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mercredi 3 juin 2015

Un tract au vitriol sur les agissemente du "lider maximo" inscrit à la cgt....Décidément la rencontre secrète Delphine Ernotte/ Marc Chauvelot ne passe pas!

Un tract au vitriol sur les agissements du "lider maximo" inscrit à la cgt a été diffusé à France Télé ce mercredi 3 juin au matin.
 
Décidément la rencontre secrète Delphine Ernotte/ Marc Chauvelot ne passe pas, mais alors pas du tout!
 
Il est assez clair qu'aucun commentaire n'est utile à ce texte, tant son propos est sans ambiguïté.

L’UNITE SYNDICALE ? Uniquement chez les bisounours !

Vous êtes nombreuses et nombreux à nous renvoyer dans nos « 22 », nous syndicats, au motif qu’on se divise, voire qu’on s’entredéchire, affaiblissant ainsi notre capacité à défendre les salariés.
 
Sur ce constat et ses conséquences, vous avez raison. Pourtant, on peut souvent évoquer  des exemples d’actions concrètes sur le terrain et d’initiatives locales qui transcendent toutes les chapelles, pour réunir des personnes de bonne volonté, uniquement guidées par l’intérêt général. Nous l’avons tous connu un jour ou l’autre et c’est tant mieux.
 
Des exemples pas si isolés que ça, puisque même au niveau national ou du Siège de France Télévisions, la CFDT a conclu des accords de gestion ou de négociation, notamment avec le SNJ et la CGC. Pourquoi ? Parce qu’avec ces deux syndicats nous avons des rapports francs, honnêtes, y compris sur des désaccords lorsqu’ils surgissent. Nous avons constaté que c’est toujours l’intérêt général qui nous guide tous les trois, pas celui de notre boutique… Ce qui ne paraît pas animer d’autres équipes syndicales dirigeantes de la même manière. Ou pas tout le temps. Ou pas du tout.
 
Il faudrait être un Bisounours pour croire que l’entente cordiale est possible quand on constate depuis des années que certains jouent un double jeu, souvent dans le dos de leurs propres militants d’ailleurs, et des salariés en général.
 
De Carolis voulait faire disparaître les conventions collectives ? Un syndicat était prêt à signer un « accord de substitution » à durée déterminée, entérinant la fin des conventions sans savoir quelles auraient été les suites de cette initiative. Pour leur part, la CFDT, le SNJ et la CGC ont engagé une action, considérée initialement par les leaders de la CGT comme une « manœuvre dilatoire » destinée à retarder la mise en place de l’entreprise unique. Après la victoire en justice, la CGT n’a pas hésité à revendiquer à son seul profit le succès de cette action, qui a permis d’obtenir trois ans de plus pour négocier.
 
Le « lider maximo » de la CGT dénonce ceux qui démolissent pour tresser des couronnes de lauriers à ceux qui construisent (dont lui évidemment !). Mais qu’a-t-il été construit depuis quatre ans sinon une machine à gommer l’identité des chaînes, à broyer les salariés dans leurs conditions de travail et à les léser sur le plan salarial ?
 
« La bande à Bygmalion »  est mise en examen, suspectée de s’être servie dans la caisse commune de France Télévisions. La CFDT et le SNJ se joignent à la plainte de la CGC, tandis que certains syndicats nous accusent d’affaiblir l’entreprise et de perdre de vue notre mission, quitte à laisser les petites affaires continuer de se faire... En somme pour certains syndicats, il faudrait fermer les yeux et laisser proliférer les contrats juteux, sans objet, sans mission utile, sans travail fourni, tout cela sans rien dire… Ce n’est pas notre conception de la morale, ni de l’intérêt général.
 
La transposition des contrats de travail des PTA dans les nouvelles grilles entraîne de nombreux contentieux ? L’interprétation que la direction fait des textes collectifs est déloyale et défavorable aux salariés quand ça l’arrange, c'est-à-dire très souvent ? La CFDT décide de retirer sa signature de l’accord collectif alors qu’elle avait été un élément moteur de la négociation quand d’autres traînaient les pieds. Aujourd’hui, elle a la franchise de dire, que cet accord, inabouti et toujours confus sur bien des points, constitue un marché de dupes et que les syndicats se sont fait avoir par un partenaire déloyal. Bien évidemment, il ne s’agit pas d’un effet de manche (dixit Patrice PAPET), ni d’un aveu d’impuissance (dixit Marc CHAUVELOT). La CFDT saisira la justice sur de nombreux points litigieux que les comités de suivi n’ont toujours pas résolus.
 
Certains continuent de siéger dans ces instances. S’ils nous avaient emboîté le pas, la Direction aurait dû changer d’attitude, au lieu de quoi, elle continue en coulisse d’appliquer le texte comme bon lui semble, pendant que sur la scène officielle, elle joue une pièce de théâtre bien répétée avec son casting de « partenaires sociaux ».
 
Enfin, plus récemment, nous avons contesté le mode de désignation de notre nouvelle Présidente. Et nous n’en n’avons pas fini. Nous nous élevons ici contre un des exemples les plus flagrants de viol de notre démocratie, de non-respect des citoyens, des contribuables et de tous les salariés de France Télévisions.
 
Il faut être un Télétubbies pour croire que cette procédure opaque sera sans conséquences sur l’avenir de l’entreprise. Nous avons clairement dit que cette opacité est organisée pour masquer aux yeux du grand public et des salariés les intérêts qu’elle sert réellement. Mais il faut croire que de cette opacité, certains s’arrangent très bien, puisqu’ils en profitent en amont pour rencontrer « la candidate » du système. A tel point qu’elle s’est même vantée du soutien du leader de la CGT à France Télévisions lors de son audition devant le CSA.
 
Bien sûr, cette personne ne représente pas tous les militants CGT qui sont, dans leur immense majorité, sincères et loyaux. Mais de grâce, ne nous demandez pas pourquoi on ne joue pas l’unité avec ce dirigeant.
 
Alors non, il n’y a pas de totale unité syndicale et franchement on est loin. Nous qui composons la CFDT, n’avons pas cette capacité plastique des Barbapapas à nous « transformer à volonté, courts, ronds, carrés… ». Nous ne dépendons d’aucun réseau d’influence, d’aucun deal passé en douce, d’aucun crédit dont ne sait pas à l’avance qui va le rembourser et comment.
 
Alors non, ici ce n’est pas « L’île aux enfants » et non il n’y a pas d’unité syndicale totale mais plutôt partielle. Ce n’est déjà pas si mal. Donc pour ceux qui veulent toujours noyer tous les syndicats, s’il vous plait, merci d’utiliser des sacs différents.

 

 
 

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