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lundi 21 juillet 2014

Sylvie-Pierre Brossolette présidente au CSA (¤) affirme publiquement qu’un décret de loi va abroger l’obligation (*) qu’avait France Télé de commencer ses premières parties de soirées à 20h35.

Sylvie-Pierre Brossolette présidente au CSA (¤) affirme publiquement qu’un décret de loi va abroger l’obligation (*) qu’avait France Télé de commencer ses premières parties de soirées à 20h35.

Sylvie-Pierre Brossolette a, en effet indiqué, sur l’antenne d’Europe 1 ce lundi matin que l’obligation faite à France Télévisions de débuter ses programmes de première partie de soirée vers 20h35 au lieu de 20h50 et plus souvent  21 heures chez les concurrents, allait être abrogée par décret. 

« L'obligation des premières parties de soirée à 20h35 sur France Télévisions, jamais vraiment appliquée, de la loi du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision va donc prendre fin » a ainsi révélé la présidente au CSA du groupe de travail «droit des femmes» (¤).

Cette déclaration faite dans « Le grand direct des médias » s’expliquait, selon l’intéressée, par le fait que  «Le Conseil d'Administration de FTV ayant voté la fin de la mention « 20h35 » figurant toujours au cahier des charges… »  cette mesure pourtant inscrite dans leur cahier des charges et qui devait permettre aux téléspectateurs de profiter de leurs programmes plus tôt (les dirigeants de France Télévisions ne l'ayant jamais vraiment appliqué - allait par conséquent prendre fin !

Vous ne verrez plus sur les antennes de France Télévisions, les spots publicitaires «Mettez-vous à l'heure de France Télévisions» qui invitaient le téléspectateur à s’installer dans son fauteuil vers 20h35. « La réalité va rejoindre le droit ou le droit, la réalité.» a ajouté en substance, au micro de la radio. « Il faut un décret du Gouvernement mais cela va être voté » a, en conséquence, confié Sylvie-Pierre Brossolette.

Sylvie-Pierre Brossolette, a choisi de caresser Pflimlin qui n’a cessé de ressasser ici et là que« cet horaire de 20h35 était davantage un handicap qu'un avantage pour les téléspectateurs. », dans le sens du poil….Jusqu’à quand ? 

Pour un peu, certains mauvais esprits pourraient se dire que ce ne sera au maximum que  jusqu’en toute fin d’année, au moment où le processus de remplacement de Pflimlin sera enclenché (à moins que….) et où le nom de Christopher Baldelli président de RTL, cité le 10 juillet dernier à comparaitre en justice par le CRAN, aux côtés du Dr Thomas Rabe, président du groupe Bertelsmann, propriétaire allemand de la radio et Eric Zemmour pour « son délire radiophonique liant la hausse de la criminalité à certaines « communautés », devrait sortir du chapeau.... 

Pour le moment, l’information qu’a donc décidé d’éventer Sylvie-Pierre Brossolette en grillant de fait, Olivier Schrameck le président du CSA mais aussi les Tutelles et l’Etat actionnaire, est d’autant plus curieuse, que lors des auditions de Pflimlin accompagné de sa dizaine de lieutenants, la semaine dernière, le propos était tout autre !

Selon le CSA, c’est-à-dire l’instance composée de 9 membres et non uniquement les confidences de l’une d’entre elle : « France Télévisions a certes fait beaucoup d'efforts, mais elle peut et doit encore mieux faire ».

Pflimlin depuis, se répand tous azimuts en affirmant que les « auditions se sont bien passées et que lui et son équipe ont réussi à faire mouche, au Conseil » !
 



Les critiques du CSA sur la programmation, à commencer par France 2 qui a accumulé «Les difficultés d’avant-soirée, contribuant ce faisant à déstabiliser les audiences du journal de 20 heures » avec les flops de Sophia Aram et Laurent Ruquier qui ont laissé des traces, entre autres, sur cette tranche horaire qui représentait à l’époque 1/3 des revenus publicitaires de la chaîne ; le Conseil appelant carrément la chaîne à « proposer une offre pertinente [et] distincte des chaînes privées ». 

Concernant France 3, la même Sylvie-Pierre Brossolette qui vanterait presque les mérites de Pflimlin, ne cachait pourtant pas son « inquiétude » sur l'offre régionale : « Il reste un effort à faire sur la coordination générale et les synergies », soulignait-elle en invitant à « de réels efforts de mutualisation » des programmes régionaux, trop coûteux et qui ne font pas assez d'audience.
 

Pour France 4, la conseillère-présidente au CSA (¤) a quasiment cité mot pour mot, Sandrine Roustan l’ex directrice des programmes de France 4 virée après avoir manifesté sur l’antenne Europe 1 ses inquiétudes, les mêmes que celles que développe aujourd’hui ce membre du CSA : « l'identité trouble de France 4 avec la « refonte éditoriale » de mars 2014 qui « ne semble pas participer à la bonne identification de la chaîne »….mais également le « dessein dichotomique de cette chaîne, qui est amenée à proposer une offre jeunesse en journée tout en étant appelée à être un incubateur de programmes innovants difficilement délimitables »

Plus globalement, le CSA, qui a réalisé pour la première fois une vaste étude « clinique » sur l'offre culturelle de France Télé et qui regrette, le cas échéant « que les arts et les lettres ne représentent que 8 % de celle-ci et ne soient très majoritairement disponibles qu’entre minuit et 6 heures du matin », n’a visiblement pas décidé de se satisfaire de la seule communication de Pflimlin. 

Le CSA doit publier, à l'automne, un autre rapport, sur l'ensemble de l'action de celui que Nicolas Sarkozy nommait à l’été 2010 te que le juge Renaud Van Ruymbeke vient de placer pour l’heure sous statut de témoins assisté dans le volet télévisuel de l’affaire Bygmalion.

De quoi se réjouir, à l’évidence…comme Pflimlin qui ne craint ni Baldelli, ni Bompard, ni les autres et croit peut-être encore à une quelconque « bonne étoile » !!!!

dimanche 20 juillet 2014

L'incroyable similitude du volet politique de Bygmalion que révèle "Le Canard" avec le volet télévisuel de la dite affaire instruite par le juge Van Ruymbeke.

Le blog CGC Média qui a découvert l'article du Canard enchaîné intitulé "L'incroyable aveu de....." n'a pu s'empêcher de trouver la plus grande similitude entre les deux volets politique et audiovisuel de l'affaire Bymalion tous deux instruits par le juge Renaud Van Ruymbeke.

Le blog CGC Média, après la convocation de Pflimlin placé  par le juge sous statut de témoin assisté et suite à un communiqué de France Télé intitulé Bygmalion: des administrateurs de France Télés exigent que l’entreprise se porte partie civile", a donc à peine modifié  le texte du "Canard" pour voir l'effet produit.
   

Alors que l'AFP indiquait, il y a quelques jours "France Télévisions va se constituer partie civile dans l'affaire Bygmalion et l'annoncera à son Conseil d'administration le 10 juillet" - ce qui est totalement surréaliste puisque le représentant légal de France Télé n'est autre que Pflimlin visé, entre autres, par la plainte - et que les administrateurs n'ont sûrement pas pu adopter le 10 juillet une telle délibération qui entérinerait à l'évidence un invraisemblable conflit d'intérêts, le bloc CGC Média vous propose donc ci-après une version "adaptée" du texte. 

Chacun pourra en remplaçant le nom du responsable de parti politique (ici laissé en pointillés) dont il est question par celui de Pflimlin qui a mis à signature dès le 1er octobre 2010 un énième et nouveau contrat avec Millot and co, tout en expliquant à qui voulait l'entendre qu'il les avait stoppé progressivement !!!!.... et "députés" par "administrateurs", découvrir  combien "ça l'fait" !




Voici donc le texte "adapté" : L'incroyable aveu de…


«Dès la publication par "Le Point" en mars dernier d'un article sur l'affaire Bygmalion, nous avons mis fin au contrat avec cette société ». Quand …. fait cette annonce, le 10 juillet dernier aux administrateurs, il pense avoir marqué un point. 

Mais il ajoute aussitôt « C’est BM  Consulting qui a remplacé Bygmalion ! » 

Question: « C'est quoi BM  Consulting». Stupeur la salle. 

Personne n’ignore en effet que Bastien Millot est le grand copain de Jean-François Copé et l’un des trois actionnaires de Bygmalion. Autrement dit, Bygmalion mis à la porte, est revenu par la fenêtre.

« Rendez-nous l'argent » crient quelques-uns. 

Normalement avec des charges pareilles, le patron aurait dû être débarqué. Mais personne n'a demandé sa peau « Pour ne pas ajouter du bordel au bordel » résume un ministre. « Pas la peine de créer une crise supplémentaire » l’intéressé n’est pas dangereux !!!!....."
 

Et voila donc le texte original.