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lundi 6 avril 2015

Pflimlin n'en a pas fini avec la Justice et le juge Renaud Van Ruymbeke...loin s'en faut ! La lettre sur laquelle il va devoir s'expliquer pour les contrats Carolis, comme Bain, Inéum et tous les autres.

S'il reste pour l'heure placé sous statut de témoin assisté par e juge Renaud Van Ruymbeke - statut auquel peut, pénalement, se substituer à n'importe quel moment celui de mis en examen - Pflimlin n'en a pas fini avec la Justice...loin s'en faut !
 
La plainte déposée par le SNPCA-CGC vise tout un tas de contrats passés sans appel d'offre ou mises en concurrence et ce en violation des règles européennes transposées en droit français.
 
Rappelons que cette plainte instruite par le juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke, porte sur des dizaines de millions d'euros [Voir le dossier de Marianne "Le Naufrage de France Télévisions] comme par exemple les contrats passés avec "les cabinets Bain, (11, 3 millions d’euros) et Ineum  (3,06 millions d’euros)...", les contrats passés avec Bygmalion sont en "montants" de "moindre volume".

Tout est relatif car ils représentent  tout de même de novembre 2008 à septembre 2013, soit les présidences Carolis et Pflimlin, quasiment 2,5 millions deux millions d'euros  [incluant les 215.000€ de BM Consulting] que France Télévisions et ses filiales ont payé aux entreprises de Bastien Millot (Bygmalion et BM Consulting): 1,2 M€ environ sous présidence Carolis et environ 1,3M€ sous présidence Pflimlin. (* fin de post  

Et puis, il y a les contrats, hors programmes  signés entre Pflimlin et Carolis dès le départ de ce dernier avec ses sociétés comme "Patrick de Carolis consulting et participations"....
 
L'actionnaire était bien au courant comme le prouve cette lettre du 12 juin 2013, signée Ajdari, adressée au Contrôleur général de la mission de contrôle économique.



Dire que l'ex membre du CSA Rachid ARHAB répondait à la question d'un journaliste "Pourquoi on ne vous voit plus à la télévision ?", « A cause d’une contrainte légale. Pendant trois ans, après avoir siégé au Conseil supérieur de l’audiovisuel, je ne peux pas travailler dans les entreprises audiovisuelles de sa compétence pendant mon mandat. Mais on ne m’a pas dit tout cela quand je suis arrivé, je l’ai découvert trop tard. J’ai quitté le CSA en janvier 2013, je suis en période de carence jusqu’en janvier 2016. »

Carolis aura été particulièrement favorisé sous Pflimlin dès sa nomination à l'été 2010 par Nicolas Sarkozy. 

Souvenez-vous du "Canard enchaîné" du 4 octobre 2011 qui révélait ledit contrat mais aussi le bureau octroyé à l'intéressé [quelques 270 m2 de bureaux loués ou sous loués (à une société semble-t-il, dénommée Transatlantique Vidéo) 6 rue Auguste Vitu dans le 15ème]

 
« Depuis son départ, Patrick de Carolis n’est pas trop maltraité par France Télévisions. Cet été, l’ex-pédégé est redevenu salarié de son ex-groupe : son successeur, Rémy Pflimiln, l’a en effet embauché comme « directeur artistique » des « Racines et des ailes », le magazine qu’il avait jadis créé. Carolis a été recruté avec un CDD qui court jusqu’à fin décembre et il dispose d’un bureau et d’une annexe de France Télé qui abrite l’équipe de l’émission. Parallèlement, le groupe public vient de commander à la société de production du même Carolis, Anaprod, un documentaire de deux heures sur trois villages français. Lequel sera diffusé l’an prochain, probablement donc….dans des "Racines et des ailes". C’est ce qui s’appelle retomber sur se racines ».
 
Autrement dit, Pflimlin qui à supprimé 340 postes avec son cynique PDV et arrêté les contrats précaires de centaines d'intermittents contraints de saisir, les uns derrière les autres, les conseils de Prud'hommes, a même cru devoir augmenter le contrat originellement conclu avec Carlois de 50.000€ annuels pour le faire passer à 72.000€.
 
Nonobstant le fait que ce faisant, Pflimlin comme Carolis violaient les termes des textes conventionnels en vigueur qui ont pourtant force de loi, entre autre la  clause intitulée « intérêts croisés » : « Il est interdit à tout salarié de posséder soi-même ou par personne interposée, dans une entreprise en relation d'affaires avec l'entreprise (ou susceptible de l'être en raison de son activité), des intérêts de nature à compromettre son indépendance, ainsi que d'être lié par contrat avec une telle entreprise, quelles que soient la forme et la nature juridique de ce contrat. Tous les renseignements utiles sont fournis à l'employeur, par les salariés, pour permettre la vérification du respect de cette disposition. ».
 
Autrement dit Pflimlin augmentait de presque 25% la rémunération de Patrick de Carolis, salarié CDD de France Télévisions en tant que  Producteur artistique de l’émission produite par le pédégé Producteur de ladite émission, le même de Carolis Patrick !!!!!
 
Tout ça sans parler des contrats, hors programmes, signés année après année sous Pflimlin avec la boîte du "conseiller artistique-cdd-producteur-présentateur-prestataire-patron de sociétés" pour des dizaines et des dizaines de milliers d'euros.
 
Un scandale sous sa mandature sur lequel Pflimlin va devoir s'expliquer comme sur d'autres, lui, qui a pourtant affirmé au juge comme le révélait le journaliste de France Culture Abdelhak El Idrissi concernant la présence de Millot dans les effectifs de l'entreprise  dans son papier  « Bygmalion / France Télévisions : ce qu'a dit le PDG au juge »  , qu'elle était incompatible avec la rémunérations de prestations fournies à l'entreprise qui ne pouvaient intervenir qu'après démission du salarié   « J’ai découvert les prestations qu’il fournissait à l’entreprise et le fait qu’il était toujours dans nos effectifs (…). J’ai considéré qu’il y avait là une incompatibilité. J’ai donc demandé à Patrice Papet, DRH, de régler ce cas (…). Il fallait qu’il démissionne pour continuer à travailler avec France Télévisions ».
 
(*)  Aux 2,25M€, il convient d'ajouter  les 215.000€ versés à BM Consulting  

 






 
 



 


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