Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

dimanche 13 septembre 2015

Le début de la faim pour Ernotte qui réclamait fromage et dessert !

Celle que Schrameck and co sortait de leur chapeau le 23 avril dernier suite à un processus de désignation qui fait pour l'heure l'objet de deux saisines du Conseil d'État, de deux plaintes avec instruction judiciaire (SNPCA-CGC -  CFDT) et d'une commission d'enquête parlementaire, vient d'essuyer une série de camouflets des plus cinglants....et ce n'est pas fini.

L'ex Orange qui avait déclaré, il y a quelques jours à l'adresse de François Hollande et du gouvernement "Je n'ai pas aujourd'hui à France Télévisions, les moyens financiers de remplir toutes les missions de service public" avant d'ajouter lors d'un déjeuner en ville "Moi ce que je demande c'est formage et dessert".

Eh bien, ça ne sera ni l'un, ni l'autre.

Le blog CGC Média tient à ce sujet, à vous faire partager l'article publié ce dimanche 13 septembre sur "e-alsace" intitulé "Ni fromage ni dessert, mais des miettes" et sous -titré "France Télévisions ne bénéficiera pas de nouvelles recettes conséquentes. C'est un camouflet pour la nouvelle présidente Delphine Ernotte".
"Le 31 août, à peine arrivée à la tête de France Télévisions, Delphine Ernotte avait déclaré : "Moi ce que je demande c'est formage et dessert". Par cette formule imagée, au cours d'un repas avec les membres de l'Association des journalistes médias, elle réclamait à l'Etat une hausse de la redevance et un retour de la publicité sur les antennes de France Télévisions après 20 heures.
Dans la foulée, elle avait annoncé sa volonté de créer une chaîne d'information en continu dont le coût annuel est estimé à 40 millions d'euros. Puis le 4 septembre, sur France Inter, elle affirmait : "Je n'ai pas aujourd'hui à France Télévisions, les moyens financiers de remplir toutes les missions de service public".

La décision de l’État est tombée : la hausse de la redevance pour 2016 est limitée à 1 euro, c'est la plus faible augmentation depuis 2008.
Quant à la publicité, elle ne reviendra pas. Dans une interview parue ce 13 septembre dans le JDD Fleur Pellerin, ministre de la Culture, argumente : "J’ai à cœur de ne pas déstabiliser les autres médias. Les chaînes privées doivent avoir les moyens de contribuer au pluralisme de l’information et à la création, notamment au financement du cinéma".

Au lieu d'un repas copieux, Delphine Ernotte devra donc se contenter de quelques miettes. Le tout sonne comme un désaveu de la nouvelle présidente par l’Etat. Le 2 septembre dans Le Grand 8 sur D8, Roselyne Bachelot, ex-ministre devenue chroniqueuse, avait déclaré de manière prémonitoire : "Il faut que Delphine Ernotte se fasse recadrer par le gouvernement". C’est fait.
La question est maintenant de savoir comment elle fera pour combler le trou financier laissé par l'équipe précédente. Et là, on peut émettre quelques inquiétudes.

Aucun commentaire: