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jeudi 6 novembre 2014

Pflimlin cartonne Olivier Schrameck et pilonne le CSA qu’il ne voit « ni rigoureux, ni transparent, ni compétent, ni partial…et ne respectant pas la lettre et l’esprit de la loi»

Pflimlin cartonne Olivier Schrameck et pilonne le CSA qu’il ne voit « ni rigoureux, ni transparent, ni compétent, ni partial…et ne respectant pas la lettre et l’esprit de la loi» (dixit l’intéressé- voir l’intégralité du message en fin de post)
 
Dans un message adressé en interne à tous ses sujets  À tous les collaborateurs ») Pflimlin l’ubuesque roi du PAF s’en prend vertement au CSA et à ses membres.
 
Alors que plusieurs média, notamment « L’express », « Les Echos » ou encore « BFM Business » avant-hier, ont publié des extraits du rapport extrêmement sévère et particulièrement étayé que s’apprête à rendre l’autorité de régulation sur la catastrophique mandature de Pflimlin,  ce dernier envoie donc un courriel à tous ceux qui sont sous ses ordres « chacun d'entre vous sous ma présidence »  où il s’en prend vertement à l’instance.
 
« Dans un contexte de mutation numérique des médias, dans une époque de crise où la société française est déstabilisée, nous avons besoin d'un régulateur rigoureux, transparent et compétent, qui évalue France Télévisions en toute impartialité et l'aide à progresser, ainsi que le prévoient la lettre et l'esprit de la loi de 2013 relative à l'indépendance de l'audiovisuel public. » balance Pflimlin. 
 
Comme si les phrases qu’il aligne n’étaient déjà pas assez vexatoires, il en rajoute une couche « Ce document méconnait chacune de nos antennes ainsi que nos organisations, émet des affirmations erronées ou caricaturales et relève également d'une ingérence dans l'information. ».

Autrement dit « le document » celui que Pflimlin qualifie dès le début de son mail à savoir le « document préparatoire du CSA sur le bilan de son mandat. » est  « caricatural, fait d’affirmations erronées et relève de l’ingérence…» !
 
Ils vont adorer au CSA !!!!     

Et d’ajouter «En toute hypothèse, déjà confrontée à une fusion des plus complexes et à la crise de son financement, France Télévisions n’aurait pu accepter une mise en cause aussi éloignée de la réalité et aussi peu étayée… Ces jugements de valeur sont déconnectés de la relation de nos chaînes avec les Français. »
 
Pflimlin a donc sommé le Conseil de démentir le document qui ne peut correspondre évidemment pas à son expression «J'ai pris connaissance par la presse des extraits d'un document préparatoire du CSA sur le bilan de mon mandat. Convaincu qu’il ne pouvait correspondre à ce que veut exprimer le Conseil, j'ai demandé à celui-ci un démenti. »
 
Surréaliste.

Pflimlin va même jusqu’à remettre en cause le CSA lui-même, son rôle vis-à-vis de l’Etat et des parlementaires, ses méthodes mais aussi de l’accuser d’entretenir en son sein une véritable zizanie !

Lisez plutôt ça ne s'invente pas...les bras vous en tombent : « [Ce document] S’il avait reflété, même partiellement, la position du CSA, il aurait révélé un profond déficit méthodologique et posé la question du rôle de l'instance vis-à-vis de notre entreprise relativement à celui de notre actionnaire et des élus du peuple français à qui nous avons également des comptes à rendre. »

Hallucinant !!!!

Donc, selon les propos de celui que Sarkozy nommait à FTV en 2010: Le Conseil (l’autorité de régulation ou « régulateur »), que Pflimlin aurait voulu « rigoureux, transparent, compétent » (ce qu’il ne serait donc pas selon la formulation de  l’auteur) « ne peut en aucun cas diffuser un tel document si peu étayé et aussi éloigné de la réalité  qui ne reflète en rien ce qu’il voudrait exprimer » (un CSA qui ne sait pas ce qu’il dit et qui ne travaille pas franchement ses rapports, en somme !) sauf à transgresser « la lettre et l'esprit de la loi de 2013 relative à l'indépendance de l'audiovisuel public ».

Olivier Schrameck et les membres du CSA qui osent porter des «jugements de valeur déconnectés de la relation des chaînes de France Télé avec les Français » (un peu comme si le CSA et ses membres venaient de Mars et n’avaient aucune notion de ce que les citoyens de ce Pays qui vont payer 3€ de plus de redevance peuvent espérer de leur télé publique !), apprécieront de se voir ainsi tancés par Pflimlin et surtout d’être traités de la sorte !

 
Dans quelques jours, Pflimlin verra bien si l’Instance qu’il remet en cause tout au long de sa consternante missive et ne transforme pas "ce document ne saurait préjuger ou faire préjuger de sa position collégiale" en « document final » quasiment le même à la virgule près !!!!!
 
Chacun se souvient encore, l'année dernière, de la tentative de caviardage du précédent rapport, révélée par "Le Canard enchaîné"  où "Marc El Nouchi, EX directeur général AUJOURD'HUI  auprès d'Olivier Schrameck qui  [visiblement] aurait voulu corriger en dernière minute, hors assemblée plénière le texte de 19 pages...France Télé lui ayant soufflé d'adoucir le texte." (dixit )
 
 
 
Pflimlin n’aura alors d’autre issue après avoir tant malmené, raillé et moqué l’Instance et ses travaux auprès des quelques 11.000 salariés du groupe, que de quitter l’entreprise qui dans son ensemble n’a surement jamais connu pire mandature et n’aspire en définitive qu’à une chose : qu’il s’en aille le plus rapidement possible.

(l’intégralité du message)
 
Message de Rémy Pflimlin
"À tous les collaborateurs,
J'ai pris connaissance par la presse des extraits d'un document préparatoire du CSA sur le bilan de mon mandat. Convaincu qu’il ne pouvait correspondre à ce que veut exprimer le Conseil, j'ai demandé à celui-ci un démenti.
 
Je prends acte du communiqué publié depuis par le CSA qui indique que ce document ne saurait préjuger ou faire préjuger de sa position collégiale.
 
En toute hypothèse, déjà confrontée à une fusion des plus complexes et à la crise de son financement, France Télévisions n’aurait pu accepter une mise en cause aussi éloignée de la réalité et aussi peu étayée.
 
Dans un contexte de mutation numérique des médias, dans une époque de crise où la société française est déstabilisée, nous avons besoin d'un régulateur rigoureux, transparent et compétent, qui évalue France Télévisions en toute impartialité et l'aide à progresser, ainsi que le prévoient la lettre et l'esprit de la loi de 2013 relative à l'indépendance de l'audiovisuel public.
 
À l'évidence, beaucoup de choses n'ont pas été encore faites et restent à faire pour améliorer le fonctionnement et l'exercice des missions de France Télévisions.
 
Pour autant, ce qui a été relayé dans les médias n'est en aucun cas le reflet de la réalité de notre maison, du travail de chacun d'entre vous sous ma présidence et de la transformation que nous opérons de l'entreprise, ni le reflet des réalités du secteur.
 
Ces jugements de valeur sont déconnectés de la relation de nos chaînes avec les Français.
 
Ceux-ci nous ont maintenu leur confiance ces dernières années et ont une appréciation qualitative de nos programmes incomparable avec celle qu’ils ont des chaînes privées.
 
Ce document méconnait chacune de nos antennes ainsi que nos organisations, émet des affirmations erronées ou caricaturales et relève également d'une ingérence dans l'information.
 
S’il avait reflété, même partiellement, la position du CSA, il aurait révélé un profond déficit méthodologique et posé la question du rôle de l'instance vis-à-vis de notre entreprise relativement à celui de notre actionnaire et des élus du peuple français à qui nous avons également des comptes à rendre.
 
France Télévisions est au rendez-vous des grands enjeux qui lui permettront de construire son futur : la révolution numérique, l'information, la différence et la richesse des programmes par rapport à l'offre privée, la modernisation de ses structures sociales ainsi que de sa gestion.
 
Je ne manquerai pas de vous tenir informés dans les semaines qui viennent de nos contacts avec le CSA - avec lequel au demeurant les échanges quotidiens restent tout à fait constructifs - avec le législateur qui s'apprête à voter notre budget et avec notre actionnaire dans la perspective de la définition de la feuille de route de la télévision publique pour les années qui viennent."

mercredi 5 novembre 2014

Ce n'est ni France Télé, ni ses salariés qui se feraient "épingler", c'est la catastrophe industrielle dont Pflimlin et ses lieutenants sont seuls responsables.

L'Express va-t-il devoir se coltiner un nouveau "droit de réponse" dont Pflimlin est coutumier?
 
 Avec le "Immédias" du titre de Presse, ce matin, intitulé "Le missile du CSA sur Rémy Pflimlin",  rien n'est moins sûr.   

C’est un document comme une lettre recommandée qui vous sèche au saut du lit. Une pierre tombale jetée sur le bilan d’un PDG vacillant. Un pavé qui éclabousse  le mandat de celui qui en privé disait encore il y a quelques jours dans le Figaro s’interroger sur son éventuelle candidature à sa reconduction à la tête des chaines publiques:  Rémy Pflimlin. Rédigée  d’une plume trempée dans un produit défoliant par l’un des membres du CSA en charge du dossier, la journaliste Sylvie Pierre-Brossolette, cette note censée préfigurer le volumineux rapport que s’apprête à publier le CSA sur France Télévisions, s’apparente ainsi à une fin de non-recevoir pour un patron sortant, dont le bilan est tout bonnement étrillé.

A bon entendeur: en faisant fuiter ce document le CSA prend de vitesse Fleur Pellerin et le gouvernement, où l’on travaille également à ce dossier. Signe ici que l’institution présidée par Olivier Schrameck n’entend pas passer sous les fourches caudines du politique, dont elle souhaite farouchement (et heureusement) s’affranchir.   

Passés quelques zakouskis, destinés à nuancer le propos, en façade, l’essentiel de ce document  est un réquisitoire sévère. Sous le crépis d’une introduction qui se veut anesthésiante, une charge au canon.
   
Le CSA pointe ainsi du doigt dans l’ordre :

Une qualité de programmes (hors information) qui, à l’exception de quelques réalisations heureuses, ne permet pas de différencier assez l’offre de France Télévisions de celle des chaines privées.
Un manque d’audace dans le choix des programmes, notamment dans le renouvellement de la fiction qui explique en partie
L’incapacité à enrayer le vieillissement et l’érosion de l’audience.
Une ambition trop limitée en matière de programmes culturels qui se sont trouvés relégués à des horaires tardifs, voire nocturnes
L’émiettement  de la contribution de France Télévisions au secteur de la création qui ne lui permet pas déstructurer l’industrie de programmes en vue de jouer un rôle national et international à la hauteur des sommes investies.
L’échec d’une claire identification, à part  France 5, des lignes éditoriales des chaines du groupe. France 2 a régulièrement empiété sur les spécificités de farce 3  se livrant ainsi à une concurrence stérile au lieu de conquérir de nouveaux publics.
L’enlisement  de la reforme de France 3 qui constitue un enjeu éditorial et budgétaire majeur pour France Télévisions
Une Entreprise marquée par une instabilité des posters de direction, une illisibilité des responsabilité  un manque d’ambition dans la maitrise des couts , notamment sur les moyens internes de production, l’éthique et la transparences sont à revoir dans l’entreprise.  
Voilà pour le passif. S’ensuit une liste de dix objectifs destinés à baliser le cap que devra suivre le successeur de Rémy Pflimlin, sa feuille de route. Dix travaux d’Hercule :

Un impératif de qualité à concrétiser ; le périmètre des chaines à optimiser ; la lancinante question de France 3 à régler ;les dépenses de production à rationaliser ;la stratégie numérique à déployer ; l’éthique à développer; le management à améliorer ; le contrôle financier à renforcer ; les synergies à organiser ; le financement à pérenniser. 


Roboratif!"

 Pflimlin pensait peut-être encore faire "illusions."... il va devoir les perdre !

Pflimlin ou la technique du bouclier humain face aux innombrables critiques sur le bilan catastrophique qui est le sien laissant une entreprise exsangue.

Quel pitoyable spectacle auquel se livre un Pflimlin totalement discrédité, tentant vainement de se servir des salariés de France Télévisions en boucliers contre les articles qui dénoncent sa piteuse et catastrophique gestion du groupe qu’il s’apprête à quitter comme il laissa Presstalis à l’époque où il était nommé par le président de la République, en situation de quasi faillite.

« Un article intitulé « Le Scandale de France Télévisions », comportant une quantité considérable d’inexactitudes et d’affirmations erronées a induit les lecteurs du Point en erreur en leur donnant une vision profondément négative et fausse de la télévision publique française, et porté un tort considérable aux collaborateurs de France Télévisions qui sont injustement mis en cause. » écrit Pflimlin dans « un droit de réponse de plusieurs feuillets» qu’il a fait parvenir au magazine.

Et d’ajouter au risque de faire pouffer de rire ceux qui liront cet exercice de contorsionniste aiguë voué à l’échec « Les auteurs se contredisent dans leur article (…) et mettent en cause les compétences éditoriales des collaborateurs des programmes de France Télévisions, faisant fi des audiences considérables que les programmes qu’ils choisissent rassemblent chaque soir ».

« Les audiences considérables que les programmes de France Télé rassemblent chaque soir…. » !!!! celle-là, il fallait quand même l’oser au moment même où « ozap.com/puremedias.com » publiait un article particulièrement bien étayé sur justement l’écroulement des audiences de France Télé. 

Extrait : « Pour les aider à faire leur choix, les Sages du CSA ont promis de publier courant novembre (c’est en train) un "bilan des années Pflimlin", qui sera aussi celui de Bruno Patino, le directeur des programmes du groupe. Ce bilan sera, à n'en pas douter, scruté par tous ceux qui lorgnent le poste le plus convoité de l'audiovisuel public. En attendant le rapport du CSA, puremedias.com dresse le bilan des audiences de France Télévisions sur la décennie écoulée. Un bilan quantitatif, qui ne prend évidemment pas en compte la qualité des programmes du groupe public. Une donnée plus subjective sur laquelle chacun a son propre avis... 
Pour les quatre grandes chaînes historiques, la décennie a été marquée par une forte érosion des audiences. Principalement en raison de l'explosion de la TNT lancée en 2005 mais aussi à cause des nouveaux usages de consommation du média (piratage des séries et des films, boom du replay, portails de SVOD, etc.). En 2002, les quatre chaînes réalisaient ensemble 80% de parts d'audience. En 2013, elles n'atteignaient plus que 57%. Dans leur ensemble, l'audience des quatre historiques a chuté de 29,5% en dix ans ! Et les chaînes du service public ont moins bien résisté que leurs concurrentes privées avec 31,7% de téléspectateurs en moins pour France 2 et moins 41% pour France 3. TF1 a, elle, perdu 27% d'audience en 10 ans tandis que M6 a bien résisté à la TNT avec des audiences en baisse de 15% seulement !

Sur la période plus restreinte du mandat de Rémy Pflimlin (2010-2014), les chaînes historiques ont été de nouveau impactées par la naissance en décembre 2012 de 6 nouvelles chaînes (RMC Découverte, HD1, 6ter, Chérie 25, etc.). Depuis 2010, on s'aperçoit également que France 2 et France 3 ont enregistré des pertes d'audience plus importantes que les deux grandes chaînes privées. Avec 14,1% de PDA depuis janvier, France 2 a perdu 12,4% de ses téléspectateurs de 2010. La Deux avait fait une bonne année 2012, (grâce à la présidentielle et aux JO de Londres), stabilisant son audience, avant de replonger en 2013. En 2014, pour l'instant, la chaîne est stable sur un an (grâce aux JO de Sotchi). 

A 9,5%, France 3 a perdu 11,2% de ses fidèles et a rendu la place de "troisième chaîne de France" à M6 qui n'a perdu que 3,8% de son audience en 4 ans (à 10 points de PDA). A noter tout de même que France 3 a beaucoup perdu de terrain en 2010 mais s'est stabilisée depuis 2011… » 

C’est sans doute cela, redisons-le, que Pflimlin appelle «  Les audiences considérables que les programmes de France Télé rassemblent chaque soir…. » !!!!!

Voici bien l'exemple de ce qu'« d’induire en erreur » veut dire concernant les hypothétiques lecteurs de cet invraisemblable droit de réponse.  

Il faudrait quand même que quelqu’un dise à Pflimlin que ça ne sert à rien d’essayer de se retrancher derrière les salariés ;  ce ne sont pas les salariés et les collaborateurs de France Télévisions qui sont aux commandes et géreraient collectivement leur entreprise, NON, c’est Pflimlin le seul et unique responsable…celui dont la calamiteuse mandature qui va s’achever a précipité  une entreprise qu’il n’a cessé d’abimer depuis sa nomination par Sarkozy à l'été 2010, dans une profonde tourmente. 


Le blog CGC Média qui depuis de nombreuses années, article après article, n’a cessé d’alerter sur la déliquescence de l’entreprise à son paroxysme aujourd’hui, n’a évidemment pas l’intention de commenter ces quelques lignes de Pflimlin sauf à paraphraser son auteur pour expliquer qu’il s’agit là d’un droit de réponse « contenant de très nombreuses erreurs et contre-vérités,  comportant une quantité considérable d’inexactitudes et d’affirmations erronées destiné à induire les lecteurs (une poignée tout au plus) en erreur en leur donnant une vision fallacieusement lénifiante de la mandature pflimlienne plongeant la télévision publique française au bord du gouffre ». 

Pas plus, le blog CGC Média n’a-t-il dans l’idée de jouer les censeurs comme Pflimlin qui ne supporte aucune critique…chacun à encore à l’esprit son risible « droit de réponse » (décidément) truffé « d’inexactitudes et d’affirmations erronées » qu’il avait envoyé, le 5 décembre 2012, à Martine Martinel élue de la Nation et rapporteure parlementaire intitulé "pour en finir avec certaines contre-vérités"  en réponse au rapport de la députée qui avait oser dénoncer déjà sa mauvaise « gestion ».  Cette dernière avait, du reste, maintenu et signé, en lui renvoyant en boomerang un communiqué prouvant, chiffres à l'appui, que tout ce qu'elle avait avancé était exact. 

Le mot « risible » est d’ailleurs le plus adapté, en particulier lorsque Pflimlin conclut son droit de réponse ainsi « Il est déconnecté de son éventuelle décision de se porter ou non candidat à un second mandat, décision qu’il n’a pas prise pour l’instant » ! 



Celui que le juge Renaud Van Ruymbeke a placé pour l’heure « témoin assisté » dans le volet Bygmalion de France Télévisions dans une plainte plus large déposée par le SNPCA-CGC n’aurait pas encore pris sa décision !!!! Plaisanterie. 

Il va évidemment se déclarer « officiellement » puisque tout est dit officieusement. 

Cela ne changera bien entendu rien au dénouement. Il est clair que les tentatives désespérées de Pflimlin à jouer les victimes en s’offusquant de propos qui mettraient « injustement en cause les collaborateurs de France Télévisions en leur portant un tort considérable », ne prennent plus et surtout ne trompent plus personne.

Pflimlin prévoit-il en énième « droit de réponse » ce 5 novembre suite à l’article de BFM Business qui publie des extraits du rapport au vitriol que s’apprête à rendre public le CSA contre son épouvantable gestion? 

Découvrez ce qu’écrit notamment le CSA sur les années Pflimlin: 

« Le bilan du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) est attendu depuis des mois. Et ceux qui prévoient un bilan sévère ne vont pas être déçus. Jamais, depuis que le gendarme de l'audiovisuel existe, il n'a été aussi sévère avec France Télévisions. Dans un épais document d'une centaine de pages, le CSA dresse un bilan largement négatif de l'action du PDG actuel, Rémy Pflimlin. "Le CSA a relevé nombre d’objectifs non atteints et d’insuffisances", et dresse au final "un bilan mitigé", indique le texte. 

Revue de détail. 

1-les chaînes 

A part France 5, le CSA dénonce "l’échec d’une claire identification des lignes éditoriales des chaînes. France 2 a régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile", ce qui a "suscité une confusion susceptible de nuire à leur différenciation et à leur perception par le public".

Quant à France 4 et France Ô, elles "ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national", ce qui crée "des doutes sur le périmètre du groupe". Il faut donc "répondre, sans plus tarder, aux interrogations que suscite l’existence de France 4 et de France Ô. Si leur présence devait être maintenue, il sera indispensable de redéfinir leur ligne éditoriale".

Enfin, concernant France 3, "la réforme s'est enlisée", alors que c'est un "enjeu majeur". Le rapport dénonce notamment "la multiplication des centres de décisions (national et local). Les quatre missions essentielles de la chaîne que sont le national, le régional, l’information nationale et la jeunesse, relèvent de quatre responsables différents". Face à cela, le rapport plaide pour un management unifié. 

2-les programmes

Pour le CSA, "la qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l’offre de celles des chaînes privées". La faute à "un manque d’audace, notamment dans le renouvellement de la fiction, qui explique en partie l’incapacité à enrayer le vieillissement et l’érosion de l’audience". Pour le rapport, "l’audience ne doit pas devenir l’unique critère d’évaluation des choix de programmation".

Le CSA réclame "un effort très important" en matière de fiction, et notamment de séries, afin qu'elles puissent enfin s'exporter.

Concernant les programmes culturels, "l'ambition est trop limitée", et les horaires "tardifs, voire nocturnes". Pour le CSA, "toutes les formes de culture –y compris classique– doivent être proposées à des horaires déterminés, et rendues accessibles et compréhensibles".

L'information en prend aussi pour son grade: "le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie…), mais se recentrer sur l’information internationale et sur l’actualité politique, économique et sociale". Le rapport salue néanmoins les magazines d'investigation. 

 3-le management 

C'est le point sur lequel le rapport est le plus sévère. Pour le CSA, France Télévisions est "marquée par une instabilité des postes de direction, et une illisibilité des responsabilités".

L'organigramme complexe mis en place par Rémy Pflimlin est particulièrement critiqué: "il convient de mettre fin aux responsabilités horizontales et verticales croisées qui obscurcissent et déséquilibrent les processus de décision". Le CSA exige "un organigramme simplifié apte à identifier les responsabilités, aujourd’hui diluées dans les différents échelons". 

Le rapport dénonce aussi "un manque d’ambition dans la maîtrise des coûts, notamment sur les moyens internes de production". En effet, la production interne a un "coût nettement plus élevé que la concurrence", en raison d'un "nombre élevé de personnels et d’implantation (8 sites)". Selon le rapport, un audit devrait être mené de façon à trancher "l’avenir de cette filière". 

4-l'éthique et la transparence 

Le CSA a visiblement tenu compte de l'affaire Bygmalion, à qui France Télévisions a commandé des prestations, d'abord sous Patrick de Carolis puis sous Rémy Pflimlin.

Pour le rapport, "l’éthique et la transparence sont à revoir" dans les rapports avec les fournisseurs. Le CSA exige donc une "éthique exemplaire", avec notamment "une transparence" dans "la passation des contrats avec les producteurs, les sociétés de conseil, les prestataires, ou la rémunération des cadres".

Le gendarme de l'audiovisuel exige aussi "une politique stricte visant à empêcher tout conflit d’intérêt, notamment dans le cas des départs de collaborateurs vers des sociétés de production". Un point déjà relevé par le rapport Vallet. Il propose de "limiter les commandes à d’anciens salariés du groupe". 

Quant aux producteurs externes, "le dialogue avec eux ne doit plus relever, comme c’est trop souvent le cas, d’une logique de guichet automatique". Surtout, les commandes sont "émiettées" entre moult petits producteurs, ce "qui ne lui permet pas de structurer l’industrie des programmes en vue de jouer un rôle national et international à la hauteur des sommes investies". Le rapport recommande donc d'"éviter l'émiettement des commandes". 

Néanmoins, les chaînes publiques sont félicitées pour avoir maintenu leurs investissements dans la production, et avoir conclu des accords cadres avec les producteurs. 

5-des lueurs d'espoir 

Quelques points positifs se dégagent au milieu de ce sombre bilan. D'abord, "le maintien d’une audience significative malgré un léger effritement". Ensuite, "un rattrapage" en matière de numérique. Et enfin, "des progrès dans la construction de l’entreprise unique, notamment par la signature de la convention collective et des systèmes d’information unifiés".

Enfin, le CSA estime que l'Etat doit aussi jouer son rôle, en assurant au service public un financement "pérenne", avec une "stabilité garantie". Interrogé, le CSA précise que le rapport n'a pas encore été approuvé par le collège."
Faites chauffer le "droit de réponse"...faites chauffer !!!!!

mardi 4 novembre 2014

A mi-mandat, Pflimlin/Patino/Razon en mettent plein la tête à François Hollande...et qui paie? Le contribuable évidemment.


Il suffirait probablement de ne pas en parler tellement l'appel au chaos et à l'anarchie que prône Pflimlin/Patino/Razon sur France 4 n'intéresse personne - selon Médiamétrie, le premier épisode a réuni quelque 54.000 téléspectateurs, soit 0,3% de part d'audience seulement voilà, à mi mandat, François Hollande en prend plein la tête; le tout avec l'argent du contribuable français qui va, en plus, devoir s’acquitter de 3 euros de redevance supplémentaires.

Il y avait déjà eu les audiences abyssales, également transmises par Médiamétrie sur cet invraisemblable fumisterie "Tokyo reverse" (diffusée plus tôt dans l'année sur une idée du même trio) indiquant qu'à sa mise à l'antenne entre  20h45 et 3 heures du matin, 29.000 téléspectateurs estimés, soit 0,2% de part d’audience seulement – moins que la marge d’erreur de la machine -  auraient été devant leur poste ou bien l’aurait laissé allumé en s'endormant
!!! 
 

Aujourd'hui avec 0,3% d'audience -presque la marge d'erreur de la machine,  "Anarchy" l'ovni razonnien puisqu'il se vante d'en être à l'origine et coauteur, ne fait guerre mieux. A différence, cette fois-ci, que la farce va coûter bonbon aux contribuables: 1 millions d'euros, (dixit « l’opinion.fr »Boris Razon est le directeur des nouvelles écritures web et du transmédia, et directeur éditorial de France 4. C'est lui qui est à l'origine d’«Anarchy» que présente ce jeudi France Télévisions. Un projet ambitieux, avec un budget important (1 million d'euros) et voué à offrir une nouvelle expérience aux téléspectateurs…. ".

Les quelques partenaires de cette farce apprécieront, particulièrement en pleine période de crise, d'économies et de plan de licenciement collectif à FTV.... c'est sûrement très "nouvelles écritures" comptables évidemment!!!!!  


Quant au Chef de l’État, voilà ce qu'il peut découvrir sur les écrans de la télé publique et surtout voir "à quelle sauce il est mangé"






Lundi 3 novembre,  Boris Razon programmateur/coauteur de la série "Anarchy" sur France 4, interrogé par Lucas Armati dans "Télérama" s'il s'exprime sur sa conception que peuvent avoir les ados de l'Info, ne dit pas un mot sur Anarchy. Dans un chapitre à la forme interrogative de l’article  "La concentration d’une huître ?", Razon après qu'il ait mis à l'antenne  "Le point quotidien", une pastille d’info concoctée avec le site américain  Vice News mais aussi  L’autre JT, un magazine « nouvelle génération », animé par des « gonzo reporters» se contente de  jargonner «  Ce nouveau ton est très lié au monde numérique où des infos qui n’ont rien à voir entrent constamment en collision, explique-t-il. Mais l’équilibre est difficile à trouver. Il faut se méfier du jeunisme. ».  
Il est visiblement  à côté de la plaque!

A part "s'la jouer" devant le journaliste en promouvant le "Gonzo journalisme et ces gonzo reporters" dont  Wikipédia nous enseigne qu'il s'agit "d'un style de journalisme qui s'écrit sans réelle objectivité et souvent en incluant le reportage comme une histoire à la première personne (je)", il ne s'étend pas vraiment Razon, sur son implication personnelle dans Anarchy et le fait même qu'il puisse mettre à l'antenne de la chaîne ( France 4) qu'il codirige avec Tiphaine de Raguenel grâce à Patino, quelque chose dont il se revendique être le coauteur ou encore le "concepteur" !!!!!

C'est sûrement un aspect auquel la Justice pourrait dans le cadre de la notion de conflits d'intérêts qu'il pourrait bien y avoir à être le donneur d'ordre et favoriser la réalisation d'un projet qu'on porte soi-même, spécialement avec des fonds publics!

Le SNPCA-CFE-CGC a du reste mandaté expressément son avocat pour porter à l'attention de Renaud Van Ruymbeke de nouvelles coupures de Presse s'agissant de plainte pour, entre autres "favoritisme" qu'il instruit concernant France Télévisions.

lundi 3 novembre 2014

Nul doute que le juge Van Ruymbeke s'intéresse au patrimoine immobilier des protagonistes de Bygmalion

Le blog CGC Média vous propos de découvrir l'édifiant dossier réalisé par  Mélanie Delattre, Christophe Labbé et Mathieu Lehot, publié le La boulimie immobilière des patrons de Bygmalion".
Nul doute que le juge Van Ruymbeke s'intéresse au patrimoine immobilier des protagonistes de Bygmalion...à commencer par le "moulin bucolique picard"