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jeudi 17 avril 2014

Un parfum de Piaf hier au CCE de France Télévisions… Ils sont arrivés se tenant par la main, l’air émerveillé de deux chérubins !

Un parfum de Piaf hier au CCE de France Télévisions… Ils sont arrivés se tenant par la main, l’air émerveillé de deux chérubins !

Ce mercredi 17 avril 2014, la direction de France Télé comme la cgt publient toutes deux, le soi-disant compte rendu de ce qui ce serait passés aux séances extraordinaires du Comité Central d’Entreprise l’avant-veille. 

 A part le refrain de la cgt pour lequel personne n’est plus dupe sur l’air de « La direction a montré une grande déloyauté, faisant mine de vouloir discuter tous les sujets alors qu’en réalité elle était décidée à ne modifier son projet qu’à la marge, refusant même de fournir aux experts toutes les informations nécessaires à leur mission. », les deux textes donnent l’impression d’un extraordinaire copié-collé qui permet de passer de l’un à l’autre sans problème. 

- Au cours de deux séances extraordinaires du CCE, les élus (cgt) ont rendu des avis sur les projets d’accords collectifs portant sur le plan de départs volontaires (PDV) et sur les mesures unilatérales applicables à défaut d’accord….

Après avoir entendu le rapport de l’expert (Sécafi) les seuls élus cgt, se sont prononcés sur le projet d'accord ainsi que sur le texte unilatéral que la direction appliquera en cas de non signature de l'accord. Les élus (cgt) ont émis un avis négatif sur les deux projets d’accords présentés. [il est particulièrement invraisemblable d’émettre un avis sur un texte unilatéral qui comme son nom l’indique, n’en justifie pas !!!!]

Il est curieux de constater que les élus de 3 syndicats CFDT, SNJ et SNPCA-CGC n'ont pas pris part au vote[Cela n’a rien de curieux puisque les 3 organisations syndicales contestent en Justice les dispositions du Plan soi-disant de Départs volontaires]

Après les avis négatifs des élus (cgt) et afin d’éviter l’application de mesures unilatérales moins favorables pour les salariés, la direction a proposé un accord modifié actant les avancées obtenues au profit des salariés au cours des négociations et permettant aux organisations syndicales de réaffirmer leur opposition au principe même du plan de départs volontaires.
Cet accord sera soumis à leur signature le 30 avril à l’issue du processus d’information-consultation des comités d’établissement. [Ça c’est du lourd !!!! La direction va proposer le 30 avril la signature d’un nouvel accord qui permettrait aux organisations syndicales de réaffirmer leur opposition au principe même du PDV ....Comme si les syndicats avaient besoin d’un accord pour réaffirmer leur opposition au Plan !!!!]

Le 30 avril donc,  la direction qui mettra le texte de l'accord [le tout dernier donc] à la signature des organisations syndicales, en cas de non signature, avisera. Elle devrait à défaut d'accord, adresser un courrier à la DIRECCTE et voir si cette dernière  [après sa lettre de 8 pages pourtant assez claire ]  homologue le plan…nonobstant la procédure de contestation que les 3 syndicats CFDT, SNJ et SNPCA-CGC qui n'ont pas pris part au vote, ont déposé !!!!!

La cgt de conclure…."en cohérence avec l'avis négatif des élus du CCE et de celui de l'IC-CHSCT, la CGT n'envisage pas de signer l'accord sur le PDV. !"

C’est drôle, un instant avec une telle littérature, il venait à l’esprit de beaucoup que la cgt  dans ses circonvolutions habituelles, avaient besoin de faire peur aux salariés et trouver un moyen de justifier quand même de sa signature par exemple en expliquant que le vote des élus n'angageait pas le syndicat...qui pouvait quand même signer !!!

Mais bon sang, c’est bien sûr….comment la cgt le pourrait-elle après la déclaration de son représentant au CCE  par ailleurs  membre de ses instances dirigeantes, qui a réaffirmé haut et fort que son syndicat la cgt s’associait évidemment au vote de ses élus?????

EXCLUSIF CGC MEDIA: Carolis en « négociation » pour devenir pdg de Capa faute pour Fabrice Larue d’avoir réussi à convaincre Marc-Olivier Fogiel !

EXCLUSIF CGC MEDIA: Carolis en « négociation » pour devenir pdg de Capa faute pour Fabrice Larue d’avoir réussi à convaincre  Marc-Olivier Fogiel !

Chacun se souvient, au tout début de l’année 2010, du rachat après 9 mois de négociations de l'agence Capa (la société de production créée 20 ans plus tôt par Hervé Chabalier) qui devenait une holding dénommée «Capa Développement», par la société d’investissement de Fabrice Larue.

Hervé Chabalier président et fondateur de Capa cédait alors 64% du capital qu’il détenait, à l'homme d'affaire Fabrice Larue président directeur général depuis 2008 de la société Telfrance qu’il avait également racheté et qui produit pour France 3, la série «Plus belle la vie».

Hervé Chabalier âgé à l’époque de 64 ans, avait souhaité rester président de la société et de ses cinq filiales: Capa presse, Capa Drama, Capa Entreprise, Capa production et Capa Cinéma (130 salariés et près de 250 emplois).

Quatre ans ayant passés et le poids des ans se faisant peut-être sentir pour celui qui préside toujours aux destinés de cet ensemble mais s’était donné 6 ans au maximum pour céder la place, la présidence de Capa avait semble-t-il été proposée  à Marc-Olivier Fogiel qui aurait décliné l’offre. (selon les informations du blog CGC Média)

Faute d’avoir réussi à convaincre Marc-Olivier Fogiel – comme dit l’adage : « faute de grive, on mangera du merle »Fabrice Larue se serait rabattu sur Carolis.

De discrètes négociations se seraient donc engagées entre le pdg de Telfrance et Carolis pour que ce dernier prenne la succession de Hervé Chabalier à la présidence de Capa !

Petit détail ou problème, c’est selon: Comment Carolis qui est le pdg de ses propres sociétés qui travaillent beaucoup pour ne pas dire vraiment beaucoup/beaucoup  pour France Télé, pourrait-il en rester le président et devenir le président de Capa ?????

A moins d’une fusion/absorption de l’ensemble des sociétés de Carolis par Capa…en voila une affaire qui serait bonne et juteuse pour l’intéressé !!!!!  

La question est donc posée…C’est probablement une telle perspective qui donne des idées à certains imaginant ainsi rejoindre au plus vite pour prendre y des responsabilités, la nouvelle structure !  

C’est peut-être ça le «Coup de booster » qu’évoquait à l’époque Hervé Chabalier en joutant « Capa a toujours gagné de l’argent mais jamais n’en a jamais suffisamment dégagé pour faire du gros développement. Là on se donne les moyens de le faire, notamment dans le numérique…. » 

La fusion/absorption par Capa de l’ensemble des boites de Carolis dont le processus comme les détails doivent à l’évidence ne pas s’ébruiter…Y capa en parler !

mercredi 16 avril 2014

François Rebsamen fraîchement promu « Ministre du Plan » par Pflimlin et ses fidèles alliés de la cgt !

François Rebsamen fraîchement promu  « Ministre du Plan » par Pflimlin et ses fidèles alliés de la cgt !

Hier, avait lieu à France Télévisions deux séances extraordinaires du CCE Comité Central d’Établissements où la direction et ses amis de la cgt se sont pris les pieds dans le tapis de manière spectaculaire. Depuis d’ailleurs « l’ambiance »  s’est quelque peu tendue et les relations entre ces deux là est plutôt à la brouille, la direction rejetant sur ses alliés syndicaux le cafouillage de dernière minute concernant le pseudo « Plan de Départs Volontaires » aujourd’hui irrattrapable qui contraint finalement Pflimlin à présenter un plan unilatéral de suppressions de postes.

Il était pourtant essentiel de parvenir à un accord avec la cgt qui valide depuis la période Carolis tout ce que la direction lui présente….seulement, voila, le scénario écrit à l’avance ne s’est pas déroulé comme il aurait dû !

Dire qu’il y a encore quelques jours, le « Ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social », adressait un courrier de 8 pages à Pflimlin lui indiquant entre autres qu’"En l'état des informations transmises, des dispositions envisagées en particulier, le PDV pourraient être contraire à des dispositions légales ou réglementaires et donc de nature à faire obstacle à la validation l'homologation de ce projet de plan de sauvegarde."

Le Ministre était alors Michel Sapin…aujourd’hui c’est François Rebsamen qui s’y colle et devient de fait « Ministre du Plan » à France Télé et par ricochet, le Gouvernement tout entier mais surtout l’État qui en est propriétaire à 100%.

François Rebsamen hérite de la patate chaude que « Pflimlin and co », lui balance…ça tombe bien depuis 1995 et Jean Arthuis, de Ministre du Développement économique et du Plan, il n’y en avait plus !

Le blog CGC Média va vous expliquer les étapes qui ont permis d’en arriver là :

- Mi 2013, Pflimlin annonçait à la Presse un plan collectif de suppression de postes basé (soi-disant) sur le volontariat et des impératifs économiques….un chiffre se situant alors entre 500 et 1.000.
 
- Octobre 2013, Pflimlin présentait officiellement son (soi-disant) Plan au CCE dans une première réunion d’information/consultation….Il convient de préciser que légalement, c’est à ce moment là et seulement, que l’instance peut désigner un expert sur ledit PLAN…ce que malheureusement, elle ne fera pas. Pourquoi ?  

- Bien que la ficelle ait été un peu grosse, personne ne l’a réellement vu venir.
 
- Les élus cgt au CCE qui n’y étaient pas majoritaires à l’époque, crient au scandale, font savoir qu’ils contestent ce pseudo plan et demandent son retrait immédiatfaute de quoi, ils ne participeront plus à quelque réunion paritaire que ce soit !!!! La direction refuse bien évidemment. Devant une telle « intransigeance »,  les élus cgt font mine de se cabrer et invitent l’ensemble des élus du CCE à quitter la séance; ce qu’ils font tous…pensant à tort à un « beau front syndical » contre la direction….. 

- Que nenni !  La direction déclare dans un communiqué que la première réunion est réputée avoir été tenue….qu’elle n’a débouché sur la nomination d’aucun expert…que c’est tant pis et que c’est trop tard !!!!

- Les élus au CCE dont bon nombre sont issus du CE Siège a bien compris la manip…La direction a prévu comme c’est la loi et pour tous les CE de France Télévisons, là aussi une première réunion d’information/consultation sur le PDV. Lors de cette première réunion, le CE Siège votera, cette fois-ci, dans la plus stricte légalité, une expertise confiée comme pour le droit d’alerte au Cabinet Sextant. 

- Au même moment, la direction qui doit probablement lire dans le marc de café, communique sur le fait que si le CCE devait voter une expertise à son tour, cette dernière rendrait caduque celle votée par les élus du Siège. BEN VOYONS !
 
Petit détail en passant, la direction sait que dans les jours qui vont suivre, les élus cgt auront une voix de plus que ceux de la CFDT, du SNJ et du SNPCA-CGC réunis….cette bonne blague. Problème, la 1ère séance où le vote d’un expert a lieu étant passée, la nomination d’un expert n’est plus possible.
 
- Qu’à cela ne tienne, la direction dans sa légendaire « magnanimité » va même aller jusqu'à indiquer qu’elle « accordait comme un plus, la possibilité pour le CCE ( à majorité cgt donc) de nommer cet expert à la 2ème réunion. Quel beau geste !!!! 

- Que croyez-vous qu’il advint comme l’a révélé début février le blog CGC Média, les élus cgt ont choisi leur proche et fidèle cabinet: Le cabinet Sécafi. 

- Pendant ce temps là, aucun document émanant de la direction - en totale entrave - ne parvenait à Sextant pourtant dûment mandaté par le CE Siège.
 
 Le reste, le blog CGC l’avait largement anticipé et surtout écrit il ya au moins deux mois : 

- Le cabinet Sécafi choisi régulièrement par la cgt, pour cette fois-ci l’analyse du PDV avec nombre de questions posées qui resteront sans réponse comme resteront sans réponse les CHSCT concernés qui ont, eux, refusé de rendre un avis…a remis son rapport juste avant le CCE du 15 avril. 

- Le  responsable de la cgt a ensuite lu un texte intitulé « Préambule au CCE du 15 avril 2014 sur le Plan de départs volontaires » …Du vent en réalité, rien d’autre !

- Puis, il y a eu pour finir comme de coutume, adoption d’une résolution que la cgt a   fait mine d’avoir rédigé en toute hâte sur le rejet du plan et l’avis NEGATIF qu’elle rendait par voie de conséquence en refaisant  le même coup de l’avis négatif qu’ils avaient rendu en décembre 2009 pour faire passer la réorganisation Carolis. 

- L’un des élus cgt sur place indiquant également que son syndicat la cgt s’associait évidemment à ce vote des élus. 

Seulement voila, la direction et la cgt qui pensaient avoir tout verrouillé, se sont pris les pieds dans le tapis. 

Ce vote négatif sur l’éventuel « accord collectif complétant l’accord relatif au plan de départs volontaires accompagnant l’évolution de l’organisation de France Télévisions » faisant suite à « l’accord de méthode » signé par la cgt, renvoyait à une proposition unilatérale de la direction donc de l’Etat actionnaire.

 La direction a bien tenté de revenir avac un nouveau texte toujours unilatéral agrémenté  de quelques phrases du style " Tout en réaffirmant leur opposition au principe même du plan de départs volontaires, les organisations syndicales actent néanmoins à travers le présent accord les aménagements apportés au livre I prenant en compte les avancées obtenues par la négociation dans l'intérêt des salariés de France Télévisions", rien n’y a fait.
 
- Les élus cgt ont même fini par rendre un nouvel avis NEGATIF  sur le texte unilatéral….alors que comme son nom l’indique étant unilatéral, il ne requiert pas d’avis !!!! Le ridicule ne tue plus. 

Rien ne serait perdu à en croire la cgt qui aurait trouvé la parade…la cgt pourrait malgré les avis négatifs  voté par les élus cgt du CCE signer tout de même un texte « complémentaire » en tant que syndicat….Eh oui, les élus c’est une chose, le syndicat c'en est une autre !!!!! Hallucinant. 

Au fait, il y a un hic…un gros hic !  Comment vont-ils faire après la déclaration de l’un d’entre eux qui est du reste membre des instances dirigeantes,  réaffirmant que son syndicat la cgt s’associe évidemment au vote de ses élus.

Voila un CHSCT qui en a....des convictions. Il se déclara insuffisamment informé pour rendre un avis sur le Plan de départs dits "volontaires" que Pflimlin avait prévu.

Les membres du CHSCT de l’établissement d’ d’Issy-les-Moulineaux à France Télévisions votent à l’unanimité un texte dénonçant "une information incomplète et déloyale" de la part de la direction de France Télévisions, ne "leur permettant pas de fournir un avis sur un dossier dont la direction reconnaît elle-même ne pas maîtriser l’évolution ni cerner les contours."

 Le blog CGC Média publie leur formidable et courageuse prise de position dont Pflimlin ce serait bien passsé!

Déclaration du CHSCT d’Issy-les-Moulineaux

Les membres du CHSCT de FTV Issy-les-Moulineaux, appelés à émettre un avis, le 16 avril 2014, sur le projet de plan de départs volontaires et ses conséquences sur les conditions de travail des salariés de l’établissement d’Issy-les-Moulineaux, ainsi que sur le projet d’évolution de l’organisation et ses conséquences sur les conditions de travail des salariés de l’établissement, constatent que :

Malgré leurs demandes répétées et formulées lors des CHSCT précédents, la direction n’a pas fourni aux membres du CHSCT d’Issy-les-Moulineaux des informations précises sur l’impact de ce PDV sur les conditions de travail et la santé physique et mentale des salariés.

Les propositions évoquées ne restent que des pistes sans aucune feuille de route. Le PDV ne prend pas en compte le personnel précaire, ne détaille pas la réaffectation du personnel de l’AITV ou du sous-titrage qui pourraient être affectés à FTVEN.

 Le CHSCT d’Issy-les-Moulineaux n’a pas été informé du transfert d’activité du service téléspectateurs/SRT à FTVEN. Ce transfert amènera à une réorganisation du SRT comme de FTVEN.

« Cette évolution implique en conséquence une baisse d’activité pour les équipes. Concernant les activités de fidélisation et de « data mining », c’est désormais au sein de FTVEN que devront se concentrer celles-ci, via notamment le Club Téléspectateurs et les projets de rationalisation et d’informatisation de la sa direction marketing » (extrait du document Projet PDV-MFTV - page 59)

Le CHSCT mène actuellement une expertise sur les risques psychosociaux et donc on ne peut valider ce projet d’évolution de l’organisation et ses conséquences sur les conditions de travail des salariés de l’établissement d’Issy-les-Moulineaux.

Les documents fournis par la direction sont des documents du CE ne traitant pas des conditions de travail des salariés.

Le rapport de l’expert désigné par l’ICCHSCT ne leur est parvenu que le 8 avril 2014 ce qui ne leur a pas permis d’en apprécier la teneur avec l’anticipation nécessaire.

De plus la DIRECCTE dansson courrier du 17 mars 2014 pose un certain nombre de questions et fait des observations qui ne sont pas prises en compte par la direction de France Télévisions, comme le stipule également l’avis de l’ICCHSCT de France Télévisions sur le Plan de Départs Volontaires.

Ces manquements par rapport à l’obligation de fournir une information circonstanciée, préalable, loyale et précise avant consultation, ne permettent aux membres du CHSCT d’Issy-les-Moulineaux de fournir un avis sur un dossier dont la direction reconnaît elle-même ne pas maîtriser l’évolution ni cerner les contours.

Les élus dénoncent donc une information incomplète et déloyale.

Voté à l’unanimité des élus

mardi 15 avril 2014

Chronique d’un avis cgt annoncé permettant la mise en place du plan de licenciement collectif à France Télé.

Chronique d’un avis cgt annoncé permettant la mise en place du plan de licenciement collectif à France Télé.



Chronologie du plus hallucinant enfumage qui soit en séance du CCE extraordinaire de France Télé de ce 15 avril 2014  et que le blog CGC Média avait révélé dès le 2 février dans son article "La cgt devrait valider le plan de licenciements collectifs à France Télé en signant l’accord de méthode qui l'entérine."

La méthode utilisée est quasiment toujours la même à une ou deux variantes près. Comme le blog CGC Média en a tenu régulièrement informé ses lecteurs, les élus cgt vont donc rendre en séance un avis négatif sur le Plan de Départs Volontaires qui va permettre à Pflimlin/Papet et consort de le mettre en œuvre.
Il vont refaire le même coup de l’avis négatif qu’ils avaient rendu en décembre 2009 pour faire passer la réorganisation Carolis point de départ du foutoir sans nom qui règne aujourd’hui.

Tout est orchestré mais doit sembler "naturel" et "combatif"...Fumisterie à un détail près que la direction n'avait pas prévu...puisque le vote de la cgt est négatif sur le PDV l'accord complémentaire pour l'application du plan devient "insignable" et  c'est le retour à la case départ "mise en place du plan unilatéral de départs mis en œuvre par la direction" dont ne veulent pas entendre parler les pouvoirs publics (¤)...C'est ballot non?! 

1°) Il y a d’abord la remise par le cabinet Sécafi choisi régulièrement par la cgt, de l’analyse du PDV avec nombre de questions posées qui resteront sans réponse comme resteront sans réponse les CHSCT concernés qui ont, eux, refusé de rendre un avis…mais ça ne gène pas la cgt !

2°)  Il y a ensuite la lecture d’un texte par le responsable de la cgt intitulé  « Préambule au CCE du 15 avril 2014 sur le Plan de départs volontaires »  (voir le texte en fin de post...attention âmes sensibles, s'abstenir!) …Du vent en réalité, rien d’autre !
Les salariés pourront y lire entre autres « La CGT n'acceptera pas d'en rabattre sur le périmètre de nos missions de service public, sur les ambitions en matière d’activité, sur la qualité et la variété des programmes que nous devons à nos téléspectateurs….» qui donc est encore dupe ?!
 
3°) Il y aura pour finir comme de coutume, une résolution que la cgt fera mine d’avoir rédigé en hâte et d’improviser mais tout à fait anticipé et écrite, du style « La cgt réclame un véritable projet alternatif à ce plan de suppressions de postes qui n’a pas prévu les mesures sociales d'accompagnement comprise dans le livre I et ne sauraient être un dissociées du projet dans sa globalité.
L’implication forte de la cgt et la négociation auront certes permis d'améliorer les mesures d'accompagnement (vous savez celles qui ne sont donc pas prévues !!!!) mais pas de  remettre en question la logique d’affaiblissement de l'entreprise ni même garantir l'avenir et les conditions professionnelles des personnels restant en poste.

Ben voyons!!!

Le responsable cgt finira les trémolos dans la voix à sa bonne habitude par expliquer qu’en fin de compte après avoir demandé le retrait pur et simple du PDV à la première séance du CCE en mars 2014 et fait sortir tous les élus sur ce thème, par une conclusion “Pour toutes ces raisons, les élus du CCE [cégétiste uniquement donc] émettent un avis négatif [croyant permettre ainsi à Pflimlin et consort de passer à la vitesse supérieure!!!!]

Enfin ils justifieront surement cet avis négatif avec une formule à l’emporte-pièce dont ils ont le secret, rappelant “qu'aux termes de la loi de le sécurisation de l’emploi de juin 2013 l'absence d'avis équivaudrait de toute façon à un avis et priverait les salariés à travers leurs élus de leur capacité à s'exprimer sur les projets de l'entreprise!” et ils ajouteront probablement - cerise sur le gâteau - que face aux enjeux de demain (le numérique de Patino et tout le toutim) où Internet se lance à la conquête de la télévision, l'occcasion aura malheureusement été ratée!!!!!!


L'affaire sera faite et la communication à l’adresse des salariés destinée à faire prendre des vessies pour des lanternes sera toujours la même: nous nous sommes battus et avons voté contre en rendant un avis négatif à ce "Plan social de grande ampleur qui en annonce d'autres pour lequel la direction qui fait montre d'une autosatisfaction choquante, n'a pas pris en compte dans ses calculs le plan social silencieux qui s'applique aux non permanents depuis septembre 2012, principalement dans les régions de France 3 à savoir un nombre de suppressions de postes contenu dans le projet dépasse largement le chiffre de 360 puisqu'il faut y ajouter les 370 ETP supprimés entre 2012 et 2013, soit plus de 700 suppressions de postes au total, près de 8% des effectifs de France télévisions. "
 (¤) Papet devrait revenir à la charge avec un nouveau projet de texte modifié - signable par la cgt, celui-ci - sur l'air de "La direction avait choisi telle et telle option mais il y en a d'autres! Nous vous proposons un texte alternatif pour tenir compte de vos remarques.... genre " Tout en réaffirmant leur opposition au principe même du plan de départs volontaires, les organisations syndicales actent néanmoins à travers le présent accord les aménagements apportés au livre I prenant en compte les avancées obtenues par la négociation dans l'intérêt des salariés de France Télévisions"



Qui peut encore être dupe d'une telle mascarade et gober une telle mise en scène ????  

(*) et voila le fameux préambule cégétiste
 "Négociation tronquée

Lors des négociations sur le projet alternatif aux suppressions de postes, la direction de FTV n'a pas souhaité infléchir sa position sur le fond (le Livre 2). Elle n'a pas voulu remettre en cause les motivations économiques du PSE, rechercher d'autres pistes de recettes ou d'économies, réviser les modes d'approvisionnement en programmes, se donner les moyens d'appliquer le principe de recours prioritaire aux moyens internes, pistes pourtant largement avancées dans le rapport d'expertise et défendues par les organisations syndicales signa-taires de l’accord de méthode. 
La direction n’avait en fait pas l’intention de saisir cette occasion de réfléchir au-delà du 30 avril (date butoir pour la signature), elle s'est avant tout livrée à un exercice formel pour s'assurer la validation juridique de son plan par l'administration du travail. Au final, elle main-tient quasiment à l'identique son projet initial de suppressions d'activité (l'AITV, le sous ti-trage info France 2) et d'amputation des emplois en région, dans les outremers et dans les fonctions support administratives.  
La direction s'est montrée particulièrement déloyale dans cette négociation puisqu'elle avait affirmé que d'autres économies que celles portant sur la masse salariale pouvaient être envisagées. "Trouvez-moi 30 millions et il n’y a plus de PDV" avait dit Patrice Papet au début de la négociation. En réalité le projet d'accord se contente de vagues promesses sur le sujet central de la ré-internalisation, et ne fait qu'effleurer la question de l'effet de noria ou la prise en compte de la pénibilité. 
Plan social de grande ampleur. 

La direction n'a pas pris en compte dans ses calculs le plan social silencieux qui s'applique aux non permanents depuis septembre 2012, principalement dans les régions de France 3. Le nombre de suppressions de postes contenu dans le projet dépasse largement le chiffre de 360 puisqu'il faut y ajouter les 370 ETP supprimés entre 2012 et 2013, soit plus de 700 suppressions de postes au total, près de 8% des effectifs de France télévisions. 
La direction semble tranquillement s’accommoder des conséquences humaines, sociales et financières du nettoyage des précaires par le vide : les contentieux prud’homaux ont coûté 45 M€ l’an dernier et 35 M€ sont provisionnés pour 2014 !
Rien n'est dit dans le projet sur le transfert de la charge de travail et la dégradation des conditions de travail des personnels restant en poste avec les risques de tensions sociales et les risques psychos sociaux qui vont s'accroitre dans tous les secteurs de l'entreprise. Ce risque a largement motivé l'avis négatif de l'IC-CHSCT.

 Autosatisfaction choquante.
A l'issue du Conseil d'Administration du 11 avril au cours duquel les comptes 2013 ont été adoptés, la direction a adressé à tous les salariés de l'entreprise un document intitulé "Pre-miers résultats des réformes de gestion des synergies liées à la construction de l'entreprise unique" qui est une véritable provocation.
La direction s'y vante de la baisse de près de 400 équivalents temps plein entre 2012 et 2013, se réjouit de résultats moins dégradés que prévu et annonce l'amplification du plan d'économies en 2014 et 2015.
La direction se félicite de l'augmentation de 15 M€ des investissements dans la production audiovisuelle privée (472 M€ au lieu de 457 M€) en 2013 alors que la piste de ré-internalisation n'a absolument pas été retenue lors des négociations. 
Ce sont 15 M€ de dépenses supplémentaires en faveur de la production privée qui représentent la moitié des 30 M€ espérés de la suppression des 360 postes permanents. Pour augmenter le chiffre d'affaires et les profits des producteurs privés, la direction n'hésite pas à sacrifier l'emploi public à France télévisions 

Un plan qui en annonce d’autres ?  

La direction aurait plutôt intérêt à reprendre dans un projet unilatéral les aménagements au Livre 1, les mesures sociales d'accompagnement, obtenues lors des négociations menées de façon intensive par les signataires de l'accord de méthode, ainsi que les compléments sur la prise en compte de la pénibilité. 
Mais ces aménagements ne suffiront pas à faire accepter un plan de suppression d'emplois ressenti comme profondément injuste et arbitraire. 
Il n'est dû qu'à des facteurs extérieurs à l'entreprise: la volonté de M. Sarkozy de supprimer la publicité sur les chaînes publiques pour satisfaire les attentes de ses amis de TF1 et M6, et celle de M. Hollande de satisfaire aux injonctions de Bruxelles en reniant ses promesses de campagne. Ce plan vise aussi à entretenir la chimère d'une reconduction de M. Pflimlin à son poste après 2015. Pour cela il faut que tout brille pour plaire à la tutelle et aux producteurs privés.  
Ce plan de suppression de postes va aggraver la situation de FTV et la priver de ressources humaines indispensables à la poursuite de ses missions, traditionnelles ou nouvelles. La déconnexion de ce plan de toute approche stratégique d'avenir est évidente, et rien ne prémunit l'entreprise d’un nouveau plan de redressement dans un délai rapproché. 
On pense par exemple aux projets de réorganisation liés à la fusion des services de la fabrication au Siège, aux conclusions de la mission d'Anne Brucy qui semble surtout préoccupée de mettre en œuvre les polyvalences pour augmenter encore la productivité des régions comme à Horizon 2015 qui aura les mêmes objectifs dans les outremers, ou aux conséquences de la dématérialisation sur l'emploi des personnels des fonctions administratives. 
Sans compter qu'au final, rien ne garantit à terme le rétablissement des équilibres financiers de France télévisions dans un contexte publicitaire où le groupe public est particulièrement mal positionné et avec un actionnaire déficient qui annonce déjà de nouveaux gels budgétaires.

Une autre idée du service public.
La CGT n'acceptera pas d'en rabattre sur le périmètre de nos missions de service public, sur les ambitions en matière d’activité, sur la qualité et la variété des programmes que nous devons à nos téléspectateurs. 
La ré-internalisation des activités et la maîtrise de la production sont des réponses majeures aux enjeux de l'entreprise. Plus FTV externalise ses contenus, plus elle perd son atout stratégique et il n'y aura pas de politique industrielle à moyen et long terme tant que l'on considérera que cette capacité à produire des contenus est un handicap, comme c'est le cas aujourd'hui. 
A l'heure où les géants d'Internet se lancent à la conquête de la télévision pour capter ses ressources publicitaires et ses abonnements, la présentation de ce plan d'économies était l'occasion d'un débat sur la place et l'avenir de l'audiovisuel public. Cette occasion aura malheureusement été ratée.

Paris, le 15 avril 2014

lundi 14 avril 2014

Nouveau et énième jeu de chaises musicales à France Télévisions sur fond de plan de départs (PDV) que va juridiquement contester la CFDT, le SNJ et le SNPCA-CGC en dépit de l’avis que vont rendre en CCE les élus CGT.

Nouveau et énième jeu de chaises musicales à France Télévisions sur fond de plan de départs (PDV) que va juridiquement contester la CFDT, le SNJ et le SNPCA-CGC en dépit de l’avis que vont rendre en CCE les élus CGT. 
 
Avant toute chose, le blog CGC Média tient à avoir une pensée pour celui qui va, sous peu, prendre la succession de Pflimlin…il ne fait quasiment aucun doute que c’est ce sera sur les décombres d’une télé publique en ruines, qu’il ou elle devra tout reconstruire en faisant surtout table rase du passé.
 
Il est évident que ce nouveau et énième jeu de chaises musicales que France Télévisions prévoie d’annoncer sous peu n’aura bien évidemment aucun effet sur une quelconque amélioration du méga foutoir qui règne à France Télé et que subissent chaque jour qui passe les salariés du groupe en pleine désespérance.
 
Une fois encore le blog CGC Média livre à ses lecteurs assidus mais également aux nombreux nouveaux venus, les « changements » que France Télévisons devrait rendre publics dans les jours qui viennent. 
 
Comme de coutume, le blog CGC Média a décidé de vous en donner la primeur. Rappelons que le 3 avril dernier, question changements, que le blog CGC Média écrivait déjà « Yannick Letranchant, Directeur de la coordination des rédactions nationales et régionales de France Télévisions, devient directeur régional du pôle Nord-Ouest. Il devrait être remplacé à son poste par Pascal Golomer directeur de la rédaction de France 3 National. »
Le lendemain, le 4 avril donc, France Télévisions adressait le communiqué suivant « Nominations à France 3 Nord-Ouest et à la direction de l'Information, directeur de France 3 Nord-Ouest, en remplacement de Patrick Visonneau qui a décidé de quitter l’entreprise le 26 mai prochain. Yannick Letranchant prendra ses fonctions le lundi 18 août 2014. »
 
Cela c’est pour ceux qui passent leur temps à railler les articles du blog qui seraient selon eux « sans fondements » …Ben voyons ! Laissons leur ce ridicule plaisir.

Que va-t-il donc se passer ?
 
Le directeur des rédactions télévision France Ô, ex directeur délégué au dialogue social et du développement social à France Télévisions (soit dit en passant, qu’il s’agisse du dialogue social ou de son développement sur place, l’un et l’autre sont depuis bien longtemps inexistants) René Siacci va devoir, sous peu, quitter son poste et le laisser à un "directeur régional" ainsi « promu ».
Celle qui lui a succédé sans succès en janvier 2011, Murielle Charles-Beretti femme du pdg d’Altédia « en queue de contrat avec France Télé » (dixit Ajdari), devrait « parité »oblige prendre, elle, la place de celui qui est toujours pour l’heure directeur délégué aux Ressources Humaines à France Télévisions, Augustin Hoareau.
 
Ça va, vous suivez ?

Augustin Hoareau, nommé en septembre 2010 qui s’est révélé sûrement comme l’un des plus efficaces à France Télé, va donc lui aussi devoir laisser la place.
 
Que va-t-il devenir ?! Il devrait être nommé « incessamment, sous peu » en remplacement du directeur régional qui va prendre la place de René Siacci....à moins qu'il ne soit "transféré" en Guadeloupe pour prendre la direction de l'établissement!!!

Vous suivez toujours?
 
Le nom de celui qui devrait remplacer René Siacci qui lui devrait être chargé d’une mission « s’occuper du reclassement des salariés non volontaires au départ dans le cadre du PDV mais dont le poste est supprimé » et dont le blog CGC Média a eu vent est celui de Eric Monnier. Pas celui de la Rédaction, non !?

L’ex directeur régional deFrance 3 Picardie (sachant que depuis un bon moment déjà, il n’y a plus de directeurs régionaux puisqu’il y a des « gouvernants » de pôles comme Jean-Pierre Bennechet, directeur de France 3 Nord est qui est donc le responsable des personnels de Lille à Strasbourg en passant par France 3 Picardie?

A moins qu'il ne s'agisse de Eric Monier (avec 1 "n") qui, aujourd’hui à la tête de la Rédaction de France 2 comme second de Thierry Thuiller, n'est donc pas impliqué dans la "gouvernance" d'une région ?!
Il devrait en avoir du boulot le futur ex directeur des rédactions télévision de France Ô, à devoir reclasser les collaborateurs qui n’ont plus de poste et qui ne veulent pas être volontaires pour partir.
La direction fait déjà comme son plan de départs dits volontaires (PDV) était en route et comme si l’avis que s’apprêtent à rendre, ce 15 avril 2014, les seuls élus CGT en Comité Central d’Entreprise après l’analyse par leur expert de Sécafi, n’était qu’une formalité. (notre article du 31 mars 2014)
Elle se trompe lourdement la direction qui s’assoie, soit dit en passant, sur le courrier de 8 pages de la DIRRECTE (fin de post) qui indique notamment "En l'état des informations transmises, des dispositions en particulier que vous envisagez pourraient être contraires à des dispositions légales ou réglementaires et de nature à faire obstacle à la validation l'homologation de votre projet de plan de sauvegarde."

Selon, nos informations la CFDT, le SNJ et le SNPCA-CGC ont décidé de consteter devant la juridiction compétente, vu l’urgence, ce simulacre de PDV.

 




































Sur proposition de François Guilbeau, Rémy Pflimlin nomme Yannick Letranchant