouchant sur la mise en concurrence de salariés, la perte des savoirs, la bureaucratie opaque et le management déshumanisé.

Enfin, c’est l’architecture même de la société unique France Télévisions, bureaucratique ET « ORTFisée » qui doit être revue.

Mais pour commencer à réparer les dégâts humains, il faudra revoir totalement la gestion des ressources humaines et remettre en place les conditions du dialogue social totalement inexistant à France Télé.





jeudi 20 mars 2014

Le délégué central fo à France Télé se présente comme journaliste aux élections municipales mais pas comme délégué syndical. Un comble!

Le délégué central fo à France Télé se présente comme journaliste aux élections municipales mais pas comme délégué syndical. Un comble !
Depuis quelques jours le blog CGC Média est destinataire de mails indiquant la candidature du délégué central fo à France Télévisions aux élections municipales de 2014. L’intéressé dans sa fiche signalétique facilement consultable sur le site « Vivons Brumath » où il fait campagne pour la mairie (voir ci-après), fait état de sa qualité professionnelle de journaliste.


Voici le début de son texte de présentation :
« Vial Eric
43 ans
Marié
3 enfants
Journaliste
Membre d’une association de parents d’élèves et ancien président de cette même association entre 2005 et 2006.
Ancien entraineur de football des poussins à l’ASS de Strasbourg, puis arbitre de football.
Membre de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Brumath et des environs
Catéchèse pour les enfants de Brumath.
Membre des Amis de la Grotte St-Vit de Saverne qui vise à rénover le lieu de pèlerinage».



Journaliste avez-vous dit ? Ah bon !!!!!

Sachant que pour avoir la carte de Presse dont l’employeur demande du reste l’obtention, il faut au moins que la rémunération ès qualité soit à hauteur de 70% !

Le blog CGC Média dans le souci de transparence que prône Vial, a mené l’enquête.

Sur l’organigramme France 3 régional, point de positionnement en tant que journaliste !!!!





Vial n’apparaît pas non plus dans la liste des salariés journalistes transposés dans le cadre du nouvel accord en vigueur à FTV mais dans la liste des autres personnels non-journalistes (ci-après). Surprenant, non !?





Quant à son mandat de permanent syndical fo à France Télé, où figure-t-il dans ces quelques lignes de présentation ?

Nul part évidemment et pour cause, il viole avec cette candidature les statuts fo qu’il est censé respecter et dont voici le préambule :

"Les Syndicats Force Ouvrière, réunis en Congrès National Constitutif de leur Confédération Générale du Travail, affirment solennellement leur indépendance absolue à l’égard du patronat, des gouvernements, des partis, groupements ou rassemblements politiques, des sectes philosophiques et, de façon générale, leur irréductible opposition à toute influence extérieure au mouvement syndical.

Ils rappellent l’impérieuse nécessité, pour le syndicalisme, de se déterminer lui-même à l’endroit de tous problèmes de sa compétence dont il juge utile de se saisir ce qui implique qu’il ait la pleine maîtrise de sa structure, de son administration et de ses actes, sur le plan revendicatif et gestionnaire, selon l’esprit ayant inspiré en 1906, le Congrès Confédéral d’Amiens.

Considérant que le syndicalisme ouvrier ne doit pas lier son destin à celui de l’État, ni s’associer à des groupements politiques quelconques, dont l’objectif est la conquête de cet État et l’affermissement de ses privilèges, l’organisation syndicale réalisera son programme et ses perspectives en toute indépendance."

L’indépendance absolue à l’égard du patronat, lorsqu’en deuxième de liste et quatrième de liste, figurent deux responsables DRH (Gestionnaire en ressources humaines et DRH adjointe), c’est quand même assez cocasse !

Cerise sur le gâteau, la profession de foi du délégué fo qui prône « transparence et démocratie »et dont voici également un extrait :

« Je m'engage pour réveiller la ville, offrir une alternative après 30 ans de gestion continue et mettre mes compétences et mon expérience au service des Brumathois.
Je veux placer cette élection sur un vrai principe de démocratie: projet contre projet, personne contre personne.
Vous avez le choix et c’est à vous de décider: quel maire pour la ville ? Quelle liste est capable de faire passer à Brumath un nouveau cap? Qui peut améliorer votre qualité de vie?
J'ai réuni une équipe dynamique et entreprenante. Une équipe qui incarne le renouveau et l’envie d’aller vers l’avant, une équipe composée de véritables spécialistes. Ils sont chacun reconnus professionnellement dans leur domaine de compétence. »

La démocratie, celle que met en avant Eric Vial, exige non le respect des valeurs républicaines mais surtout, au titre de la transparence, l’entière vérité aux concitoyens dont il sollicite les suffrages.

Si« l’ami de la Grotte » et délégué fo est journaliste à France Télé, alors il lui sera aisé de fournir son numéro de carte de Presse pour 2014.

Le blog CGC Média l’attend avec impatience comme les électeurs de Brumath d’ailleurs qui ont le droit de savoir…
Si tel n’était pas le cas, Eric Vial sur le vrai principe de démocratie qu’il affiche, n’aura d’autre choix que démissionner de tous ses mandats syndicaux pour s’être vanté  à la veille d'une élection d’une identité professionnelle qui ne serait donc pas la bonne.








Qui pour l’INA… le conseiller audiovisuel d’Aurélie Filippetti ou le conseiller communication de François Hollande ?

Qui pour l’INA… le conseiller audiovisuel d’Aurélie Filippetti  ou le conseiller communication de François Hollande ?

Kim Pham, actuel conseiller auprèsd'Aurélie Filippetti la ministre de la Culture et de la Communication,  ex directeur général adjoint à France Télévisionschargé de la gestion et de la réorganisation sous Carolis et Cuier mais égalementsous Pflmimlin et Ajdari, serait aussi sur les rangs.

Il y  quelques jours, « Le Figaro » indiquait déjà «Le conseiller en communication de Hollande, qui n'a jamais trouvé sa place à l'Élysée, cherche à quitter la présidence. Il s'est vu rétrograder dans l'organigramme: de coordinateur de la communication présidentielle, il est devenu responsable de la stratégie Internet. Sérillon, qui rêvait de la présidence de Radio France, confiée à Mathieu Gallet, est sur les rangs pour remplacer ce dernier à la tête de l'Institut national de l'audiovisuel (INA). »

mercredi 19 mars 2014

Après Elkabbach, d’autres voix s’élèvent en plus du blog CGC Média pour demander la démission de Pflimlin et son équipe.

Rienà part peut-être reprendre les propos tenus par Pflimlin, entre autres, àThomas Sotto sur Europe 1 le 27 janvier dernier avant les J.O. d’hiver : « L’émission pour tous, la quotidienne de Laurent Ruquier sur France 2, est une émission qui a bien démarré, qui a un concept nouveau, avec notamment l'interaction avec le public, et Laurent est un grand professionnel, en qui j'ai toute confiance …ça va marcher [...]. On est une maison dans laquelle on laisse aux émissions le temps de s'installer. Regardez Plus belle la vie qui a été critiquée pendant six mois et qui est devenue un grand succès. Regardez Midi en France... Donc nous allons évidemment laisser à Laurent Ruquier le temps de s'installer.»
Niveau crédibilité, c’est impressionnant !  
Tout comme du reste s’agissant du remplaçant de Vilamitjana à la  direction des programmes de France 2, Thierry Thuillier qui pour « imposer sa marque » arrêtait le « JITVB » de Sophia Aram pour tout miser sur le tandem Ruquier/Barma ; On allait voir ce qu’on allait voir…ben on a vu !
Quant à l’analyse à laquelle se livre le journaliste qui avant de tenter d’apporter des éléments de réponse, commence tout d’abord par une série d’interrogations toutes aussi légitimes les unes que les autres : «  Après Sophia Aram, Laurent Ruquier est éjecté de l'avant vingt heures de France 2 avec "L'Émission pour tous". Deux échecs d'audience majeurs en six mois sur la chaîne publique : les dirigeants sont-ils en train de couler France télévisions ? Que peuvent le CSA et le gouvernement ? », elle est sans appel.
Le blog CGC Média vous propos de la découvrir ci-après: 
« La logique industrielle a transformé "L'Émission pour tous" en démission pour tous. Laurent Ruquier sur France 2 en acces, c'est fini. La chaîne publique jette l'éponge. De même qu'il existe désormais en politique l'expression "faire une Leonarda", il existera en télévision "faire une Sophia Aram". 
Dans un cas, on transforme en plomb médiatique de l'or politique, dans l'autre, on métamorphose en catastrophe industrielle un animateur à succès, qu'il soit valeur en devenir ou professionnel confirmé. 
Le directeur des programmes de France 2, Thierry Thuillier, avait tout misé sur le tandem Laurent Ruquier/Catherine Barma. Il les avait contraint à bricoler en quelques semaines une émission sans concept, fourre-tout, incohérente et sans identité, le tout en s'attaquant au marché embouteillé des talk-shows de l'avant 20 heures qui, au surplus, ne mobilise que 30% des téléspectateurs de la case. Cette Académie des neuf de l'actualité, desservie par une erreur d'analyse majeure quant au rapport des forces en présence, ne pouvait pas s'imposer. 
L'échec était prévisible, il était même prévu. 
Le « All in » de Thierry Thuillier et France 2, coup de poker reposait sur un bluff, soutenu par une paire de deux. Face au brelan de Caunes/Aphatie/Trapenard sur Canal + et surtout face au full par les as Verdez et Lemoine d'Hanouna sur D8, c'était trop peu. 
Cette démission pour tous va inévitablement lancer le nécessaire débat sur l'état des lieux à France télévisions. 
À ce niveau d'exigence, comment peut-on commettre deux erreurs de programmation majeures en moins de six mois, sur la case stratégique de la chaîne France 2, celle qui est censée assurer le maximum de rentrées publicitaires, d'autant que les mauvaises audiences se cumulent sur France dès 16h30 ? 
Comment s'étonner alors qu'in fine, en bout de chaîne d'audience, le 20h de David Pujadas (déjà handicapé par un présentateur qui ne correspond plus aux attentes des Français, anxiogène et clivant, incarnation de ces élites arrogantes que les téléspectateurs ne supportent plus) en soit durement affecté ?
Beaucoup d'argent perdu car ces deux échecs ont un prix. Ils participent à la chute globale des recettes de publicitaires. Ce manque à gagner s'ajoute, par exemple, à celui engendré par le problème France 4, la chaîne des "nouvelles écritures" censée révolutionner la télévision de l'avenir et chère au numéro deux du groupe Bruno Patino.
Pour 2013, France 4 avait rapporté 10,43 millions d'euros de publicité. En 2014, la prévision serait de … 6,3 millions... Et 4 millions de perdus, encore... Qui s'additionneraient au reste...
Pour cette année 2014, France télévisions vise un objectif de 320 millions d'euros de recettes enfantées par la réclame. Cet objectif peut-il être tenu compte tenu des multiples erreurs de la présidence Pfimlin ? [la réponse est négative, cent fois, mille fois négative…FTV sera loin des 300M€. Le blog CGC Média publiera les chiffres cala miteux de mars 2014, ndlr]
La victoire modeste. Les responsables de France Télévisions en sont réduits, parfois, à tenter de faire passer des vessies pour des lanternes, en ayant recours à des artifices de communication.
En février de cette année, selon encore certains observateurs qui en ont fait part à l'auteur de ces lignes, les recettes publicitaires attendues au préalable auraient été volontairement sous-estimées, le prévisionnel 2014 correspondant au résultat 2013 (moins 5 millions par rapport aux projections officielles). Mais en 2013, il n'y avait pas de JO de Sotchi. En clair, la quinzaine sportive a permis à France télévisions de clamer victoire alors qu'en fait il ne s'agit que d'un petit tour de prestidigitation et de communication.
La vérité, c'est que si France télévisions affichait une part d'audience globale de 30% en 2013, la tendance 2014 (hors les J.O d'hiver) c'est de pencher pour un décrochage de 3 points... Or, à ce niveau, trois points, c'est un gouffre...
La Coupe du quoi ?
Et le pire est peut être à venir. En juin, TF1 diffusera la Coupe du monde de football, avec l'équipe de France redevenue attractive.
Les meilleurs spécialistes du secteur savent que M6 s'est déjà préparée à ce choc d'audience, anticipant son affaire, préparant ses munitions. À France télé, selon eux, c'est morne plaine. Rien ne se passe. Rien ne se prépare. En fin d'année, les plus optimistes de ces observateurs prévoient un manque à gagner de 10% (30 millions) et les plus pessimistes de 15% (45 millions). Ce n'est pas rien...
Car les ressources publicitaires du groupe sont en chute constante. En 2013, prévues à 340 millions, elles dépasseraient à peine les 320 millions. Le service public n'en finit pas de payer la lubie Sarkozy interdisant la publicité sur ses antennes après 20 heures.
Et que dire de la stratégie numérique de France Télévisions, qui coûte 90 millions d'euros par an avec des trafics faiblards et des recettes publicitaires plus que décevantes (0,5% des ressources totales) ?
Ces errements économiques sont le fruit d'une gestion des antennes, surtout de ce joyau de la télévision publique qu'est France 2, menée par des amateurs confirmés, des improvisateurs dangereux et des prestidigitateurs occasionnels. C'est que l'enjeu de ces accidents industriels qui s'accumulent est gigantesque. C'est tout le service public de la télévision qui s'enfonce dans l’œil d'un cyclone qui risque de tout emporter.
L'arbre Ruquier qui cache la forêt France TV
Des milliers d'emplois en jeu. Un patrimoine industriel en déshérence. Une ligne éditoriale sans projet. Une animation des antennes inexistantes. Des animateurs qui prennent en otage la direction de France Télé. L'argent public jeté par les fenêtres à grands coups de millions d'euros. Ce moment où l'on se demande si le CSA ne devrait pas se pencher sur la question essentielle de ce coup de barre permanent qu'est devenue la présidence Pflimlin : la compétence.
L'arbre Ruquier qui tombe, c'est la forêt France télévisions qui ne peut plus se cacher: cinq hauts dirigeants qui ne travaillent pas ensemble. Cent cadres dirigeants qui attendent qu'il se passe quelque chose. Huit cents cadres abandonnés à eux mêmes. Des milliers de salariés en souffrance. Et le CSA et le gouvernement socialiste qui, un jour, seront bien obligés de faire quelque chose. S'il est encore temps.
"Faire une Leonarda", ça se paye cash en politique, mais "faire une Sophia Aram" ne se paye pas à la télévision publique. Pour combien de temps encore ? »

Pujadas, pas la grande "classe"....affaires tout de même d'économies!

Le blog CGC Média vient de prendre connaissance de l'artilce du Canard enchaîné de ce mercredi 19 mars sur la "délégation d'une vingtaine de personnes" de France 2 partie en Ukraine pour sa "spéciale Crimée".
 
Le palmipède révèle que si "les équipes de tournage ont été priées de rejoindre la classe éco, en revanche, Pujadas, son assistante, sa rédactice en chef et Alain Lardière [directeur des reportages et des moyens de l'information des rédactions nationales de France télévisions] , ont pris eux la direction de la classe affaires ".
 
Pujadas et ses heureux compagnons de vol n'ont certes pas eu droit à la grande classe "La Première" mais la classe "affaires" tout de même, ce qui n'est effectivement pas la classe "éco" réservée à la technique...Pas le mêmes valeurs!
 
La conclusion, le blog CGC Média la laisse bien volontiers au Canard en cette période de soi-disant économies à France Télévisons sur fond de plan de départs (361 postes supprimés) : "Les économies, à France 2, c'est un métier"  
 

mardi 18 mars 2014

Patino le numéro 2 de Pflimlin, précipite France 4 dans le mur tout comme France Télé.

Il ne décolère pas Patino après la publication des deux articles au vitriol publiés suite au déjeuner que ce dernier a eu avec l'Association des Journalistes Médias (AJM) début mars.
 
Le Figaro tout d’abord qui titre sur la soi-disant nouvelle grille de programmes qu’il présente «France 4 : entre recyclage et programmes décalés » mais aussi Ozap qui écrit « Le reformatage de France 4 sera "graduel" ».
 
Les deux média soulignent d’une même voix le non évènement que constitue « la présentation » de cette pseudo nouvelle grille qui aurait dû débuter en janvier et ensuite en mars mais qui n’a toujours pas démarré. Ils mettent également en avant les contradictions de Patino qui dit à présent vouloir « repositionner France 4 progressivement jusqu'à l'été 2014 » tout en mettant finalement à comme le rappelait le blog CGC Média dans un récent post «Sandrine Roustan virée finalement pour avoir eu raison ! », le travail à 80- 90% de programmation de cette dernière.
 
Eh oui, France 4 ne lancera pas grand-chose ….Les seules marques qui seront à l'antenne en mars seront celles lancées en 2013 par Sandrine Roustan virée par Patino. Le Figaro enfonce le clou en précisant « la grille de programmes qui devrait être mise en place à partir du 31 mars et dont Le Figaro a pu prendre connaissance, c'est plutôt faire du neuf avec du vieux. » ….et d’énumérer comme l’avait du reste fait le blog CGC Média, documents à l’appui, les rediffs (souvent des années 90) : « Les Tortues Ninja, le Marsupilami, Titeuf, Les Dalton, Code Lyoko et autres qui font déjà partie des 1.000 heures d'animation que propose annuellement la chaîne. Idem pour les séries Doctor Who, Lois & Clark ou Sherlock. Quant aux nouveautés, elles se résument en réalité à des rediffusions. En témoigne l'arrivée du magazine de France 3 «C'est pas Sorcier», à raison de quatre numéros chaque jour. Les Lapins crétins [un titre qui en dit long, ndlr] autre marque jeunesse phare de France 3, débarqueront tous les jours de la semaine en fin de journée sur France 4. Preuve encore que le robinet à rediffusions est grand ouvert, plusieurs épisodes de la sitcom Un gars, une fille seront programmés quotidiennement. Un comble: d'abord sur France 2 entre 1999 et 2003, le programme avait déjà été rediffusé sur France 4 de 2007 à 2009, avant d'alimenter les chaînes du groupe M6: Téva, M6, Paris Première et W9. »

A quand Patino à la présidence de l’INA pour remplacer Mathieu Gallet avec sa transformation de France 4 chaîne d’archives d’émissions  pour la jeunesse ?
 
Le Figaro va même jusqu’à parler de « grand écart » dans l’exercice de contorsionniste de Patino qui parle aujourd’hui de une «formule revisitée», en indiquant «on est encore loin de la politique culturelle ambitieuse en faveur de la jeunesse évoquée par la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, lors de ses vœux en janvier.»
 
Ozap pour sa part, raille les revirements de Patino qui maintenant se refuse de parler de "chaîne laboratoire" après n’avoir eu pourtant que cette formule à la bouche. "Les laboratoires n'intéressent que ceux qui y travaillent. Et parler de chaîne réservée à l'innovation pourrait laisser croire qu'il n'y a pas d'innovation sur les autres chaînes, ce qui est faux" trouvait-il utile d’ajouter, se décrédibilisant un peu plus encore au passage.
 

Il convient de rappeler, qu’en février dernier, les fanfaronnades de Patino "vous allez vous ce que vous allez voir"…. "je vais faire de France 4 la télé de demain… Jeunesse en journée et Nouvelles écritures le soir avec une tendance laboratoire et des émissions éducatives »…. "Une chaine hybride du jamais vu"….La chaine « de la génération Millénium » !!!!
 
«Un Zorro à la tête de France Télévisions » pouvait-on même lire sur la toile. De la poudre aux yeux, du blablabla, de quoi attraper le four rire si la situation n’était pas aujourd’hui si dramatique et si France 4 n’avait chuté en audience au point d’atteindre le niveau de la marge d’erreur autour de 1% !
 
Pour ce qui est des formules, Patino il s'y entend:
"France 4 va développer une offre jeunesse sur tous les écrans et proposer des programmes qui réinventent notre façon de faire de la télévision…en adoptant un ton irrévérencieux et complice, un esprit de contrebande et le goût du détournement" comme cela est écrit dans un document présenté le 14 février lors du dernier conseil d'administration de FTV, ne trompe personne ! Pas plus que ce énième virage à 180°.

Pour « le ton irrévérencieux » les téléspectateurs sont servis …avec du trash, en veux-tu, en voilà. La série « Black Mirror » d’une rare violence, achetée par la toute nouvelle équipe de France 4 - seule acquisition qu’elle ait décidée – commence par un épisode à la signalétique obligatoire « interdit moins de 16 ans » avec des images pouvant heurter le jeune public ?! En effet, dans son premier épisode avec une « intrigue » tournant autour de la ZOOPHILIE...Un homme se fait « prendre» par un cochon....

Sur une chaine JEUNESSE qui plus est du Service Public, c’est top, non ?!

Et tout cela au moment où «BBC3, la France 4 britannique, a annoncé sa disparition en 2015 » : « Les britanniques ne donnent pas dans les sentiments ! La BBC a décidé de supprimer, l'année prochaine, BBC3, sa chaîne jeunesse, l'équivalent de France 4 pour France Télévisions…. »

Dernière en date, Patino assisté de Tiphaine de Raguenel et Boris Razon, respectivement spécialiste des activités jeunesse et des "nouvelles écritures web" du groupe, nommés par lui-même fin octobre 2013, auraient même prévu de mettre à l’antenne en prime-time (c’est à dire en dès 20h45 environ des images de « Slow TV ». Quésako la «Slow TV» ?

C’est un concept norvégien qui consiste à diffuser en continu des heures entières, 8, 9 voire plus, beaucoup plus, des d'images de paysages, de tricot ou de pêche, en prime time, ou encore le voyage au très long cours d'un paquebot le long des fjords ou un feu de bois qui crépite.

Voila les dernières trouvailles de Patino et ses acolytes pour dépenser l’argent du contribuable français sur des images achetées à Oslo. Lisez l’annonce de sur le mag « Toute la télé » du 18 mars « Tokyo Reverse : la première slow TV pendant 9h sur France 4 »

« Pour amener son offre jeunesse, France 4 a prévu une soirée hypnotique à partir de 20h45 ce lundi 31 mars. Pendant neuf heures, le phénomène de slow made débarquera en France avec Tokyo Reverse, faisant figure de première Slow TV.

Sur fond d’une musique éclectique, un personnage déambulera dans les rues de Tokyo, face caméra et dans un mouvement constant et fluide. Pour créer un effet de décalage, le monde environnant fonctionnera à contre-courant de cet anonyme perdu dans l’immensité de la ville : un jogger courra à reculons, un oiseau volera à l’envers, les voitures rouleront en marche-arrière.

Pour ce faire, les séquences sont captées dans le sens inverse de leur diffusion. Une chorégraphie inversée a été nécessaire pour restituer le naturel du personnage dans sa démarche. Côté musique, commandée spécialement pour cette soirée, le pianiste et compositeur Francesco Tristano sera à pied d’œuvre pour jouer sur les images. Brandt Bauer Frick ou Pascal Schumacher viendront l’accompagner.

Cette coproduction France Télévisions et EDEN/Grégoire Olivereau est réalisée par SANDL (Simon Bouisson et Ludovic Zuili)…. »
 
Pitoyable….L’ambition culturelle pour la création jeunesse c’est certainement ça ???
 
L’Etat actionnaire comme le CSA sont, du reste, en droit de se demander comment sont utilisés les 2,8 milliards de la redevance et si Patino a bien compris son rôle à savoir : produire de nouveaux programmes pour enrichir l’offre de télé publique…en somme, le cœur de métier de France Télévisions.
 
C'est une catastrophe annoncée par tous les experts, les journalistes, les professionnels et aujourd’hui nombre de politique qui voient cette pauvre télé publique aller droit dans le mur et France 4 « servir de fusible » avec beaucoup, beaucoup d’argent jeté par les fenêtres 45 millions d’euros depuis 2 ans maintenant donc près de 100M€….L’argent de la redevance donc qui visiblement n’est pas un problème puisque c'est celui de la collectivité. Quel étrange objectif que de travailler à perte alors que le business plan d’origine de France 4 prévoyait un fonctionnement à l’équilibre ?
 
Ces mêmes professionnels avaient également annoncé la catastrophe France 2 mais voila Patino était le choix de Pflimlin…qu’il découvre la télé qui s’en souciait? Il a préféré ne pas les écouter. A les entendre, perdre de l'argent, perdre des téléspectateurs et à terme perdre une chaîne: France 4 dont il engage sciemment jour après jour le pronostic vital, ce serait même une stratégie assumée !!!!!
 
Une chose est sure, la télé publique avec des tels comportements et de tels errements, aura sûrement du mal à s'en remettre.


 

 




 
 

 


 




 
 







 
 

Les échecs à répétition de Patino.

Fin 2013, après la publication du classement des 100 meilleures audiences du PAF où TF1 en raflait 99 sur 100, France Télévisions a inondé les  rédactions d’un communiqué de presse propagande dont il a l’habitude « Audiences 2013, France Télévisions avec 30,3% de PdA entre 18h et 23h occupe le première place ».  
 
Le blog CGC Média dans un article intitulé « France Télévisions a déclassé Usain Bolt au 100m et trouvé des bras à la Vénus de Milo ! » a immédiatement relevé la supercherie et publié des éléments qui contredisent ces déclarations.
 
Pflimlin qui ne cesse revendiquer faussement le « leadership en matière d’indice de satisfaction des téléspectateurs ayant regardé les programmes du groupe » ne comprend-t-il pas que c’est justement l’audience, c’est-à-dire le nombre de téléspectateurs devant leur écran, qui est l’un des critères de satisfaction principaux sinon le premier.
 
Pflimlin a même cru bon,  d’ajouter dans ce bidonnage sans nom « Le rayonnement numérique du groupe s’est encore nettement accentué en 2013 avec de nouveaux records pour francetv info et la vidéo délinéarisée. » et d’enchérir «l’offre numérique de France Télévisions, est désormais au 8e rang des sites d’actualité les plus visités en France avec 5,6 millions de visiteurs uniques mensuels».
 
Cela est non seulement archi faux et le blog CGC Média en a fourni la preuve dans l’article précité (le « bébé » de Patino « francetv info » n’est ni dans le « top ten » ni même dans le« top 140 ») mais pire la satisfaction que met Pflimlin à toutes les sauces, n’est tout simplement pas au rendez-vous.
 
La encore, le constat est sans appel. Il se trouve dans la notation des applications de rediffusions des programmes des chaînes que Patino prétend avoir boosté dans le cadre de son « nouveau Pluzz ». 
 
France Télévisions en matière de satisfaction, n’obtient que deux étoiles : l'une des plus mauvaises notes !  

 

Et là, ce sont bien les internautes et autres utilisateurs numériques qui se prononcent, n’en déplaise à Patino !!!!!
 
La mystification n’a que trop duré et qu’il s’agisse des Programmes (notamment l’access de France 2 totalement sinistré) comme du Numérique donc, Patino que Pflimlin a parachuté numéro 2 en janvier 2013, aura échoué sur toute la ligne depuis son arrivée en 2010.