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mardi 3 février 2015

Une plénière au CSA sous haute tension…la désignation du successeur de Pflimlin pourrait faire l’objet d’une procédure « fermée » !!!!!



Une plénière au CSA sous haute tension…la désignation du successeur de Pflimlin pourrait faire l’objet d’une procédure « fermée » !!!!!

Depuis que la loi a changé et que la désignation des présidents de Radio France et de France Télévisions est revenue au CSA, la question de la procédure pour y parvenir n’a jamais fait autant parler…pour preuve le dernier article en la matière signé Jamal Henni pour BFM Business intitulé « France Télévisions: comment sera choisi le futur patron ».

Qu’y apprend-t-on ? Que la procédure de sélection qui a été arrêtée et a conduit à la désignation de Mathieu  Gallet sur Radio France pourrait bien être différente de celle qui va conduire au remplacement de Pflimlin !!!

BFM Business écrit même  que deux « options sont sur la table », notamment celle qui consiste à « garder secret le nom des candidats ».

Invraisemblable….niveau transparence, ça ne le fait pas vraiment ! Pas vraiment l’esprit de la loi, non plus. Pas de candidatures « déclarées » donc pas d’audition publique, donc pas d’explication à donner sur la vision et le projet que chacun des intéressés a sur l’entreprise…donc doute.

C’est théoriquement demain, en séance plénière du collège (8 membres à présent) de ce  mercredi 4 février que la « question » sur le processus de sélection du futur patron de France Télévisions doit être abordée. 

Mais pourquoi une telle question ???? Chacun croyait depuis l’an dernier, la procédure  d’appel à candidatures ouvert à tous, lancée pour le patron de Radio France, arrêtée.

Le CSA réalisant par la suite sous forme d’une « short list » de candidats, une  sorte de « présélection » qu’il rendait publique pour choisir après audition parmi eux, le plus pertinent. Ce ne serait plus le cas aujourd’hui ????

Le CSA pourrait décider « de garder totalement secret le nom des candidats» -  option soutenue par plusieurs membres du CSA dont le président Olivier Schrameck » (sic)…. « Ce secret permettrait d'attirer plus de candidats. » (sic)…. !!!! 

Ben voyons. 

C’est hallucinant. Pourquoi, ne pas faire d'appels à candidatures, ou ne pas non plus auditionner les candidats pendant qu’on y est ?  

Pourquoi surtout, changer la procédure d’une année à l’autre ?  Sauf à ce que beaucoup s’interrogent et doute de la sincérité du chapeau d’où sortira le lapin !

BFM Business s’interroge, du reste, dans un chapitre « Trop ou pas assez de secret? »

« Le choix de la procédure est important, car cela aura un impact sur le profil et le nombre de candidats. Concrètement, un candidat occupant un poste important -en particulier dans le privé- sera plus enclin à postuler si sa candidature reste secrète. Mais un secret trop absolu permettrait au CSA de faire un choix de manière discrétionnaire, voire opaque. "Un peu de secret permet à l'appel à candidatures de ratisser plus large. Mais trop de secret permet de désigner in fine le candidat que le CSA voulait a priori, rendant factice l'appel à candidatures...", résume un observateur.

Et de poursuivre avec un sous-titre plus que parlant « Les atouts de Denis Olivennes » [comme si ce dernier visiblement en partance d’Europe 1, était quasiment nommé !!!!]

Il est temps que la commission parlementaire en charge du secteur se penche sur tout ceci et/ou pourquoi pas, le chef de l’Etat lui-même qui a désigné Olivier Schrameck.

Sinon, « l’hypocrisie dans la désignation » dont parlait son prédécesseur, s’invitera inévitablement dans un débat qui ne devrait plus avoir lieu.

Découvrez ci-après l’intégralité de l’article :

« France Télévisions: comment sera choisi le futur patron ».


Le gendarme de l'audiovisuel va choisir la procédure de sélection du PDG des chaînes publiques. Il pourrait décider de garder désormais secret le nom des candidats.

Le gendarme de l'audiovisuel aborde ce mercredi 4 février une question décisive. Le collège du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) se penche sur le processus de sélection du futur patron de France Télévisions. 

Si les membres du CSA se mettent d'accord dès mercredi, un processus pourrait être choisi dans l'après-midi. Sinon, la décision serait reportée à la prochaine réunion plénière du collège, qui se tient mercredi 11 février.

Les options sur la table

Plusieurs options sont sur la table. La première est de suivre le même processus que l'an dernier pour le patron de Radio France: lancer un appel à candidatures ouvert à tous, établir une short list de candidats, la rendre publique, et enfin choisir parmi eux. Toutefois, cette option est critiquée par plusieurs membres du CSA.
L'autre option est de garder totalement secret le nom des candidats. Cette option serait soutenue par plusieurs membres du CSA -dont le président Olivier Schrameck- pour qui ce secret permettra d'attirer plus de candidats.
D'autres options sont aussi sur la table: ne pas faire d'appels à candidatures, ou ne pas auditionner les candidats. Mais ces options semblent peu probables.

Trop ou pas assez de secret?

Le choix de la procédure est important, car cela aura un impact sur le profil et le nombre de candidats. Concrètement, un candidat occupant un poste important -en particulier dans le privé- sera plus enclin à postuler si sa candidature reste secrète. Mais un secret trop absolu permettrait au CSA de faire un choix de manière discrétionnaire, voire opaque. "Un peu de secret permet à l'appel à candidatures de ratisser plus large. Mais trop de secret permet de désigner in fine le candidat que le CSA voulait a priori, rendant factice l'appel à candidatures...", résume un observateur.

Les atouts de Denis Olivennes

En pratique, la procédure choisie est observée de très près par quelques gros calibres du privé actuellement en poste, qui officiellement ne sont pas candidats, mais qui pourraient franchir le Rubicon si le secret est préservé. On pense en particulier à Christopher Baldelli (président du directoire de RTL),  Rodolphe Belmer (directeur général de Canal Plus), et Denis Olivennes (président du directoire de Lagardère Active).Rodolphe Belmer serait bien vu du gouvernement, bien qu'il n'y ait aucune relation, et n'ait jamais affiché sa couleur politique -"ce serait plutôt un anar de droite", dit un de ses subordonnés directs. 

Denis Olivennes, quant à lui, serait apprécié d'Olivier Schrameck, ce qui pourrait être un atout décisif. Politiquement, il a été à la fois engagé à gauche, mais aussi sarko-compatible, ce qui pourrait être un avantage en cas d'alternance. Selon l'Express, l'ancien président de la République s'intéresse d'ailleurs de très près au choix du patron des chaînes publiques...

Interrogé, le CSA indique juste que la procédure de sélection sera arrêtée "en février", et précise: "la réflexion démarrera après le choix de la procédure. Aucune prise de position du président Olivier Schrameck, ou de quiconque des membres, n'a été formulée sur cette procédure, ni sur aucun nom".

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