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lundi 11 mai 2015

Schrameck élu croupier de l'année: rien ne va plus, les jeux sont faits....ou peut-être pas?!

Quel cynisme....Quelle morgue...Quel chiqué.....

Il y a quelques heures, histoire de vainement "désamorcer"  la crise qui règne au CSA, l'ex directeur de cabinet de Lionel Jospin nommé au CSA par  François Hollande, invité du "Buzz Media TDF Le Figaro", a tenté d'éteindre l'incendie concernant les les noms de celle et celui qu'il a propulsé à la tête de France Télé et de Radio France en lançant "Il faut être exemplaire"!!!!

Et de développer  "Il faut de toute façon être exemplaire, et dans le service public encore plus qu'ailleurs. Il s'agit de l'argent du contribuable. La loi souligne le caractère de référence du service public de l'audiovisuel et son rôle d'illustration des grandes valeurs de la République. Il doit être fédérateur et dynamique à la fois. Quant à nous, en tant que régulateur de l'audiovisuel, nous devons aussi, bien entendu, être exemplaires".

Il faut avoir un certain cynisme pour se dire "exemplaire en matière d'utilisation de l'argent des contribuables" surtout avec la vente pour près de 90M€ d'une fréquence du  domaine public accordée par ledit Schrameck 2 ans et demi plus tôt à "Numéro 23" la chaîne de Pascal Houzelot un proche !
 
Schrameck , à la question "L'audiovisuel traverse-t-il une crise ?" a botté en touche, répondu à côté et a parlé d'argent en tapant sur l’État qui ne garantirait pas les financements publics: "Il vit en effet une forme de crise avec des remises en cause notamment sur le plan financier et sur sa capacité à assurer son rôle. Tout cela explique que les personnels et les organisations syndicales soient inquiets de l'évolution de leurs missions, auxquelles ils sont très attachés".

Les bras ont du en tomber à plus d'un...Il faut tout de même oser!!!!!

Pas un jour ne passe depuis le vendredi 23 avril 2015, sans qu'un titre de ¨Presse ne révèle les fumeux coulisses de ce que Schrameck a concocté et organisé....et ce n'est à l'évidence pas fini.

En fin de semaine dernière dernière c'est "Marianne" qui remettait le couvert avec un article qui débute ainsi: " Les jeux étaient faits d'avance".

Extrait: 

" Les jeux étaient faits d'avance". C'est en tout cas le sentiment de plusieurs candidats malheureux. “Une affaire montée dès l'automne dernier”, estime l’un d'entre eux. Un coup préparé par Olivier Schrameck, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), ”cet autocrate”, persifle un ancien dirigeant de le l’audiovisuel public. 

Un sentiment partagé par de nombreux experts du secteur audiovisuel… comme Catherine Tasca l'ancienne ministre de la Culture et de la Communication qui ne cache pas son exaspération: “Saura-t-on un jour pourquoi de brillants conseillers de l'ombre ont engagé toutes leurs forces et leurs réseaux dans cette campagne souterraine ? Sera-t-on un jour,  ce qui dans les projets respectifs de Mme Ernotte et de Mr Josèphe, a emporté l'adhésion du collège? Cela ne peut être l'explication caricaturale “Elle  est une femme, il est un homme”?

Catherine Tasca vise en réalité plusieurs personnes. En particulier David Kessler, ex-conseiller médias de François Hollande à l’Élysée.  Ce haut fonctionnaire classé à gauche, habitué aux postes de direction dans les médias et de la culture (CSA, France Culture, les "Inrockuptibles", la Mairie de Paris....) n'a pas ménagé sa peine auprès de Schrameck pour promouvoir Ernotte. D'autant qu'après le départ de Kessler de l'Élysée, Ernotte, prévoyante avait fait embaucher ce dernier… à Orange. 

Pour Kessler, il s’agissait donc d'une sorte de “renvoi d'ascenseur” d'autant plus facile à exercer qu'il a connu Schrameck à Matignon sous le règne de Lionel Jospin. L'un était conseiller culture et l'autre directeur de cabinet.

Au CSA, “Schrameck, a transformé ce conseil, qui est un organisme de régulation, en holding de contrôle de l’audiovisuel”, critique un spécialiste du secteur. Pour mettre en œuvre son dessein, il s’est d'abord assuré “un bloc de quatre voix sur huit”, et puis a changé la procédure de vote ce qui lui a permis disqualifier dès le premier tour de sérieux candidats (Emmanuel Hoog président de l’AFP,  Marie-Christine Saragosse présidente de France Média Monde ou Didier Quillot ancien de Lagardère). Et au second tour, il aurait demandé à Francine Mariani-Ducray, étant comme lui passée par le Conseil d'État, de faire basculer son vote en faveur d’Ernotte. Entre hauts fonctionnaires, c'est tellement plus facile de se comprendre."


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