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vendredi 19 septembre 2014

Saada va faire son mickey à Disneyand.


Ne cherchez pas les personnels de la régie pub de France Télévisions, ce vendredi. Ils sont tous en séminaire à Disneyland.

Le but de ce séminaire pour Saada: annoncer une énième et nouvelle organisation de la régie pub après le départ rapide de Chantal Gabay-Benayer, qui allait remplacer Christophe Scherer ex Directeur des systèmes d’information de France Télévisions Publicité qui faisait en quelque sorte office de numéro  2 de la régie pub sous Santini  viré  par Pflimlin/Saada qui avait débuté sa carrière en 1985 dans l’industrie chimique donc sans aucune compétence réelle en télé, en media et encore moins en digital... pas plus qu'en matière de gestion publicitaire, non plus de planning agence, etc....

Alors que les recettes publicitaires de France Télévisions continuent leur dégringolade malgré l'intérim de Saada pour remplacer un autre viré, Olivier Douffiagues, ex directeur commercial de France Télévisons Publicité, il fallait au moins un colloque organisationnel  au pays des rêves et des fées tant le sens des réalités fait défaut!

Sur France Télévisons, le juge est une homme....cela n'a pas échappé au Canard enchaîné.

Si c'est sur Tf1, "le juge est une femme" sur France Télévisons, le juge est un homme, il s'appelle Renaud Van Ruymbeke et instruit la plainte déposée par le SNPCA-CGC pour au moins "délit de favoritisme et prise illégale d'intérêts".

Le Canard enchaîné (*) de ce mercredi, ironise sur la pub que France Télévisions en fait sur sa plaquette de communication mais également sur son site internet.

(*) Déjà diffusé sur France 3 Bretagne en avril, le documentaire "Renaud Van Ruymbeke, au nom de la loi" à été rediffusé sur l'antenne nationale de la Trois lundi soir (15 septembre). 

Ironie de l'histoire: les interviews du juge avaient été enregistrées au printemps 2013 juste avant qu'il soit chargé du volet France Télés de l'affaire. Depuis, l'actuel pédégé du  groupe, Rémy Pflimlin, a été placé sous le statut de témoin assisté par le même Van Ruymbeke ce qui n'a pas dissuadé France 3 de poursuivre les diffusions, bien au contraire. Sur le site Internet de la chaîne, le docu était présenté avec ces éloges : "Calme, cultivé, l’œil et l'esprit vif, le rire facile sous une allure austère, la parole franche. Voilà l'homme. Intègre, méthodique, méticuleux, juste, déterminé, incorruptible. Voici le juge", annonçait la chaîne qui ajoutait : "C'est un homme simple, abordable par quiconque, que l'on peut croiser dans la rue ou le métro."

 Et même dans son bureau, comme aurait pu en témoigner le patron de France Télés !


Qui pour remplacer Pflimlin?


"La Lettre A" dans son numéro 1652 du 18 septembre 2014 publie un article intitulé « Le bal des prétendants à France Télévisions ». (*)
La lettre spécialisée donne les noms de quelques potentiels candidats pour succéder  à Rémy Pflimlin à la tête de France Télé, entreprise qu’il laissera comme Presstalis à l'été 2010 en situation de quasi faillite avec des pertes cumulées dépassant la moitié des capitaux propres de l’entreprise  

Bien évidemment cette liste n'est pas exhaustive et les semaines qui viennent pourraient encore la voir s'étoffer mais dès maintenant le blog CGC Média, a souhaité y rajouté trois autres noms:

Alexandre Michelin actuel dégé de Microsoft Online Media and Publishing EMEA (Europe Moyen-Orient et Afrique) qui n’a laissé un très bon souvenir après son passage rapide sur France 5 (18 mois de février 2004 à septembre 2006) qui semble-t-il s’agite beaucoup en coulisses

Martin Ajdari, toujours directeur de cabinet au ministère de la Culture, ex dégé en charge des finances toujours placé pour l’heure par le juge Renaud Van Ruymbeke sous statut de témoin assisté comme Pflimlin dans le cadre de l’instruction judiciaire qu’il mène après la plainte déposée par le SNPCA-CGC, candidat évincé par le CSA à la présidence de Radio France qui pourrait se murmure-t-il, même si l'hypothèse est peu crédible, vouloir succéder à celui dont il fut le secrétaire général à FTV !   
Christophe Beaux PDG de la Monnaie de Paris mais également l’une des administrateurs de France Télévisions  qui n’a pas hésité à pointer à plusieurs reprises et publiquement, ce qui n’allait pas au sein du groupe de télé publique dont il se dit qu'il y réfléchirait.

Voici donc les noms que livrait ce jeudi, "La Lettre A" :
(*)
A quelques mois de l'échéance, les paris sont ouverts sur les possibles candidats à la présidence du groupe France Télévisions.
Rémy Pflimlin n'en démord pas : il ne voit aucune raison pour ne pas être candidat à sa propre succession à la tête de France Télévisions. Ni son statut de témoin assisté dans l'affaire Bygmalion, ni les difficultés financières du groupe public, ni le malaise au sein des rédactions, n'entament son optimisme. Son mandat prend fin à l'été prochain mais la désignation de son successeur se précisera au premier trimestre 2015.
Dans cette atmosphère de fin de règne, les ambitions s'aiguisent.

En interne les aspirants candidats ne manquent pas. En tête Bruno Patino DG délégué aux programmes et Thierry Thuillier DG délégué à l'information et patron de France 2. Mais alors que le premier joue la carte de la discrétion ces dernières semaines, le second multiplie les initiatives.
En dehors du groupe d'autres font valoir leurs atouts. Aux côtés des candidats officieux comme Emmanuelle Hoog patron de l'AFP, le PDG de Coyote Didier Quillot est aussi sur les rangs activant régulièrement une équipe d'experts pour peaufiner son programme.

Christopher Baldelli président du directoire de RTL, s'affiche comme un bon connaisseur du groupe public (il a dirigé France 2) qu'il a quitté en 2006, il y a suffisamment longtemps pour ne pas se voir reprocher l'actuel bilan. Éternel postulant Pascal Josephe ex dirigeant de France 2 et de TF1 et (ex) président du cabinet conseil IMCA a aussi manifesté son intérêt pour le poste.
Sans compter l'inévitable alibi féminin la patronne de France médias monde Marie-Christine Saragosse dont le nom circule régulièrement.


Cet article intervient après le confidentiel publié il y a quelques jours dans l'Express qui dit:

jeudi 18 septembre 2014

Son statut de témoin assisté débouche sur une mise en examen...

Son statut de témoin assisté débouche sur une mise en examen.

« Vous êtes prêts, mains sur le buzzer ; je vous rappelle que vous avez 40 secondes au maximum pour répondre » lance chaque soir Julien Lepers vers 18h 15 sur France 3 dans « Question pour un champion. »
Attention c’est parti:
Dans le cadre d’une convocation judiciaire, j’ai été entendue  en tant que témoin assisté.
Au sortir de la première audition, j’ai indiqué à la Presse « me remettre immédiatement au travail » mais aussi qu’« aucune charge n'avait été retenue contre moi»...
«Le Conseil d'Administration que je préside en a été informé mais me soutient  (...) ».
Plusieurs personnes sont déjà mises en examen dans le dossier instruit par la Justice.
Du statut de témoin assisté, je passe pourtant en quelques semaines à celui de mise en examen…

Je suis, je suis, je suis…mais si vous le savez….je suis ?

Vous avez trouvé ?

Pour nos lecteurs assidus, le blog CGC Média laisse un tout petit plus de temps et donnera la réponse à la question dans un très prochain post.

mardi 16 septembre 2014

La télé du duo Pflimlin/Patino totalement déconnectée du réel !

La télé du duo Pflimlin/Patino totalement déconnectée du réel !

Qu’allait donc bien faire le sympathique Cyril Féraud dans cette invraisemblable retape ? Dans un spot  diffusé sur les chaînes de France Télévisions, l’animateur  détaille les soi-disant engagements du groupe en matière de vie privée sur Internet. Il s’approche de l’écran qu’il toque comme si le téléspectateur derrière allait l’inviter à rentrer et joue le porteur de fausses « bonnes nouvelles »: «À France Télévisions, on vous fait une promesse: on ne donne pas vos informations personnelles, on ne les vend pas et on les protège (pas touche) ».
Ben voyons…comme si de grands groupes n’avaient pas été dernièrement victimes de failles de sécurité exposant leurs clients à un risque d'usurpation d'identité !!!! 

Voici le texte avec lequel Cyril Féraud vous rassure au nom de France Télé :
« Vous êtes là oui ben ça tombe bien parce que j'ai quelque chose à vous explique.
Nous à France Télévisions ce qu'on aime c'est passer du temps avec vous. Et pour que ça se passe encore mieux il faut apprendre à bien se connaître.

Surtout savoir qui vous êtes et ce que vous aimez pour vous proposer les contenus que vous attendez. Voilà pourquoi lorsque vous vous vous inscrivez sur nos sites Internet ou sur nos applications, on vous demande parfois, votre nom, votre e-mail et d'autres détails comme vos préférences. Bon je vous rassure ça va pas non plus jusqu'à la couleur de votre pyjama !

Soyez tranquilles, vous ne serez pas inondés d'e-mails que vous n'avez pas envie de recevoir. À France Télévisions, on vous fait cette promesse: On ne donne pas vos informations, on ne les vend pas et on les protège (pas touche).

Et si un jour vous voulez les récupérer, il suffit de nous le dire et à on les efface. Vous l'avez compris, vous maîtrisez totalement les informations que vous nous donnez et là-dessus vous pouvez nous faire confiance. »

Quant à l’article de « m.business.lesechos.fr » de ce lundi 15 septembre, avec l’improbable photo en pied style narcissique avec reverb dans la glace d’un Patino dos au mur – probablement un signe prémonitoire (en réalité, il semble s’agir d’un radiateur, éteint espérons-le !)il laisse interdit celui qui s’y connait un peu et ne trompe personne.
Le titre de l’article même «Télé connectée : France Télévisions préserve son capital confiance » est tout aussi déconcertant. Comme si le soi-disant « capital confiance de la télé connectée à France Télévisions » avait été menacé ?!
A part flatter l’égo de l’intéressé avec un florilège de mots clefs « numérique, data, fibre, etc… » destinés à masquer la réalité d’un grand néant,  c’est une fois de plus du vent et rien d’autre.
L’article va jusqu’à comparer Netflix la plateforme de vidéo à la demande qui lance depuis le Luxembourg son activité en France aujourd'hui pour moins de 8€ par mois à France Télévisions qui se « préparerait en cultivant sa fibre numérique » !
Quelle mascarade.

« Je serai attentif à l'arrivée de Netflix », a claironné, un brin égotique, Patino le Numérobis  de FTV lors des  Rencontres de l'Udecam qui se sont tenues début septembre.

Et d’ajouter « Avec le numérique, nous devenons un média de précision » où les informations que recueille France Télé auprès des "internautes" et "mobinautes" qui utilisent ses services en ligne, sites ou applications du groupe permettraient à l'heure de l'analyse des données d'affiner pour chaque spectateur leurs propositions de programme !!!!

Comme si la télé n’était plus qu’à la carte et que le téléspectateur décide finalement de ce qu’il veut voir (envolée la notion de cahier des charges) !

Pensant peut-être mieux faire gober tant de salades sur « le capital confiance »   - après Netflix c’est Darty avec qui il faut rivaliser ! - dans un communiqué/propagande dont France Télé est coutumier où Pflimlin/Patino affirment gratuitement que « 10,8 millions de visiteurs uniques en juillet dernier ont vu (auraient) 123 millions de vidéos » le groupe s'adresse donc directement à ces quelques « télénautes » (téléspectateurs qui regarderaient les programmes du groupe par Internet, via la télévision à la demande ou les contenus 100 % Web), en leur promettant « France Télévisions s'engage à protéger vos données numériques ».

Alors que France Télévisions était  financièrement au bord de la faillite fin 2013 et devraient l’être fin 2014, tout est bon pour essayer de détourner l’attention des téléspectateurs/contribuables, des politiques, du CSA, des pouvoirs publics, des Tutelles en leur faisant croire que France Télé serait en marche vers la télé du futur où le contenu n’aurait plus aucune importance tant en aurait le contenant (le diffuseur)…tout du moins le pensent-ils !  

Foutaise que tout cela.

Personne n’est dupe avec cette campagne aussi vaine que ridicule…si Patino et Pflimlin croient faire peur à Netflix avec « leur vigilance et leur pseudo capital confiance », ils se fourrent le doigt dans l’œil.

lundi 15 septembre 2014

Le SNPCA-CGC va dans un premier temps saisir la Commission de déontologie du barreau de Paris dans le volet France Télé de l'affaire Bygmalion.

Le SNPCA-CGC va dans un premier temps saisir la Commission de déontologie du barreau de Paris dans le volet France Télé de l'affaire Bygmalion.
  • Le 3 juillet, Pflimlin était convoqué par le juge Renaud Van Ruymbeke en tant que témoin assisté dans la plainte déposée par le SNPCA-CGC partie civile aux côté à présent de la CFDT et du SNJ qui se sont également constitué.
  • Le 4 juillet, un coup de téléphone à l'AFP donnait lieu à une dépêche indiquant que France Télévisions (personne morale) en tant que société allait aussi se constituer partie civile dès le 10 juillet lors du Conseil d'Administration .
  • Le 7 juillet, sans attendre donc la réunion de son Conseil d'Administration Pflimlin décidait donc de se constituer partie civile au nom de France Télé estimant sûrement que les membres de son Conseil avait été "informés", ne serait-ce que par la dépêche AFP largement reprise par l'ensemble des média et donc  qu'il en avaient parlés!
  • Le 10 juillet, la constitution de partie civile n'est semble-t-il pas à l'ordre du jour de la séance du Conseil d'Administration...tout juste "l'annonce" serait-t-elle faite en fin de séance dans le  cadre des questions diverses apparemment SANS LE MOINDRE VOTE OU LA MOINDRE DÉLIBÉRATION DES ADMINISTRATEURS DU C.A qui croient peut-être à tort que c'est pour avoir accès au dossier judiciaire qu'on se retrouve témoin assisté !!!!!!

  • Le 11 juillet, une semaine après l'audition de Pflimlin, Marianne révèle que "le maire-adjoint à la Rénovation urbaine et au Cadre de vie de Saint-Quentin, Monique Bry, a travaillé pendant trois ans pour la société de communication Bygmalion, fondée par le Saint-Quentinois Bastien Millot... La presque septuagénaire a indiqué "avoir travaillé pour eux [Millot et Alvès les patrons de Bygmalion, ndlr] dans le cadre d’un contrat avec France Télévisions pour lequel elle était censée répondre aux courriers des téléspectateurs". Cette  collaboration n’aurait pas été connue du député-maire de Saint-Quentin Xavier Bertrand qui s’étonne dans l’hebdomadaire:   «J’ignorais tout de l’activité de Madame Bry, c’est incroyable! Je l’ai convoquée immédiatement dans mon bureau pour lui demander les conditions exactes de cette collaboration.»" 


 s'interroge tout comme le SNPCA-CGC sur le conflit d'intérêt flagrant qui existe entre se placer comme "victime" alors qu'on est soi-même visé par une plainte... Le SNPCA-CGC qui va dans un premier temps saisir la Commission de déontologie du barreau de Paris pour que le cabinet d'avocats qui défend  en même temps des mis en examens dans ce volet de la plainte et France Télé partie civile, soit déchargé du dossier au motif qu'on ne peut être juge et partie!!!!!!

Le blog CGC Média propose à ses lecteurs de découvrir l'article en question:

(*) "France Télévisions peut-elle être victime et coupable, dans l'affaire Bygmalion ? L’enquête menée par le juge Renaud Van Ruymbeke suite à la plainte déposée par la CGC Média suit son cours. Le PDG de France Télé, Rémy Pflimlin, est toujours témoin assisté dans cette affaire pour laquelle Patrick de Carolis a été mis en examen. Situation étrange, comme le souligne Charlie Hebdo. (voir fin de post)

A la fois victime et coupable ? La situation à France Télévisions est cocasse. Entendu par le juge Van Ruymbeke début juillet comme témoin assisté dans l’affaire Bygmalion – France Télévisions s’est potentiellement rendue coupable de favoritisme en facturant des prestations à l’agence de communication fondée par Bastien Millot – Rémy Pflimlin, l’actuel PDG, a décidé que son groupe se porterait partie civile. Comme le raconte Charlie Hebdo dans son édition de la semaine (disponible en kiosque), Pflimlin a fait savoir au juge le 7 juillet que "si un délit de favoritisme avait été commis, la société France Télévisions en serait la victime dans la mesure où elle aurait été privée de la pleine efficacité des procédures liées à la commande publique".

Si Pflimlin est toujours témoin assisté, un statut entre le témoin simple qui n’a rien fait et le mis en examen, ce statut peut évoluer du jour au lendemain sur décision du juge. Du coup, s’interroge le journaliste de Charlie Laurent Léger, si "l’enquête débouche sur un procès, il faudra que ces messieurs se dédoublent pour être à la fois assis sur le banc des prévenus et celui de la partie civile…"
Autre cocasserie soulignée cette fois-ci par Marianne hier sur son site : dans la plaquette publiée par France 3 à destination des annonceurs, la chaîne vante un documentaire qui sera diffusé lundi 22 septembre à 23h05 consacré… au juge Van Ruymbeke, "l’un des juges anti-corruption les plus écoutés en Europe, et l’un des plus respectés des barreaux. Homme simple, intègre, que le pouvoir a toujours cherché à atteindre".

(article de Charlie Hebdo du 10 09 14)