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vendredi 12 décembre 2014

Pfimlin a décidé de se payer une nouvelle fois le CSA dont il dénonce l’ingérence et déplore les appréciations « ni réellement étayées, ni objectivées ».

Pfimlin a décidé de se payer une nouvelle fois le CSA dont il dénonce l’ingérence et déplore les appréciations « ni réellement étayées, ni objectivées ». 
Il n’en peuvent plus, les salariés de France Télévisions, de cette propagande dont Pflimlin les abreuve ces derniers temps dans le droit fil de celle qu’il distille en permanence depuis qu’il a été nommé par Sarkozy à l’été 2010. Et ils n'ont plus peur de le dire partout et en tout lieu y compris dans les couloirs.

Ils n’attendent qu’une chose, les salariés, que Pflimlin placé sous statut de témoin [qui peut évoluer à tout moment, comme chacun le sait] assisté par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le volet « Bygmalion » d’une plainte beaucoup plus large déposée par le SNPCA-CGC et en pleine instruction, arrête ces vaines tentatives d’instrumentalisation qu’ils subissent depuis un peu plus de 4 ans et libère la place.
Ils en ont plus que marre les salariés d’être associés à Pflimlin « chacun d'entre vous sous ma présidence »et d’être mis systématiquement « en avant » comme s’ils soutenaient l’auteur des attaques contre le CSA…encore hier donc « Par ailleurs, sur bien des points, il semble paradoxalement être fait grief à l'entreprise et à ses collaborateurs de s'être inscrits dans le respect du Contrat d’Objectifs et de Moyens défini avec l’État. »

Le CSA ne fait aucun grief de quoi que ce soit aux collaborateurs de France Télévisions, n’en déplaise à Pflimlin ! Il pointe sa catastrophique gestion et celle de ses proches lieutenants qui a conduit l’entreprise dans le mur.

Le personnel en appelle évidement au choix le plus rapide possible par le CSA de celui qui va remplacer Pflimlin et s’atteler au redressement de l’entreprise en situation de quasi faillite…Les comptes « même consolidés » - ce qui n’a pas de sens en soi au niveau de l’entreprise qui intègre ses filiales pour atténuer une perte beaucoup plus importante -  devraient cette année frôler un nouveau déficit de -60 M€ donc encore plus pour France Télé !

Ils avaient déjà eu droit à une première attaque en règle contre le CSA lorsqu’était sortie la version « non encore adoptée en plénière »  du rapport, finalement, publié hier sur le site de l’instance de régulation avec des scuds à destination des sages comme ceux-là : « Ce document méconnait chacune de nos antennes ainsi que nos organisations, émet des affirmations erronées ou caricaturales et relève également d'une ingérence dans l'information…Dans un contexte de mutation numérique des médias, dans une époque de crise où la société française est déstabilisée, nous avons besoin d'un régulateur rigoureux, transparent et compétent, qui évalue France Télévisions en toute impartialité et l'aide à progresser, ainsi que le prévoient la lettre et l'esprit de la loi de 2013 relative à l'indépendance de l'audiovisuel public. ».

Pflimlin dans d’hallucinants propos, était même allé jusqu’à remettre en cause le CSA lui-même, son rôle vis-à-vis de l’État et des parlementaires, ses méthodes mais aussi de l’accuser d’entretenir en son sein une véritable zizanie : Lisez plutôt ça ne s'invente pas...les bras vous en tombent : « [Ce document] S’il avait reflété, même partiellement, la position du CSA, il aurait révélé un profond déficit méthodologique et posé la question du rôle de l'instance vis-à-vis de notre entreprise relativement à celui de notre actionnaire et des élus du peuple français à qui nous avons également des comptes à rendre » et de réclamer un CSA  qui ne puisse porter des «jugements de valeur déconnectés de la relation des chaînes de France Télé avec les Français » « rigoureux, transparent, compétent » [certainement pas celui qui ne peut] en aucun cas diffuser un tel document si peu étayé et aussi éloigné de la réalité  qui ne reflète en rien ce qu’il voudrait exprimer » (un CSA qui ne sait pas ce qu’il dit et qui ne travaille pas franchement ses rapports, en somme !) sauf à transgresser « la lettre et l'esprit de la loi de 2013 relative à l'indépendance de l'audiovisuel public ».

 Le personnel en a soupé qu'à la nouvelle mouture du texte, Pflimlin  ait décidé de remettre ça, ce jeudi 11 décembre, suite à la publication quasi à l’identique du définitif « rapport sur le bilan des résultats de France Télévisions pour la période 2010-2014 »  même si certaines phrases ont peu ou prou été remaniées:

« France Télévisions a pris connaissance du rapport publié par le CSA et relève des évolutions notables, par comparaison avec le document de travail divulgué le mois dernier par la presse….
Pour autant, France Télévisions déplore que la plupart des appréciations relatives à  l'insuffisante distinction des programmes et des chaînes, ou encore à la gestion et à la transparence, ne soient ni réellement étayées ni objectivées France Télévisions souhaite rappeler que, dans le cadre des missions, règles et moyens qui lui sont assignés, ses choix de programmation, le contenu de ses émissions ou ses décisions d’organisation interne relèvent de sa stricte responsabilité, dans le respect de l’indépendance qui lui est accordée par la loi…et dans le cadre de travaux qui structureront le prochain Contrat d’Objectifs et de Moyens, menés en cohérence avec les prérogatives et compétences de chacun, notamment celles du régulateur… »

Les membres du CSA apprécieront sûrement d’être ainsi tancés et traités de la sorte, une nouvelle fois !  

mercredi 10 décembre 2014

"Info 2015" à France Télé ?...d'abord 2014 !

Ce serait plutôt  "Info 2014" pour " Le Canard enchaîné"  qui, ce mercredi 10 décembre, nous parle des inquiétude de Thierry Thuillier sur son avenir après Pflimlin!



Mauvais Plan à France Télé...les “petits” et les récalcitrants devraient payer les pots cassés! L'article du "Canard enchaîné" est la goutte d'eau.



Mauvais Plan à France Télé...les “petits” et les récalcitrants devraient payer les pots cassés!

Cela fait plusieurs semaines que le blog CGC Média dénonce le soi-disant PDV (Plan de Départs Volontaires) que Pflimlin a mis en place à France Télé pour d’utopiques “économies”.

Trois organisations syndicales dont le SNPCA-CGC aux côté du SNJ et de la CFDT sont d’ailleurs devant la Cour d’Appel de Paris dans une procédure visant à faire annuler ce “plan” de licenciements collectifs tant ses modalités sont honteusement sélectives.

A la lecture du “Canard enchaîné” de ce mercredi 10 décembre 2014, la pertinence de cette action juridique semble bien fondée.  

Voici ce qu’écrit “Le Canard”: “Le fameux plan de 340 départs volontaires de France Télés, censé alléger les charges du groupe public, va commencer par plomber un peu plus ses comptes. Dans la liste des candidats partants ou déjà parti, on trouve pas mal de gros salaires dont certains à deux doigts de la retraite qui profitent de l'occasion pour partir avec un pactole pour atteindre jusqu'à 30 mois de salaire. Des directeurs régionaux de France 3, des patrons de chaînes outre-mer, des huiles de France Télévisions à Paris, etc.



Les commissaires aux comptes qui, fin 2013, redoutaient le dépassement de l'enveloppe prévue pour ce plan de départs (43 millions) vont être ravis de ce lâcher le parachutes dorés!”


Sur ce dernier point, le blog CGC Média dans son article du novembre dernier “Les commissaires aux comptes à France Télé mettent par courriers leurs doutes par rapport au PDV”, publiait justement leur courrier.

Quant aux bénéficiaires qu’évoque “le palmipède” “qui profitent de l'occasion pour partir avec un pactole pour atteindre jusqu'à 30 mois de salaire. Des directeurs régionaux de France 3, des patrons de chaînes outre-mer, des huiles de France Télévisions à Paris, etc...”, le blog CGC Média a déjà en sa possession les patronymes et la qualité professionnelle de toute une liste d’heureux bénéficaires en partance ou déjà partis.

Il va sans dire que nombres de salariés “modestes” dont le poste est supprimé n’ont toujours, eux, aucune nouvelle de leur sort....qu’ils soient éligibles à la retraite ou qu’ils aient opté pour la création d’entreprise.

Exemples...ce collaborateur dont le projet de création d’entreprise a été accepté en août par ladite “commission de suivi” qui a bien évidemment exécuté les démarches nécessaires à sa future activité, notamment bancaires et de clientèle à venir, qui écrit “Toujours aucune nouvelle de France  TV. Impossible de joindre personne au service du personnel, ni à la DRH carrément aux abonnés absents  (*) depuis des mois.
La situation à trop duré j'ai décidé de passer au stade supérieur, Inspection du travail et avocat...”

(*) Un précision s’impose. Si certains de ceux à la DRH qui sont concernés par le traitement des salariés “intéressés” au plan, ne répondent pas....c’est tout simplement parce qu’ils n’ont réellement aucune consigne de la direction pour agir !

Cet autre collaborateur dont le dossier, là encore a fait l’objet, d’une acceptation dès l’été 2014 qui vient malheureusement de tomber malade (assez gravement) et qui n’a reçu comme seule communication sur son dossier depuis tout ce temps, qu’une lettre avec les coordonnées téléphoniques du médecin du travail et des assistantes sociales!!!!!

Ce type de totale désinvolture n’est pas rare, au contraire et résonne en échos à la fameuse phrase de Jean de La Fontaine dans les animaux malades de la peste Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir”.

En revanche, pas de délai pour ce directeur territorial ultramarin qui part dans le cadre du plan avec une somme astronomique à faire rougir ceux qui cochent leur grille pour la chance tous les vendredis...ou bien encore ce directeur régional plus proche du continent qui, parti au début des années 90 avec une énorme prime de départ et revenu ensuite, repasse au portillon cette fois-ci dans le cadre du plan !!!!  

Que dire de ces directeurs de pôle, de cette Secrétaire générale aux programmes, de cette directrice qui a remplacé Ajdari à la tête du CE  qui partent dans des conditions identiques et sans problèmes....Que dire également de cet ex directeur au Siège à Paris muté intempestivement dans un DOM (ce n’était pas son choix) et porté opportunément dans les chiffres du Plan comme ayant bénéficié d’une soi-disant demande de “mobilité”....

Et le nombre d’intéressés “dir”, “directeurs”, “directeurs adjoints”, “hors grille” etc... comptabilisés dans le PLAN  de Pflimlin,  le blog CGC Média en a des pages entières.

L’article du Canard est sûrement la goutte d’eau qui fait déborder le vase et qui faisait écrire à la cgt de France Télévisions en oppositions maintenant avec les propos de l’un des siens tenus au Figaro, il y a peu, Marc Chauvelot « Compte tenu de la surreprésentation des seniors et de la détérioration des conditions de travail, ce plan va avoir du succès…  On serait même plus près des 200 demandes avec «un coup d'accélérateur d'ici au 30 juin».
  

L'omniscient Patino pour Sciences Po mais aussi pour Google...et quand il a un peu de temps, éventuellement, à France Télé ?!


Il y a 2 jours, l’École de journalisme de Sciences Po dont Patino est le dégé et Google (dont il ne l'est pas encore!) ont attribué le Prix de l’innovation en journalisme aux projets «Ijsberg» réalisé par des étudiants de l’Université de Lyon III, l'ISCPA de Lyon et l'IEP d'Aix et à l’application « Combien gagne mon voisin? » [un sujet de circonstance, NDLR] portée par des étudiants de l’École de journalisme de Sciences Po. 

(Cf le tweet ci-dessous) 
 

Beaucoup en arrivent à se demander quand Patino qui tenait quasiment en même temps un "meeting", sous l'intitulé "La concurrence sans limite"
,  toujours à Sciences Po en y affirmant haut et fort que « Le journalisme industriel est en train de disparaître au profit d’un autre type de journalisme », trouve le temps?!


En ce qui concerne l'argent, il n'y a pas grand souci à se faire. Il est de toute façon pleinement payé par France Télévisions donc par le contribuable avec un salaire annuel équivalent de moitié à celui de Pflimlin (*) dont il est le "second"!

(*)

Salaire des patrons de l'audiovisuel public (en euros par an) - Source BFM Business
France Télévisions
Patrick de Carolis (PDG): 300.000 dont fixe 240.000
Rémy Pflimlin (PDG): 400.000 dont fixe 322.000
Daniel Saada (DG de la régie): 315.000 dont fixe 180.000....


Après "You tube" et "Dailymotion" (¤) c'est à présent au tour de "Google"...Patino lorgnerait-il vers une nouvelle porte de sortie ?

(¤) Le blog CGC Média, avait commis à ce sujet, 2 articles:

Le 30 octobre 2012, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Quel deal Patino a-t-il passé avec les américains pour l’exploitation (donc la commercialisation des écrans pub) d'émissions de France Télé par « You Tube » dont « Taratata »?" 

Quelques mois plus tard, le 21 mars 2013, nouvelle diffusion sur le même thème "Patino l’americano…mericano, Pà Pà l'americano  ! " 

Il était question des deals que Patino, le numerobis interactif de Pflimlin avait conclu avec «You tube » (le site web américain d’hébergement de vidéos  situé aux USA à  San Bruno USA [lieu prédestiné s'il en est pour Patino] pour l’exploitation (donc la commercialisation des écrans pub) d'émissions de France Télévisions dont « Taratata » mais aussi de «Dailymotion» (le concurrent de You Tube)  vers lequel  l'intéressé s’était tourné.

Autrement dit, fournir quasiment gratuitement les contenus vidéo de France Télé:

- soit en offrant des contenus complémentaires en terme de richesse et de déclinaison par rapports aux offres de télévision (très faiblement choisi par France Télé pour améliorer son audience ou tout au moins son auditoire) 

- soit en faisant de l’ «hyperdistribution », c’est-à-dire, en offrant à nombre d'opérateurs ces contenus pour qu'ils se trouvent partout même chez des concurrents!...à ces sites vidéo qui rêvaient  de les ajouter à leur « catalogue ».

Ah! ils peuvent bien, lui et ses acolytes, critiquer Netflix en les traitant de "néo barbares" !!!!

mardi 9 décembre 2014

Un comité des salaires à France Télé (*) Pourquoi et pour quoi faire ?... Arnaque et boycott !

C'est en substance les questions que ce sont posées, hier, certains syndicalistes qui sont bien en peine d'assurer correctement la représentation des salariés vu le peu d’éléments dont ils disposent et n'hésitent plus à qualifier de tartuferie ou de mascarade ce type de réunions. 
 
Le boycott serait-il la plus simple des solutions ??
 
Le blog CGC Média vous propose de découvrir, en substance, la déclaration du SNPCA-CGC faite en séance concernant justement les Comités des salaires 2014.
Un comité des salaires* à France Télé, pourquoi ? Pour quoi faire ?..
 
Une Chambre d'enregistrement ?... De quoi ? De quoi exactement :
 
- D’une reconnaissances d’un parcours professionnel, humain ?
- D’une évolution de carrière ? (En lien avec un investissement personnel dans un Collectif en lien avec des formations adaptées, nécessaires, bénéfiques pour le salarié comme pour l’entreprise ?)
- D’une reconnaissance d'une évolution dans l'entreprise ?
- D’une sanction suite à des erreurs stratégiques ? De comportement ?
 
Si c’est tout cela, le Comité des Salaires, alors, où sont celles et ceux qui gèrent le travail effectif des salariés (les chefs de service !) pour les entendre eux (!) évoquer la situation de chacun, de leur investissement, de leur professionnalisme, de leur comportement, de leur humanité dans le collectif ? Ou pas ?...
 
Et bien non, que nenni ! Pas de chefs, pas de responsables de service dans ce Comité des salaires. Uniquement la DRH (la Direction des Ressources Humaines) qui fait ce qu'elle veut en la matière ! Résultat : opacité totale sur la gestion des salariés.
 
Quand les Organisations syndicales attirent l'attention sur telle ou telle situation, sur tel ou tel salarié, la porte de la DRH est de plus en plus fermée ! Un comble !!!
 
Les élus interpellent une direction et celle-ci ne prend même plus la peine de répondre !!! Invraisemblable ! Une DRH qui est censée justement INCARNER le dialogue, le respect, l'équité, la reconnaissance, la fraternité dans l'entreprise ! Au lieu de cela, les salariés sont fliqués, montés les uns contre les autres...
 
Certains au sein de la DRH souhaitent développer une charte du respect dans l'entreprise : le SNPCA-CGC l'a dit et écrit clairement : il la soutiendra à 100 % !!!
 
Mais qu’est-ce que le respect dans l’entreprise ? Celui de ne même pas répondre aux élus et aux organisations syndicales? Quel crédit les salariés peuvent-ils en conséquence accorder à cela ?
 
Une fois de plus, quid de ce comité des salaires : Ne serait-ce, une fois encore, qu'une chambre d'enregistrement...de quoi d'ailleurs ?
 
Une réunion pour que chaque syndicat vienne soutenir ses ouailles à quelques semaines des élections ? Pour que les Organisations Syndicales se gaussent auprès des uns et des autres d'avoir "parler pour elle ou lui" histoire de l’influencer et d’obtenir sa voix ?
 
C’est justement ce modèle là, précisément, clientéliste, que vous avez dénoncé à l’époque lors des négociations sur le devenir de la nouvelle organisation sociale de l’entreprise... Un clientélisme au détriment du professionnalisme et de l’investissement personnel au sein de chaque entité du groupe...
 
Dès lors - redisons-le - quel SENS donner à ce comité des salaires ? La direction s’était pourtant répandue en expliquant que cette nouvelle organisation sociale (accord du 23 mai 2013) devait être plus professionnelle, plus efficace et plus juste au service des salariés... On en mesure aujourd’hui les effets...! On peut comparer et jauger la manière managériale de gérer la situation salariale de chacun des personnels. Concrètement, c'est le contraire : l’opacité la plus totale !...
 
Le paritarisme d’hier avait ses limites mais le modèle d'aujourd'hui est pire. Les nouveaux accords devaient apporter du mieux-disant social... Ce n’est pas ce qui ressort de ce Comité des salaires !
 
Quant aux documents fournis par la DRH, ils contiennent de bien trop nombreuses erreurs, surtout pour tous ces salariés qui ont connu une ou plusieurs mobilités dans l’entreprise (volontaire ou pas!): un comble !!! Ce sont d’ailleurs, eux, les plus lésés en matière de suivi RH et de salaires.
 
“Bougez, bougez !”, qu’ils disent...mais au final !!!!!
 
Les salariés, justement, combien ont répondu à l’invitation de la DRH à donner leur accord pour évoquer leur situation ?... A titre d'exemple: 20 % à peine pour l’établissement de Malakoff...
 
Par conséquent, 80 % DES SALARIES NE SONT PAS PRIS EN COMPTE !!!!!
 
Quid des problèmes des retraites des salariés ? Des années ont disparu des listes de la CNAV et de chez AUDIENS... Toujours pas de réponse de la DRH !
 
Dès lors, le SNPCA-CGC qui n'a pas validé ce procédé qu’il juge totalement arbitraire et à la tête du client, refuse de s’associer à ce simulacre d'exercice, à ce déni de démocratie d’entreprise que cette direction a présenté comme un soi-disant "mieux social" !  
 
* Une particularité (page 20 de l'accord collectif) qui concerne les établissements DP (Délégués du Personnel) à plus de 1000 salariés (en fait uniquement l'établissement DP Maison France Télévisions).
 
Dans les établissements (au sens DP) de plus de 1000 salariés, il est institué cinq comités selon le découpage par famille professionnelle ci-après :
 
- Programmes

- Production - Fabrication -Technologies

- Communication - Marketing - Études

- Gestion d'entreprise et Immobilier et Moyens Généraux

- Journalistes
 
3 DP (sur 25 titulaires et 25 suppléants) peuvent assister au comité des salaires "programme"
1 seul DP (toujours sur 25 titulaires et 25 suppléants) peut assister au comité des salaires "Communication - Marketing - Études"
8 DP peuvent assister au comité des salaires "Production Fabrication Technologies"
7 DP peuvent assister au comité des salaires "Gestion d'entreprise et IMG"
6 DP peuvent assister au comité des salaires "Journalistes"

Quand Marc Chauvelot de la cgt France Télé, faisait le paon en juin dernier au Figaro !


Quand Marc Chauvelot de la cgt France Télé, faisait le paon en juin dernier au Figaro ! 

Dans une interview hallucinante que donnait Marc Chauvelot de la cgt à Caroline Sallé dans un article que publiait « Le Figaro » le 24 juin dernier intitulé « France Télévisions : le plan de départs volontaires devrait faire le plein », l’intéressé déclarait concernant le Plan de licenciement collectif (dit PDV) : « Compte tenu de la surreprésentation des seniors et de la détérioration des conditions de travail, ce plan va avoir du succès… ». 

Autrement dit, pour Chauvelot les quasi "sexagénaires" ne devraient pas s'accrocher tant les conditions de travail sont détériorées !!!! Certains "hauts dirigeants" de France Télé devraient en tirer les conséquences.

Il faut quand même oser !  Ces propos étaient, du reste mis en parallèle avec ceux de Papet le dga/drh de France Télé concernant les  postulants qui ne se sont pas fait attendre : « Concernant le volet des retraites, nous avons reçu en quinze jours plus de 150 lettres de demandes». 

Chauvelot n’a donc pas hésité à faire le paon pour le titre de presse (plutôt pas classé à « gauche ») en ajoutant pour aller dans le sens de la direction: « On serait même plus près des 200 demandes avec «un coup d'accélérateur d'ici au 30 juin». (soit 6 jours après l’interview) 

Le syndicaliste parachuté sur Paris depuis le pôle Nord-Est,  d’abonder les propos de Papet qui renchérissait « Au total, 220 salariés se sont déjà manifestés [fin juin 2014 donc, ndlr] Nous ne sommes pas inquiets, nous aurons vraisemblablement plus de candidats que de postes ouverts».

Le Figaro d’en conclure « Si tel était le cas, d'un point de vue légal, la direction ne pourra néanmoins pas aller au-delà des 340 postes inscrits dans le plan » [et vive la concordance des temps !!!!] et d’enfoncer le clou « Conséquence: la direction pourrait se retrouver à devoir gérer un sentiment de frustration parmi les salariés souhaitant quitter l'entreprise sans pour autant être éligibles au plan… » 

Et « le sentiment de frustration » des salariés dont le poste est supprimé mais qui ne sont pas candidats au départ parce qu’ils n’ont pas de projet personnel de création d’entreprise ou parce qu’ils ne sont pas éligibles à le retraite, Le Figaro, Chauvelot et Papet, ils y ont pensé !? 

En revanche, silence sur les nombreux membres de la direction qui bénéficient des indemnités de départ du PDV.  

lundi 8 décembre 2014

Comment Patino avec de tels propos, peut-il continuer à travailler en télé payé qui plus est par le contribuable et comment Pflimlin peut-il le couvrir à ce point ???


« Le journalisme industriel est en train de disparaître au profit d’un autre type de journalisme » [Vice News, en l'occurrence pour le "Gonzo journalisme et ses gonzo reporters"]  voila ce que vient de déclarer Patino à Sciences Po où il sévit dans une présentation intitulée "La concurrence sans limite" [une formule prédestinée!!!]

Voir la dépêche AFP (* en-bas de post) sur laquelle s’appuie Patino, Pflimlin et Thuillier dans leur dernier « chantier » avant leur départ, présenté à la hussarde aux élus dans un document interne (avant dernière page) …enfin pas si interne que ça puisque sous le vocable « Propriétés du document », on trouve le nom de Thibaut Cournarie manager d’un cabinet extérieur chez « KEA et Partners » (c’est ballot !) :                  
(*) « MONTRÉAL,  30 oct 2014 (AFP) - Le groupe américain Vice  Media  a annoncé jeudi le lancement en 2015 au Canada de sa première chaîne de télévision, à  destination des 18-34 ans, en  partenariat avec l'un des acteurs principaux des télécoms, Rogers communications…. »

De l’enfumage à grande échelle sur l’air de « je m’écoute parler et je me trouve formidable »


Les journalistes de France Télé : France 2, France 3, France Ô…apprécieront, au moment même où le trio Pflimlin/Patino/Thuillier - à quelques semaines de l’inéluctable remplacement de Pflimlin par le CSA - décident de mettre à l’ordre du jour d’un  prochain CCE (point 7), les 16 et 17 décembre  2014, le projet de fusion des Rédactions « Info 2015 » pour un passage en force.

Par exemple, en plus de la « création d’une chaîne numérique d’infos » (largement évoqué par le blog CGC Média), dans le projet « Info 2015 » les services « Culture » pourraient disparaître des Rédactions au profit de ce dont Patino s’est vanté sans jamais en avoir été à l’origine « Culturebox » (Voir l’article du blog CGC Média qui résume bien les choses « France Télévisions : la tartufferie numérique ou la technique du trou! ». 

Le blog CGC Média vous propose de découvrir en exclusivité un des « pitch » d’ «Info 2015 » qui se doublera, faut-il le préciser d’ « un projet immobilier spécifique et adapté à ces principes présenté aux instances dans le respect des procédures légales » page 96) …attention, c’est du lourd :

(°) « De par son caractère véritablement cross-média (écrit, live, vidéo, etc.), Culturebox constitue un creuset d’innovation pour la future organisation de l’Information Nationale de France Télévisions. En alliant les compétences numériques aux compétences TV au service d’un projet de développement commun et ambitieux, Culturebox pourrait préfigurer ce qui constituera demain un modèle de réponse aux nouveaux modes de consommation de l’information»…. 

On vous avait prévenu, c’est du lourd voire même du très lourd. 

Pour être encore plus précis, le blog CGC Média vous offre un extrait du texte  -page 35 du projet  - « qui constituera demain un modèle de réponse aux nouveaux modes de consommation de l’information» :

« Ce schéma proposé a été conçu pour servir le projet éditorial de l’Information Nationale, favoriser la coopération entre les équipes en rassemblant ou rapprochant les savoir-faire, les expertises et les expériences. 

Pour cela, il est proposé de créer :

Une Direction de la Rédaction ayant sous sa responsabilité: 

- Les éditions numériques et les éditions TV qui seraient regroupées afin de favoriser leur coopération et leur singularité au service d’un projet éditorial commun. Cela permettrait également d’élargir le champ d’activité des journalistes sur des formats originaux, de nouveaux formats numériques en leur permettant de participer temporairement à des équipes dédiées à ces éditions. A terme, elles pourraient être dotées/ complétées de profils comme des assistant(e)s présentateurs, des chargés numériques, etc.

- Les Responsables d’édition France 3 seraient redéployés au sein des éditions. 

- L’édition numérique Culturebox regrouperait l’ensemble des activités culturelles de l’information et proposerait une offre innovante et ambitieuse éditorialement. A la fois service pour les éditions antenne et édition pour le numérique, cette entité permettrait d’assurer une exposition/ un traitement optimal de l’expertise culturelle sur l’ensemble des supports et faciliterait l’accès à la culture pour le plus grand nombre. Ce regroupement des expertises dans le domaine culturel permettrait également de s’organiser efficacement pour atteindre l’un des objectifs stratégiques de France Télévisions qui est de faire de Culturebox une porte d’entrée prestigieuse de l’actualité culturelle, une offre thématique pour tous les écrans … » 

Autrement dit et pour faire toujours référence au projet Pflimlin/Patino/Thillier (¤ page 65, cette fois-ci) : la « Culture » indigne d’un Service dédié mais pire, juste bonne à passer sur Internet et plus sur les chaînes du groupe.

¤ « Le redéploiement de ces 9 journalistes [ceux des services concernés, ndlr] se justifie par l’ambition d’augmenter le nombre de thématiques traitées, de diversifier et d’augmenter la production de contenus (objectif de passer de 25 à 40 URL/jour) sur les supports Culturebox. [Quel rapport avec la Télé ????? Bientôt les URL (adresses web)  vont se substituer aux téléspectateurs et les audiences au nombre de connections Internet !!! ndlr] 

Dans le même temps, les ressources nécessaires à la production des sujets culture pour les JT seraient garanties.

Le renforcement de l’encadrement se justifie par l’augmentation de la taille de l’équipe Culturebox et par l’accroissement du périmètre d’activités, puisque les équipes de Culturebox auraient à travailler sur tous les supports (TV, numérique). Cela permettrait la présence d’un cadre de Culturebox pour proposer des sujets culture lors des conférences de rédaction TV.

Les modes de coordination entre Culturebox et les éditions TV évolueraient comme suit :

• Présence d’un représentant de Culturebox dans les conférences de prévisions

• Présence d’un représentant de Culturebox dans les conférences de rédaction TV



Les journalistes seraient mobilisés pour la production de sujets à destination des antennes en fonction des propositions de Culturebox aux éditions, des besoins des éditions et dans le respect des cahiers des charges.

Culturebox deviendrait ainsi à la fois :

• Le service Culture de l’Information Nationale de France Télévisions

• L’équipe éditoriale dédiée de l’édition Culturebox (Web, applis, etc.) 

Voila sûrement ce que Patino appelle « « Le journalisme d’un autre type »…celui qui doit supplanter « Le journalisme industriel » (dixit Patino).

Il y a quand même de quoi être consterné. La prestation de Patino a Sciences Po, n’a d’ailleurs pas manqué de faire réagir, sur les réseaux sociaux (lui qui les aime tant) avec des tweets - on peut le penser – de contribuables qui s’interrogent comme celui des « Échos Blogs Médias »: « Bruno Patino payé par France Télé est-il en congés ou sur les heures de son employeur ? » mais également au sein du groupe dans lequel Pflimlin lui-même nommé par Sarkozy, l’a nommé « numéro 2 » !!!!




A France Télé justement, c’est l’incrédulité qui domine. Ce cadre de direction qui s’en étrangle « Nous, bien que cadres autonomes, si on est absent 2 ou 3 heures pour un problème de dernière minute, l’employeur prend sur nos congés, nos récup ou nos RTT… Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, c’est le moins qu’on puisse dire et imaginez un peu qu’on aille travailler ailleurs ?! » 

Comme si cela ne suffisait pas et pour les amateurs de sensations fortes ambiance huiles essentielles, épices douces, pierre chaude, musique zen, etc…– attention restez assis, ça va décoiffer – le blog CGC Média vous offre le café, le pousse café et l’addition (salée pour les salariés de France télé, ça va sans dire) :

Pour les huiles essentielles, la pierre chaude et la musique zen, vous avez « Harmonie » et pour les épices douces  « Papripact » (respectivement pages 97 et 116 du projet Info 2015) : 

« L’évaluation des conséquences du projet pour les collaborateurs concernés par la phase 1 s’est appuyée sur la méthode Harmonie, méthode de conduite et d’accompagnement de projet spécifique à France Télévisions mise en place par la Direction de l’Organisation et de l’Accompagnement des Projets (DOAP). Afin de définir les besoins d’accompagnement, cette méthode prévoit une mesure des conséquences qui permet d’évaluer l’ampleur des changements pour chaque population de collaborateurs….(Page 97) » 

« Sur le plan des risques physiques et psychosociaux (RPS), une analyse des activités futures serait menée qui permettrait d’identifier ces risques afin de les consigner dans le document unique DUERP et d’élaborer le plan de prévention et d’amélioration associé PAPRIPACT.

Dans ce plan PAPRIPACT, la santé au travail doit être particulièrement prise en compte du fait de l’importance du changement et de l’accompagnement nécessaire des salariés dans cette période…(Page 116) » 

Dire qu’au moment où le pré-rapport du CSA sortait, le bruit tonitruant de la démission de Pflimlin avait retenti depuis Bruxelles où il se trouvait mais que l’insistance d’une mini cellule de crise à Paris avec seulement 3 de ses lieutenants, avait suffit à dissiper !

L’entreprise en situation de quasi faillite comme Presstalis au moment où Pflimlin l’a quittée, n’a pas besoin d’une telle débauche de « simulacres » qui voudraient faire croire que « ça bougerait » mais qui ne visent finalement qu’à  plomber la venue du successeur sur fond de terre brûlée.

La dépêche AFP intégrale:

"Vice  Media  lance un studio et une chaîne de télévision au Canada
            

MONTRÉAL,  30 oct 2014 (AFP) - Le groupe américain Vice  Media  a annoncé jeudi le lancement en 2015 au Canada de sa première chaîne de télévision, à destination des 18-34 ans, en partenariat avec l'un des acteurs principaux des télécoms, Rogers communications.

Fondé il y a 20 ans à Montréal, avant de déménager à New York, Vice "revient dans sa patrie d'origine pour construire à partir de rien un nouveau média ultra-moderne complètement intégré horizontalement et verticalement", a déclaré son fondateur et PDG Shane Smith.

Vice Canada, une co-entreprise au capital de 100 millions de dollars entre Rogers et Vice  Media , constitue "l'expérience la plus ambitieuse jamais entreprise" par l'ancien magazine punk, désormais valorisé 2,5 milliards de dollars, a dit M. Smith en conférence de presse.

Après être passé de l'imprimé à internet, Vice va disposer de sa première chaîne de télévision à part entière, Vice TV Network, une chaîne consacrée à l'actualité canadienne qui sera distribuée sur le réseau câblé de Rogers, en plus d'être accessible sur mobiles et internet.

Cette "sainte trinité, mobile, internet et télévision" constitue "le futur des médias" et cette expérience "va être scrutée ailleurs", a assuré M. Smith.

Un studio de production multimédia "dans les règles de l'art" sera également lancé à Toronto au début de l'année prochaine. Il permettra de réaliser des reportages, des documentaires, de la fiction, ou encore des émissions de cuisine, sport ou technologie.

Une application dédiée pour les mobiles, Vice Plus, sera en outre lancée depuis le Canada.


Enfant terrible des médias numériques choyé de la génération "millénium", Vice  Media  a lancé la semaine dernière la version en français de son site d'information Vice News, qui dispose également désormais d'une émission quotidienne sur France 4.

Magazine vidéo, internet et papier, très présent sur les "terrains chauds", Vice s'est fait connaître d'un large public grâce à deux événements: en 2013, il a été à l'origine du voyage de l'ancien "bad boy" du basket-ball américain Dennis Rodman en Corée du Nord pour y rencontrer le dictateur Kim Jong-Un. Cet été, Vice News s'est également illustré par un reportage inédit auprès des combattants de l'organisation Etat islamique en Syrie.

Le groupe Vice  Media  revendique 4.000 collaborateurs dans 36 bureaux à travers le monde.

sab/mbr/sam"


dimanche 7 décembre 2014

Rodolphe Belmer (Canal+) dans la short-list du CSA? Lui dit qu'il n'est pas candidat!

Rodolphe Belmer (Canal+)  dans la short-list du CSA? Lui dit qu'il n'est pas candidat!
Rodolphe Belmer a balayé, ce week-end, les critiques concernant les audiences actuelles du "Grand Journal" dont il s’est déclaré satisfait alors qu’elles sont tout de même en dessous de celles engrangées sous Michel Denisot (en une saison, il manque 400.000 téléspectateurs pour 1,5 point de part d'audience en moins) : "La polémique autour du "Grand Journal", c'est beaucoup de bruit pour rien. Je considère que les audiences sont satisfaisantes… Avec 6 % de part d'audience, l'émission est au-dessus de sa moyenne historique qui s'établit à 5,5 %. Certes, dans un passé récent, nos audiences étaient meilleures, mais c'était uniquement dû au passage à vide de l'access de France 2; depuis le retour de Nagui, l'access de France Télévisions a fait que nous sommes revenus à notre niveau normatif d'audience".
Le directeur général de Canal+ a  tenu à préciser "Le contrat est rempli" avant de réaffirmer  sa "confiance" à Renaud Le Van Kim, le producteur du "Grand Journal" et à son présentateur Antoine de Caunes, considérant  "que le choix de ce dernier  a été positif et a permis de ramener de la bonne humeur dans l'émission… ne prévoyant d’ailleurs pas de modification substantielle dans la formule d'ici à la fin de la saison".
Rodolphe Belmer a également tenu à dissiper toute idée de concurrence entre "Touche pas à mon poste" sur D8 (autre chaîne TNT du groupe) et "Le Grand Journal", axant son propos sur la complémentarité des deux dans une logique évidente de groupe : "Je suis très satisfait de Cyril Hanouna et de son équipe. Avec "Touche pas à mon poste" sur D8, le 'Grand Journal' de Canal + et iTélé qui a de bonnes audiences, le groupe Canal + a considérablement renforcé sa part de marché en avant-soirée. Désormais, nos trois antennes rassemblent près de 3 millions de téléspectateurs et pèsent 12,5 % de part d'audience, voire même de 15 % à 20 % sur les cibles commerciales. Ce qui est très bon pour notre régie publicitaire".
Interrogé donc sur son avenir personnel au sein du groupe Canal+, Rodolphe Belmer a indiqué ne pas être candidat à la présidence de  France Télévisions, malgré la rumeur.
Beaucoup l’y verraient pourtant bien et tirent, ce faisant, déjà des plans sur la comète malgré ses démentis sur les bruits de départ le concernant après sa nomination par Vincent Bolloré à la tête de Vivendi, la maison mère de Canal+.