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mardi 5 mai 2015

Nouvelles révélations sur les coulisses - à l'évidence peu reluisantes - d'un CSA sous influence double !

A un ministre, on demande sa démission...
 
A un conseiller élyséen, on a demande  sa démission...
 
A une présidente de société publique on demande sa démission (Agnès Saal à l'INA)...
 
mais à un président d'instance qui n'a pas respecté les principes élémentaires d'un scrutin démocratique, on ne demanderait RIEN ???????!!!!!

Jour après jour depuis le dernier vendredi d'avril, pas un article qui ne dénonce les conditions scandaleuses d'une nomination annoncée à France Télé.

Aujourd'hui c'est "Satmag" qui s'y colle sous la plume de Serge Surpin cette "désignation Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions par le CSA va laisser des traces, toutes aussi indélébiles que la nomination des PDG de France Télévisions et Radio France par Nicolas Sarkozy il y a cinq ans."

"C’est Olivier Schrameck qui a décidé des modalités organisant la nomination du nouveau président de France Télévisions.
Tout a été fait pour que sa candidate préférée soit désignée et tout a été fait pour que les prétendants sérieux au poste soient écartés.

Prétendants qui connaissent les médias (ce qui n’est pas le cas de Delphine Ernotte) et qui ont réellement travaillé sur leur dossier. Ils n’ont même pas été écoutés....
 
Quant aux deux nouveaux conseillés du CSA [Nathalie Sonnac et Nicolas Curien, ndlr] nommés en début d’année, sans expérience des médias, ils ont suivi l’avis de leur président"

écrit "Satmag" qui "mouille" Olivier Shrameck comme Sylvie Pierre-Brossolette du reste.

Le titre de Presse d'ajouter " Le CSA aurait voulu démontrer que l’ancien président de la République avait raison quand il disait que la nomination à ces postes a toujours été politique et qu’il fallait que les choses soient claires, qu’il ne s’y serait pas pris autrement. Au moins, les choses étaient claires et les personnalités nommées à l'époque étaient légitimes de par leur parcours, même si tout n'était pas parfait...."

Comment d'ailleurs, Olivier Shrameck comme Sylvie Pierre-Brossolette pointés du doigt  pour le rôle qu'ils ont joué, article après article, enquête après enquête, n'ont-ils pas encore démissionné de leur fonction ?

Comment le chef de L'État qui découvre cet  "imbroglio médiatico-politique" (L'Obs)  n'a-t-il pas pris les décisions qui s'imposent?*

Faudra-t-il attendre le recours d'un ou plusieurs candidats [si tant est que le mot ait eu un sens !?], l'action judiciaire d'une association de contribuables type Anticor [le budget annuel de France télé c'est tout de même 3 milliards par an de l'argent public] ou tout simplement une enquête parlementaire ou préliminaire - avec l'analyse en détail des projets déposés au CSA - pour que François Hollande siffle le fin de partie?
 
Lorsqu'il découvre ce qu'écrit Satmag "On sait aussi que ces conseillers ont subi des pressions dont certaines venant de leur corps d’origine, corps qu’ils réintégreront après leur départ du CSA. Pour que Pascal Josèphe ne puisse pas être désigné, un de ces patrons a appelé un(e) conseiller(e) pour lui demander (fermement) de céder et de voter Delphine Ernotte." comment peut-il ne pas bouger ?
 
Et demain  mercredi, lorsqu'il découvrira le pavé du Canard enchaîné "Pas vue à la télé" où s'enchaînent les nouvelles révélations sur fond de "pantalonnade" et de "coteries médiatiques" (sic) sur lesquelles plane la plus formidable suspicion (*), restera-t-il imperturbable, lui qui voulait pour Radio France et France Télé des "choix" qui en soient totalement exempts ! (*).  
 
Découvrez ci-après l'intégralité de l'article de Satmag....pour celui du Canard, il faut attendre le mercredi 6 mai et vous ruer dans les kiosques.

"La désignation de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions par le CSA va laisser des traces, toutes aussi indélébiles que la nomination des PDG de France Télévisions et Radio France par Nicolas Sarkozy il y a cinq ans.

Ce que l’on sait de la nomination de Delphine Ernotte :

D’abord que Olivier Schrameck, le président du CSA avait décidé depuis longtemps que Remy Pflimlin, l’actuel patron de France Télévisions, ne serait pas reconduit dans ses fonctions. Olivier Schrameck ne le voulait pas et le gouvernement non plus.
 
La désignation de Delphine Ernotte a été décidée depuis plusieurs mois, choisie par la ministre de la communication et ses conseillers.
 
La Conseillère Sylvie Pierre-Brossolette avait elle aussi voulu le départ de Remy Pflimlin.
 
Son rapport sur France Télévisions publié en fin 2014 était à charge, peu objectif en ne tenant pas compte de l’état réel de la société, pas en si mauvaise position vis à vis du privé. France Télévisions est toujours le groupe de télévisions qui domine le marché, devant Groupe TF1. S’il est vrai que l’audience moyenne est assez âgée, c’est le cas de toutes les chaines importantes. France 4 a été transformée pour attirer les jeunes mais on ne lui en donne pas les moyens et, en plus, Delphine Ernotte a décidé qu’elle ne viserait désormais que les enfants et plus les jeunes adultes en soirée.
 
La loi prévoit que le CSA doit organiser la nomination du nouveau président de France Télévisions mais c’est Olivier Schrameck qui en a décidé des modalités. Tout a été fait pour que sa candidate préférée soit désignée et tout a été fait pour que les prétendants sérieux au poste soient écartés. Prétendants qui connaissent les médias (ce qui n’est pas le cas de Delphine Ernotte) et qui ont réellement travaillé sur leur dossier. Ils n’ont même pas été écoutés. 
 
Seule consolation, Remy Plimlin est arrivé en troisième position des votes des conseillers.
 
Les deux nouveaux conseillés du CSA nommés en début d’année, sans expérience des médias, ont suivi l’avis de leur président. 
 
Quant à Sylvie Pierre-Brossolette, elle voulait faire le point et, pour différentes raisons, elle souhaitait le départ de Rémy Pflimlin. Seuls, les quatre anciens du CSA qui connaissent bien leurs dossiers, voulaient un vrai professionnel des médias à la tête de France Télévisions, pour éviter de faire la même "erreur" que pour la nomination du patron de Radio France.
 
On sait aussi que ces conseillers ont subit des pressions dont certaines venant de leur corps d’origine, corps qu’ils réintégreront après leur départ du CSA. 
 
Pour que Pascal Josèphe ne puisse pas être désigné, un de ces patrons appelé un(e) conseiller(e) pour lui demander (fermement) de céder et de voter Delphine Ernotte.
 
On le voit, cette nomination n’a pas été exempte de défauts et les influences politiques n’ont jamais été si fortes. Il est probable qu’une commission d’enquête soit nommée par l’Assemblée cette semaine pour essayer de comprendre ce qui c’est passé.
 
Rédacteur : Serge Surpin"

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