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lundi 8 juin 2015

Deux voies de recours judiciaire pour le SNPCA-CGC qui comme Didier Quillot saisit la Justice.

Deux voies de recours judiciaire pour le SNPCA-CGC  qui comme Didier Quillot saisit la Justice.

Tout d’abord devant le Conseil d'État avec un « Recours en annulation contre la décision du CSA n°2015-159 du 23 avril 2015 portant nomination à la présidence de France Télévisions ».
Et concomitamment, « une plainte pénale » avec plusieurs chefs d’incrimination dont l’un d’entre eux, pourrait bien être dans la même logique que celle de Didier Quillot à la lecture des propos qu’il tenait en fin de semaine sur le dépôt de sa plainte pour laquelle il a demandé à Pierre-Olivier Sur le bâtonnier de Paris d’assurer sa défense  (*)
"Je veux que la justice rétablisse la vérité et la clarté à propos de ce processus", déclare Didier Quillot, ancien patron de Lagardère Active et d'Orange France, écarté dès la première phase du processus de sélection par les sages du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).  
"Si l'Assemblée nationale avait pu ouvrir une enquête parlementaire comme cela avait été demandé, je n'aurais jamais déposé plainte", affirme-t-il. 
Sa plainte pour "abus de pouvoir", qui était "en cours d'analyse" mercredi au parquet de Paris, a été déposée en début de semaine. 
"Si l'enquête conclut qu'il n'y a aucune irrégularité, cela rétablira la légitimité de Delphine Ernotte. En revanche, je pense que l'on n'échappera pas à l'avenir à une modification de ce processus de nomination manifestement opaque", juge Didier Quillot. 
Accusés de partialité, les huit sages du CSA ont réfuté collectivement jeudi les critiques dont ils sont la cible au sujet de la nomination de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions, affirmant avoir voté "sans aucune pression, qu'elle soit politique, économique ou personnelle". 
Les sages se sont par ailleurs déclarés "ouverts" à une modification des futures procédures de nominations (¤), proposant notamment de publier le nom de tous les candidats ou seulement de ceux que le CSA choisirait d'auditionner, ou encore d'ouvrir les auditions des candidats au public. 
(¤) Pathétique. Olivier Schrameck après avoir modifié les règles pour la procédure à France Télé, se dit "ouvert" à présent à leur modification…Ben voyons !
Primo, en agissant de la sorte, Olivier Schrameck aurait voulu torpillait par exemple une candidature  très sérieuse, celle de Marie Christine Saragosse, qu’il ne s’y serait pas pris autrement !?
Secundo, plusieurs membres du CSA ont été surpris quand, le 1er avril encore, Olivier Schrameck a annoncé de nouvelles les modalités de vote rompant avec la formule qui avait été retenue lors de l’élection par le CSA de Mathieu Gallet, où il fallait impérativement au moins cinq voix pour qu’un candidat soit retenu pour être auditionné sans possibilité de rattrapage !!!!!
De sorte que comme la Presse l’a unanimement révélé, que « les deux nouveaux entrants  souhaités par Olivier Schrameck, Nathalie Sonnac et Nicolas Curien avec Sylvie Pierre-Brossollette, ancienne journaliste au Point  faisant cause commune avec un « pack » de 4 voix, il ne pouvait jamais y avoir 5 voix (sur 8) sans leur consentement !!!!
La Justice permettra donc de savoir pourquoi comme l’indique Médiapart, lors de la séance plénière du CSA du 1er avril 2015, Olivier Schrameck fait une déclaration liminaire où il invite les membres du CSA à veiller à ne pas déstabiliser d’autres entreprises du même secteur, et évoque en particulier la situation de Marie-Christine Saragosse, la patronne de l'audiovisuel extérieur de la France. »
Proche de la nouvelle déclaration qu’il fera le 23 avril en fin d’après-midi avant un 4ème « tour » sur l’air de : l’instance menacée, sa remise en cause, son  risque d’explosion, la raison d’État, etc….  !
Et de rappeler alors le plus invraisemblablement qui soit, « dans quel contexte difficile le CSA va faire son choix, marqué notamment par la crise sociale très grave qui paralyse au même moment un autre pan du service public, celui de Radio France »…Crise dont il oublie de dire qu’elle est le fait de Mathieu Gallet l’homme conseillé et porté par Denis Pingaud comme Delphine Ernotte choisi à peine un an plus tôt par l’instance !

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