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dimanche 26 avril 2015

Schrameck et Sylvie Pierre-Brossolette à la manœuvre…que savait François Hollande de ce scandaleux coup de canif aux principes d'égalité de traitement des candidats à toute élection ?

Schrameck et Sylvie Pierre-Brossolette à la manœuvre…que savait François Hollande de ce scandaleux coup de canif aux principes d'égalité de traitement des candidats à toute élection ?
 
 
 
C’est « BFM Bunisness » sous la plume de Jamal Henni qui livre ce qui parait de plus en plus comme un véritable scandale d’État.
 
A la lecture de l’article qui ne sera, à l’évidence pas le dernier dans le genre, tant le simulacre de « choix » est énorme et contraire aux principes d'égalité de traitement des candidats à toute élection, une question se pose : "Que savait François Hollande de tout ceci ?"
 
Puis une autre "Fallait-il, tout bonnement, une femme pour une femme ?"
Lorsque « BFM Bunisness » écrit « En réalité, pendant plusieurs mois, Delphine Ernotte a mené une campagne méthodique. D'abord, elle a vu deux membres clés du CSA: le président Olivier Schrameck et la conseillère chargée de l'audiovisuel public Sylvie Pierre-Brossolette…le duo apportera par la suite un soutien sans faille à sa candidature. Rétrospectivement, on peut penser que ce duo a jeté son dévolu sur elle très en amont, en se gardant bien de dévoiler son choix afin de la protéger des attaques de ses rivaux... » ?!

Le récit de « BFM Bunisness » fait froid dans le dos…Le fait de privilégier sciemment alors qu’on est soi-même garant de l’impartialité d’un vote, est de nature non seulement à faire annuler l’élection mais aussi à ordonner la révocation de celles et ceux qui l’ont permis. 

« Le duo Schrameck/ Brossolette qui a jeté son dévolu apportant un soutien sans faille très en amont… » bien avant le 26 mars date limite de dépôt des candidatures à la Présidence de France Télévisions - « En réalité, pendant plusieurs mois » écrit le titre de Presse, a à l'évidence enfreint l’obligation de neutralité mais surtout d’égalité de traitement de la trentaine d’autres candidats.
Pourquoi dans de telles conditions avoir organisé une telle « mascarade à laquelle a contribué le CSA» (dixit l’Obs) et à laquelle viennent d’assister les contribuables français qui ne sont finalement bons qu’à raquer ?
Ils découvrent avec effroi que l’instance de régulation dans l’opacité la plus totale, a éliminé une trentaine de candidats dont certains comme Didier Quillot qui a récemment publié son projet (plus de 90 pages) ou bien encore Marie-Christine Saragosse présidente de France Média Monde qui s’honorait, elle, d’un projet étayé de 150 pages environ…mais aussi le président de l’AFP Emmanuel Hoog qui avait planché lui aussi sur un projet tout autant construit et tous les autres « recalés », pour propulser en toute connaissance de cause à la tête de France Télévisions - entreprise qui leur coûte la bagatelle de quelques 3 milliards d’euros par an -  quelqu’un « sans aucune expérience des médias » (sic) qui ne connait, de surcroît, rien à la télé !
"Le fait qu'elle [la théorique remplaçante de Pflimlin à l’été 2015, ndlr] ne connaisse pas l'audiovisuel est un non sujet" va même jusqu’à déclarer dans l’article, le patron de la SACD, Pascal Rogard.
Ben voyons !!!!!!
Le journaliste de « BFM Business » probablement aussi incrédule que nombre d’observateurs du secteur qui ont découvert sur le site du CSA, la pauvreté du « contenu » de vingt et quelques pages (moins la conclusion et le CV) dont on remarque pour certaines parties une similitude avec le projet de Quillot mais également, soit-dit en passant, une incroyable analogie avec le programme que Pflimlin nommé par Sarkozy, présentait au CSA le 8 juillet 2010… comme le relevait le blog CGC Média le 25 avril dernier.
« BFM Business » évoque le « secret » de cette candidature! Quel secret ? Cela fait des mois que l’ensemble des média comme le tout Paris était au courant ! Si « secret » il y a eu, il ne pouvait être que de «  Polichinelle » !
D’ailleurs, le journaliste l’écrit bien, redisons-le « En réalité, pendant plusieurs mois, le duo de membres clés du CSA: son président Olivier Schrameck et la conseillère chargée de l'audiovisuel public Sylvie Pierre-Brossolette, l’ont rencontrée * bien en amont pour la protéger des attaques de ses rivaux... » (dixit)
* [celle qu’ils ont fait sortir du chapeau, ndlr]
Imaginez à la lecture dudit article la tête de celles et ceux qui ont déposé leur candidature y croyant….à commencer par Pascal Josèphe le « supposé » finaliste mais aussi tous les autres !!!!
Que doit penser Nathalie Collin qui selon nos informations aurait annoncé lors du dernier Conseil d’Administration son départ pour France Télévisions ?
Elle aussi a dû lire les divers papiers sur « la mascarade » !
Comment ne pas se sentir après-coup comme le lapin qu’on est allé chercher spécialement pour servir de leurre dans les courses de lévriers ?!
« BFM Business » enfonce d’ailleurs le clou « Notre candidate [celle du duo Schrameck/Brossolette donc, ndlr] va aussi voir Vincent Meslet, directeur éditorial d'Arte après avoir effectué toute sa carrière à France Télévisions. Mais ce professionnel réputé préférera se rallier à une autre candidate, Nathalie Collin… » dont il faisait semble-t-il le « coaching » à savoir la préparation à « l’improbable oral » !!!!!
Nathalie Collin comme tous les autres ont à présent, toutes les raisons de demander l’annulation de « l’élection » mais aussi la révocation de celles et ceux qui se sont prêtés à ce jeu cynique et particulièrement déloyal où tout semble avoir été joué d’avance vis-à-vis de celle qui comme l’écrit « BFM Business » a fait la « Tournée des grands ducs » !
Les questions seront inévitablement multiples, notamment: comment « l'impétrante dont le point faible de est qu'elle n'a jamais travaillé dans les médias – certes, elle a bien négocié la distribution des chaînes de télévision sur le réseau d'Orange, ce qui lui a permis de croiser quelques dirigeants du secteur – mais elle n’y a aucune expérience » a-t-elle pu rencontrer tous ces gens ?
Qui a organisé ces rendez-vous ?
Il ne suffit pas par exemple de se dire, « tiens donc, on va rencontrer Emmanuel Macron le ministre des finances pour que cela suffise et tant d’autres du reste…Personne ne frappe à la porte de telle ou tel sans y avoir été « invitée »… Pas plus, « la contrôleuse financière de France Télévisions Françoise Miquel, le producteur Thomas Anargyros, Dana Hastier directrice de l'antenne de France 3 ou encore que Vincent Meslet responsable de la ligne éditoriale d’Arte » !!!!
« BFM Business » d’énumérer enfin les soutiens politiques dont elle a bénéficié :

Extrait
« Mais ce n'est pas tout. Dans sa campagne, notre centralienne a aussi bénéficié de soutiens de poids. D'abord, trois dirigeants d'Orange: le PDG Stéphane Richard [qui a annoncé sitôt après le « choix » du CSA qu’il la remplaçait, ndlr] l'ex-dircom Xavier Couture, et le patron de la filiale cinéma David Kessler. Ces deux derniers connaissent bien l'audiovisuel.
David Kessler a été le conseiller culturel de François Hollande à l'Elysée [il  téléphonait dans tout Paris, le matin de l’élection pour se réjouir de ce qui ne serait pourtant annoncé qu’en fin d’après-midi !!!!!].  De son côté, Xavier Couture a été  directeur de l'antenne de TF1 dans les années 90. A l'automne 2013, il était aussi venu donner un coup de main à France 2 pour tenter -mais en vain- de sauver l'émission de Sophia Aram, Jusqu'ici tout va bien. Xavier Couture, qui n'a plus qu'un petit rôle chez Orange (conseiller de Stéphane Richard), devrait sans doute rejoindre Delphine Ernotte à France Télévisions.
 
D'ailleurs, le poste de directeur de la stratégie et des programmes prévu dans le projet de Delphine Ernotte est visiblement taillé pour lui (contacté, il n'a pas répondu). En revanche, David Kessler dément formellement qu'il va rejoindre les chaînes publiques. 
 
Côté communication, la directrice générale adjointe d'Orange s'est appuyée sur Denis Pingaud (qui a conseillé Mathieu Gallet dans sa campagne victorieuse pour Radio France), et Anne Hommel (conseil de DSK, Jérome Cahuzac...) -contactée, cette dernière n'a pas répondu.
Réseaux politiques à gauche
Enfin, et non des moindres, Delphine Ernotte a aussi quelques réseaux politiques, plutôt à gauche. Comme l'indique Puremedias, sa sœur Marie-Christine Lemardeley est élue socialiste à Paris, ce qui lui permet de connaître Anne Hidalgo.
Autre relation utile de la patronne d'Orange France: la ministre de la Culture Fleur Pellerin. Contactée, la porte-parole de la ministre confirme que les deux femmes se connaissent, mais ajoute que c'est également le cas une bonne partie des autres candidats...
A cela s'ajoute aussi le soutien de la productrice de télévision Fabienne Servan-Schreiber, épouse à la ville du socialiste Henri Weber… »
« BFM Business » a semble-t-il oublié Julien Dray et Pascal Houzelot proche d’Olivier Schrameck et pote de David Kessler qui faut-il reprendre le titre du papier du patron de la SACD Pascal Rogard également rencontré qui écrit sur lui dans un papier au vitriol « Qui veut gagner des millions ? », le 18 avril dernier :
« Il n'y a pas que les téléspectateurs chanceux et sans doute instruits qui peuvent faire de bonnes affaires dans le paysage audiovisuel français .
Le propriétaire de la chaîne Numéro 23 Pascal Houzelot ancien patron de la défunte Pink TV a lui aussi une bonne méthode pour se remplir les poches avec les fréquences hertziennes distribuées gratuitement par le CSA.
La méthode s'apprend dans les écoles de cirque en regardant les nains se dandiner et se rabougrir pour paraître encore plus petits.
Car dans notre système audiovisuel la petitesse est une vertu et la grande taille un péché capital.
Le nain doit ensuite se vêtir d' habits bariolés et afficher sa  différence.
Notre nain qui emploie 5 personnes a fait le bon choix celui de la diversité concept à la mode qui en terme de programmes audiovisuels ne veut pas dire grand chose mais à l'époque le chaland CSA n'était pas trop regardant et surtout ne voulait pas regarder…..
Cette affaire n'est qu'une minable carambouille fruit de la brigue et de l'intrigue qui retombe comme un fruit pourri sur le nez de l'autorité de régulation et des pouvoirs publics qui n'ont pas suffisamment encadré et de façon pertinente les conditions d'attribution des fréquences ni mis de garde-fous aux reventes spéculatives.
Car ce qui vaut les 90 millions d'euros que parait prêt à dépenser le groupe nextradiotv ce  sont non pas bien sûr les actifs d'une chaîne déficitaire mais la fréquence audiovisuelle qui est un bien public.
On ne s'étonnera pas dans ces conditions que les PDG des chaînes privées historiques qui peinent à obtenir des fréquences pour faire face à la montée en puissance des géants du net aient violemment dénoncé cette spéculation frauduleuse…. ».
 
Il est long le chemin qui mène au mois d'août...

Les candidats évincés dans de telles conditions - les uns derrière les autres - mais également  les associations de contribuables-téléspectateurs  qui ne sont finalement bons qu'à payer leur redevance sans brocher mais à qui l'Etat doit pourtant des comptes, ne se contenteront pas "maintenant c'est fait " !!!!!
 

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