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lundi 16 février 2015

Le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke toujours et encore….face aux hasards de l’actualité !

Le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke toujours et encore….face aux hasards de l’actualité !
Il y a parfois des hasards rendus savoureux par l’actualité.
Vendredi dernier (14/02/15), le monde médiatique bruissait de la plainte pour détournement de fonds publics, déposée par l'Association des contribuables de Levallois-Perret dont Patrick Balkany est le maire, qui  vise un contrat passé entre la ville et la société de communication : Bygmalion au cœur de l’affaire de fausses factures  présumées pendant la campagne de Nicolas Sarkozy mais également du volet France Télévisions instruit par Renaud Van Ruymbeke.

Cette plainte contre X (voir les détails en cliquant ici) pour détournement de fonds publics a été déposée au parquet de Nanterre par l'Association des contribuables de Levallois-Perret dont Patrick Balkany le député-maire UMP (convoqué par ailleurs au pôle financier le mardi 21 octobre 2014 par le juge Van Ruymbeke, entre autres, a été mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale », « corruption » et « blanchiment de corruption »)  dénonce «la vindicte haineuse» portée par un ancien agent communal, contre lequel il affirme son intention de déposer plainte auprès du tribunal de Nanterre pour dénonciation calomnieuse !

Rappelons que dans ce tentaculaire dossier « Bygmalion »:
s'agissant du volet politique, pour l'heure,  7 protagonistes ont été mis en examen, 4 ex-dirigeants de Bygmalion et 3 ex-cadres de l'UMP
et que pour le volet France Télévisions, pour l'heure, 4 protagonistes ont été mis en examen dont Patrick de Carolis et 3 ex dirigeants de France Télé dont Pflimlin et son ex directeur financier, placés sous statut de témoins assistés.

Quasiment le même jour, la Presse révèle que le Juge Renaud Van Ruymbeke – encore et toujours - en charge d’une autre instruction judiciaire pour "présentation de comptes inexacts, diffusion d'informations fausses, abus de biens sociaux et blanchiment", il y peu, venait d’effectuer une saisie de dividendes à titre conservatoire [soit environ 80 millions d'euros…] pour permettre à la société d'être, au moins en partie, dédommagée de du préjudice subi du fait de l’ex dirigeant !

Le Procureur de la République a par ailleurs requis une amende de 375.000 euros à l'encontre de celui qui est poursuivi pour « avoir accordé prêts et garanties à plusieurs sociétés espagnoles, au détriment de l’entreprise et sans l'autorisation de son conseil d'administration » dont il avait pourtant conservé ses fonctions de président jusqu'en février 2010.
Mélanie Delattre écrit également dans un de ses derniers articles «…trois ans ferme requis contre l'ancien PDG » 
"C'est un coup dur pour les délinquants en col blanc. Le procureur vient de requérir quatre ans d'emprisonnement, dont trois ferme, contre l'ancien PDG de Gecina, première foncière française en immobilier de bureaux et résidentiel.
Surnommé le Donald Trump de la Costa Brava, Joaquin Rivero est poursuivi pour "présentation de comptes inexacts, diffusion d'informations fausses, abus de biens sociaux et blanchiment"…
Le juge d'instruction Renaud van Ruymbeke avait fait saisir, à titre conservatoire, les dividendes qui devaient revenir à Joaquin Rivero, soit environ 80 millions d'euros. Une précaution qui devrait permettre à la société d'être, au moins en partie, dédommagée de son préjudice. Le procureur a par ailleurs requis une amende de 375 000 euros à l'encontre de Rivero.
Les deux sociétés espagnoles qui détenaient 31 % de Gecina sont aujourd'hui sorties du capital de la foncière parisienne. Arrivés au capital en 2013, les fonds d'investissement Blackstone et Ivanhoé Cambridge, désormais premiers actionnaires, n'ont pas jusqu'ici à se plaindre de leur investissement. Sous la houlette du président Bernard Michel, resté aux commandes, le cours de la société a pris 30 % en un an. Une embellie que le jugement du 11 mars, quel que soit le verdict, ne devrait pas assombrir."
Ces affaires sont certes distinctes mais le juge qui en est en charge est le même:  Renaud Van Ruymbeke.

Il convient, à ce stade,  de préciser que selon les faits que découvre le juge au cours de son instruction judiciaire et de leur gravité, il peut à tout moment décider de son propre chef de les (re)qualifier.
 

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