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mercredi 1 juillet 2015

Depuis les révélations de "Médiapart" et d'"Atlantico" sur la rencontre secrète de Marc Chauvelot pour la cgt avec Delphine Ernotte, les déclarations de soutien à cette dernière se multiplient.



Depuis les révélations de "Médiapart" et d'"Atlantico" sur la rencontre secrète de Marc Chauvelot  pour la cgt avec Delphine Ernotte, les déclarations de soutien à cette dernière se multiplient.


Cette fois-ci c’est devant les sénateurs que les représentants du bloc « cgt-fo » sont allés enterrer Pflimlin et défendre celle que le CSA sortait du chapeau le 23 avril dernier.



Inutile de se pincer...tout ceci est bien réel. Sur l’air du mensonge et de l’enfumage, les amis de Marc Chauvelot ont probablement cru qu'ils pourraient embobiner les sénateurs.



Dans un invraisemblable compte-rendu de 4 pages intitulé « Rendez-vous au Sénat » la cgt va fustiger la Justice (*), taper sur l’État comme de coutume (**), prôner l’augmentation des taxes que paient les contribuables français (***) et dénoncer le PDV qu'elle qualifiait de "succès" (***), tout simplement pour venir au secours de Delphine Ernotte (¤) dont les conditions de sa désignation font l’objet de 3 plaintes au Pénal et de deux recours au Conseil d’État.



(*) Tout d’abord, c’est la Justice en prend pour son grade et plus particulièrement le juge Renaud Van Ruymbeke qui instruit le volet France Télévisions de l’affaire Bygmalion qui fait partie de la plainte pour, entre autres, « favoritisme » déposée en avril 2011 par  SNPCA-CGC rejointe par la CFDT et le SNJ…le bloc « cgt/fo » ne s’étant bien évidemment pas porté partie civile.



Extrait du communiqué cégétiste : 


« La cgt a tenu à se distinguer des initiatives hasardeuses de ceux qui se sont enlisés dans des recours juridiques sans lendemain. »...Voila qui devrait plaire entre autres à Renaud Van Ruymbeke

(**) Ensuite donc et comme d'hab, c'est l’État qui prend à ne pas faire plus pour ponctionner ces  assez payer ces cochons de contribuables "La cgt a exposé son point de vue sur le modèle économique de France télévisions, gravement mis à mal par la réforme Sarkozy de 2008 puis par le plan d'économies drastiques voulu par Hollande en 2012, qui ont plongé France télévisions dans un sous-financement structurel et un déficit dont elle ne parvient pas à s'extraire. Il est impératif de repenser de fond en comble le financement de l'audiovisuel public."....Voila qui devrait plaire cette fois-ci à Hollande, Sarkozy n'étant plus aux manettes!!!

Il n'est pas inutile de rappeler, le cas échéant, que c'est Sarkozy qui a mis en place Pflimlin que Chauvelot et ses amis ont porté aux nues pendant sa mandature en signant tout...le même Pflimlin qu'ils enterrent tout simplement aujourd'hui "Pourquoi rejouer la partie de la désignation du PDG de France Télé? Pour faire un nouvel appel à candidature et prolonger transitoirement le mandat de M. Pflimlin ?" 


 (***) Il y a eu également l’invraisemblable volte-face de la cgt sur "l'échec du PDV" (sic) en totale contradiction avec les propos tenus par Chauvelot au Figaro quelques mois plus tôt.

A Sénat la cgt déclare "Les syndicats ont souligné l'échec de ce plan de départs volontaires. Frustration, sentiment d'injustice, soupçon de PDV à deux vitesses avec d'un côté des cadres dirigeants généreusement aidés pour partir à la retraite à taux plein, de l'autre des salariés de niveau 1 qui ne sont toujours pas repositionnés ou de très nombreux salariés de niveau 2 qui ont fait acte de candidature au départ et ignorent toujours de quoi demain sera fait."

Pourtant voila ce que déclarait Marc Chauvelot de la cgt dans une interview hallucinante qu'il donnait à Caroline Sallé dans un article publié dans le "Figaro", le 24 juin dernier, intitulé « France Télévisions : le plan de départs volontaires devrait faire le plein ».


Le syndicaliste parachuté sur Paris au "Dialogue social" depuis le pôle Nord-Est, déclarait concernant le Plan de licenciement collectif (dit PDV): « Compte tenu de la surreprésentation des seniors et de la détérioration des conditions de travail, ce plan va avoir du succès… ». 
Chauvelot, ajoutait pour aller dans le sens de la direction: « On serait même plus près des 200 demandes avec «un coup d'accélérateur d'ici au 30 juin [2015, ndlr]... la direction ne pourra néanmoins pas aller au-delà des 340 postes inscrits dans le plan. Conséquence: cette dernière pourrait se retrouver à devoir gérer un sentiment de frustration parmi les salariés souhaitant quitter l'entreprise sans pour autant être éligibles au plan… » 

(¤) Le clou de l'audition reste tout de même la séquence "passage  brosse à reluire" - soutien sans faille à celle qu'un CSA coupé en deux sortait du chapeau le 23 avril dernier , tout ça sur l'air de maintenant c'est fait donc tout le monde s'écrase et y revenir ne servirait à rien qu'à fragiliser le groupe et la direction ! - développé dans une rubrique "Quelle gouvernance pour France télévisions?"

Attention la lecture de ces quelques lignes peut provoquer quelques troubles gastriques chez certains lecteurs qui n'auraient pas le cœur bien accroché: 

"Questionnée sur la gouvernance et le mode de désignation des PDG de l'audiovisuel public, après la polémique qui a suivi la désignation de Delphine Ernotte, la CGT n'a pu que déplorer l'opacité de la procédure. Elle a aussi tenu à se distinguer des initiatives hasardeuses de ceux qui se sont enlisés dans des recours juridiques sans lendemain.

Veut-on destituer Mme Ernotte ? 
Nommer un PDG provisoire ? 
Prolonger transitoirement le mandat de M.Pflimlin? 
Faire un nouvel appel à candidature? 
Bref, rejouer la partie de la désignation du PDG ?...

Pour la CGT, au-delà du mode de désignation, le problème de fond est celui des objectifs et des moyens qui seront donnés pour les atteindre. La tentative de fragilisation de Mme Ernotte, avant même qu'elle n'ait mis les pieds à France télévisions, n'est pas la meilleure des choses, ni pour elle, ni pour le groupe public et ses salariés. Cela rappelle le "péché originel" de la nomination par Nicolas Sarkozy qui avait aussi pesé sur le mandat de M.Pflimlin...."

Deux remarques s'imposent:
1°) On ne peut destituer quelqu'un qui n'est pas encore nommé !

2°) Ce n'est pas parce que quelque chose est "passé" que saisir la Justice pour en demander l'invalidation ne serait plus possible et hasardeux....sinon à quoi serviraient bien les délais de prescription dans le cadre de délits pénaux !


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