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jeudi 22 janvier 2015

Des nouvelles de Arnaud Ngatcha...il est conseiller de Marie-Christine Saragosse sur France Média Monde et ailleurs qui sait?!

Des nouvelles de Arnaud  Ngatcha...il est conseiller de Marie-Christine Saragosse sur France Média Monde mais verrait plus loin... ?!

Il parle beaucoup en ville Aranaud Ngatcha...ce qui nous a permis de retrouver sa trace. 

Il est pour l'instant géographiquement situé au Siège de France Média Monde dans un grand bureau qu'il a fallu lui trouver en urgence, à Issy-les-Moulineaux, que beaucoup le voient quitter, très très souvent, pour se rendre à la station de taxi juste en face.

Il imagine peut-être revenir dans quelques mois, derrière l'hôpital Pompidou, au Siège de France Télé qu'il a dû quitter rapidement mais cette fois-ci: dans une configuration différente, plus féminine par exemple que celle du moment !!!!! 


Il est à un tournant de sa carrière et il se verrait bien "évoluer", reprenant dans un premier temps la route de la "Diversité"....Ambition quand tu nous tient!

Il convient de rappeler que le 11 juin 2012, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Arnaud Ngatcha, France Télévisions: le divorce !! 

L'article qui reprenait le profil d'Arnaud Ngatcha sur la toile, débutait ainsi "Arnaud Ngatcha va quitter France Télévisions devenue "Société cotée en bourse du secteur Médias radio et télédiffusés" !!!!!...si ce n'est déjà fait....Non, ça ne s'invente pas...c'est bien ce qui est inscrit sur son profil mis en ligne sur twitter : Rendez-vous sur LinkedIn en accédant au profil complet de Ngatcha Arnaud."


Il faisait suit à deux autres articles, le premier "Réunion de crise ce matin sur France 2 sans Arnaud NGatcha en vacances", le second ainsi rédigé "Arnaud Ngatcha, fonds de commerce « diversité » sur fond de lobbying et fonds publics gaspillés." et surtout à l'épisode de son bureau de  directeur de l’Unité de Programmes Magazines Culturels, refait de fond en comble en pleine période d'économies, juste avant d'être évincé.

L'Association France Télévisions Diversités avait du reste poussé un coup  de gueule (Arnaud NGatcha nommé par Pflimlin directeur de l’Unité de Programmes Magazines Culturels) au regard de tout ceci.

Rappel de ce qui avait été écrit alors: "Le mobilier n’était visiblement pas assez bien et donc, genre caprice de rock star, il a eu recours au catalogue « mobilier de direction » pour un mobilier plus adapté à son « statut » [environ 30.000€ selon nos informations] avec pas UN mais DEUX écrans télé (le seul dans ce cas à FTV…)

Autrement dit : 30.000€, le prix de 2 courts-métrages ou le tiers voire la moitié d’un doc de la collection « Empreintes » dont il a été dessaisi ou pour être plus parlant encore l’un peu plus que 2 SMIC annuels (12 fois le Smic mensuel net de 1 096,94 euros, soit13.163.28€ net à l’année).




Rien n’est visiblement trop beau pour ce « Monsieur Diversité » et la « tolérance » est bien grande pour celui qui se présentait comme le défenseur de toutes les « tolérances » surtout en cette période d’économies pour tous que prône le pdg de France Télé comme ses équipes!

Premier effet post-attentats sur France 3

France 3 / 12/13 : remplacement du rédacteur en chef
 
Alors que pleuvent préavis de grève, tracts et lettre ouverte, la direction de l'info de France Télé vient de prendre une première mesure.
 
"Le rédacteur en chef de l'édition nationale du 12/13 de France 3, Régis Poullain, sera remplacé suite à un manque de réactivité de l'édition de la mi-journée, juste après l'attaque contre Charlie Hebdo " (source Satellifax) 
 
Pourtant le mail interne adressé à quelques "happy-few" par Pascal GOLOMER le directeur délégué à l'Information ainsi rédigé:
 
"Objet : Message de la direction déléguée à l'Information"
" Importance : Haute"

ne le laissait pas vraiment présager, tant tout ce qui avait été fait l'avait été "dans les meilleures conditions possibles, au bénéfice des deux antennes"
 
Voici le mail:
 
Chers toutes et tous,
 
Puisque certains colportent des ragots mensongers, y compris auprès d'organes de presse à l’extérieur de l’entreprise, à propos de la couverture des événements de la semaine dernière sur France 2 et sur France 3, il nous parait urgent de rétablir un certain nombre de vérités, notamment à propos de l'édition du 12/13 du mercredi 7 janvier.
 
Cette édition a effectivement manqué d'images pour couvrir l'attaque meurtrière contre la rédaction de Charlie Hebdo survenu moins d'une heure avant le début du journal, tout simplement parce que les moyens de diffusion de France Télévisions dépêchés sur place dès l'annonce de l'attaque n'avaient pas encore eu le temps de se déployer.
 
Le journal a diffusé 3 interventions par téléphone de son envoyée spéciale, un sujet avec les images tournées avec son téléphone par un journaliste travaillant dans le même immeuble et envoyés par internet ainsi que les premières images des secours envoyées depuis le lieu de l'attaque.
 
Si l'édition n'a pas diffusé davantage d'images, ce n'est pas parce qu'elle n'y a pas eu accès, sous prétexte d'une supposée priorité donnée à France 2 pour son journal de 13h, mais parce que les délais de fabrication étaient trop courts.
 
En revanche, comme nous l'avons dit vendredi dernier, nous travaillons à comprendre l'enchaînement des faits et des prises de décision qui ont abouti à ce que la rédaction 12/13 n'ait pas bouleversée l'ordonnancement de son journal pour donner à l'événement la place qu'il méritait.
 
A aucun moment dans les jours qui ont suivi, la Direction a voulu priver la rédaction de France 3 de moyens de tournage ou de diffusion pour les réserver à la rédaction de France 2.
 
Toutes les images tournées par les équipes de reportage de France 2 et de France 3 ont été mises en commun dans le serveur, tout comme les documents extérieurs obtenus par les uns ou par les autres.
 
Et les images diffusées en direct par les équipes mobilisées sur les éditions spéciales ont également été mises en commun dans leur intégralité. 
 
Nous ne laisserons donc pas dire que la rédaction de France 3 a été victime d'une quelconque mise à l'écart. Jamais sans doute elle n'a bénéficié d'autant de moyens et de sources d'images pour traiter d'un événement dans ses journaux.

Reste à coordonner l'utilisation des moyens communs lorsque les deux antennes sont en direct, l'une dans le cadre d'une édition spéciale, l'autre dans celui d'une édition programmée.
 
Cette coordination est à améliorer, c'est certain.
 Nous nous y emploierons avec détermination, pour que les reporters travaillent dans les meilleures conditions possibles, au bénéfice des deux antennes.

C'est bien là notre ambition et notre souci quotidien.
 
Bien cordialement,Pascal GOLOMER 
Directeur délégué à l'Information

mardi 20 janvier 2015

Radio France déficitaire de 21,3M€ et l’AFP (*) évoquent « une disette » dont serait également victime France Télévisions !!!!!!

Les mots ayant un sens même au figuré, le cinquième paragraphe de la dépêche AFP de ce 20 janvier sur le budget déficitaire de Radio France déficitaire à hauteur de 21,3M€, a de quoi interpeller.

Qu’y est-il écrit ?  « Entre 2012 et 2015, le montant perçu par Radio France au titre de la redevance devrait ainsi baisser à 601 millions d'euros par an au lieu de 610 millions en 2012, alors que les charges n'ont pas diminué, également réduite par la déprime du marché publicitaire - une disette que connaît également France Télévisions. »

Le blog CGC Média s’est penché sur la définition du mot disette dans toutes ses acceptions. Les dictionnaires indiquent en général « Manque de ce qui est nécessaire à la vie, et en particulier manque de vivres, pénurie »

Et de lier cette disette au «montant perçu par Radio France au titre de la redevance qui aurait ainsi baissé à 601 millions d'euros par an au lieu de 610 millions en 2012 » à l’instar de celui de France Télévisions donc !

La dépêche précise également qu’un communiqué syndical estime « le groupe était "en péril" dont "le premier responsable de cette situation inédite, est l'État qui n'a pas respecté le contrat d'objectifs et de moyens (2010-2014)… ».

Pourquoi diable faire un parallèle avec France Télé qui n’a aucun lieu d’être ?  

Si Radio France est « en péril », que dire de France Télévisions qui est dans une situation de quasi faillite après plus de 4 ans passés depuis l’été 2010 où Nicolas Sarkozy y nommait Pflimlin ?

Quant à «la responsabilité première de l'État qui n'a(urait) pas respecté les engagements pris dans le contrat d'objectifs et de moyens (2010-2014) envers Radio France » qu’évoque la dépêche, en quoi provoquerait-elle les mêmes effets à France Télé qui – combien de fois faudra-t-il le redire ? - n’a fait qu’empirer ces cinq dernières années  avec -135M€ de pertes cumulées fin 2012, flirtant à présent, deux ans plus tard, avec -200M€ (au-delà de la moitié des capitaux propres de FTV à savoir 347M€) qui place l’entreprise non pas en péril mais en faillite ?


(*) La dépêche AFP du 20/01/15 éditée à 12:56:31 « RADIO FRANCE PRÉVOIT UN DÉFICIT DE 21,3 MILLIONS D'EUROS EN 2015 »

" Radio France a indiqué mardi que son budget 2015 serait déficitaire de 21,3 millions d'euros, une première dans l'histoire du groupe de radios publiques, dont le budget 2014 a été voté à l'équilibre.

Début décembre, le président du groupe Mathieu Gallet avait déjà averti qu'il prévoyait pour 2015 un déficit d'environ 20 millions d'euros, après un déficit d'exploitation qui pourrait atteindre 5 millions d'euros pour 2014.

Radio France présentera jeudi ce budget 2015 déficitaire à son conseil d'administration.

Le budget de 2014 avait été voté à l'équilibre, à 660,3M€ en recettes et en dépenses mais depuis 2012, l'entreprise publique a subi une baisse de près de 9 millions d'euros de ses recettes, qui proviennent à 90% de la contribution à l'audiovisuel public (anciennement appelée redevance).

Entre 2012 et 2015, le montant perçu par Radio France au titre de la redevance devrait ainsi baisser à 601 millions d'euros par an au lieu de 610 millions en 2012, alors que les charges n'ont pas diminué, également réduite par la déprime du marché publicitaire - une disette que connaît également France Télévisions.

Les syndicats ont estimé dans un communiqué mardi que le groupe était "en péril" et que "le premier responsable de cette situation inédite est l’État, qui n'a pas respecté le contrat d'objectifs et de moyens (2010-2014)" en "amputant les budgets de Radio France de 87,5 millions d'euros par rapport à ses engagements".

Autre coût imprévu, "la dérive permanente du coût du chantier de la Maison de la Radio à Paris", accusent-ils dans un communiqué.

"Désormais les missions de Radio France - informer, éduquer, divertir - se trouvent compromises", s'inquiètent-ils. "L'entreprise décide cette année de diminuer de manière drastique les budgets consacrés aux antennes. En 2015 les auditeurs de France Inter, France Info, France Bleu, France Culture, France Musique, FIP, Mouv, le public des orchestres et du chœur vont être les premiers lésés", concluent les syndicats.

Radio France négocie actuellement avec le gouvernement son nouveau contrat d'objectifs et de moyens (DOM), pour la période 2015-2019.

Mathieu Gallet avait souligné en décembre que "le modèle actuel ne tient plus, compte tenu de l'augmentation de notre masse salariale" et évoquait des choix d'économies "structurants".

leb/tup/fmi/ed

Paris, 20 jan 2015 (AFP)"

lundi 19 janvier 2015

Dans quelques semaines les membres du CSA vont procéder au remplacement de Pflimlin…. Un audit sur les comptes de France Télévisions pour le ou la suivante, s’impose.


Le 2 juillet 2014, le blog CGC Média avait publié un article intitulé « Que les administrateurs donnent quitus à la catastrophique gestion de Pflimlin et l’État mais aussi les pouvoirs publics porteront la lourde responsabilité de l'implosion de la télé publique » qui débutait ainsi « Le 10 juillet prochain, Pflimlin pense une fois encore enfumer le Conseil d’Administration. Ce que l’État actionnaire et  les administrateurs de France Télévisions doivent savoir sur le bilan, les comptes sociaux et le compte de résultat 2013. »

Depuis 2013, la situation n’a fait qu’empirer. La situation de quasi faillite que connait France Télé avec -135M€ de pertes flirtant vraisemblablement deux ans plus tard avec les -200M€ (au-delà de la moitié des capitaux propres de FTV à savoir 347M€), est comparable à celle que vivait Presstalis, à l’été 2010, lorsque Pflimlin en partait pour, nommé par Sarkozy, rejoindre le groupe public.... n'en déplaise à Fabrice Lacroix, le remplaçant de l'ex argentier Ajdari de France Télé qui sur France Inter avait, en vain, tenté de minimiser ces chiffres en indiquant de nouvelles recettes pub!!!!

Tu parles, Charles (cf tableaux fin de post)

Dans quelques semaines, les membres du CSA vont désigner le ou la remplaçante de Pflimlin. Le première des choses à faire pour le suivant ou la suivante:  réaliser un audit des comptes qui sont plus dans le cramoisi que dans le rouge.

Concernant l'analyse des comptes 2014, peu de changements par rapport aux incohérences 2013. Les annexes déposées au greffes, ne renseignent pas beaucoup sur le contenu des postes « bilantiels » ou de résultat (c'est voulu évidemment) à l'exception de la remarque des commissaires aux comptes sous forme d’un courrier qu’a diffusé et commenté le blog GCG Média sur la somme provisionnée pour le PDV.

L’analyse de juillet 2010 faite par le blog CGC Média (ci-après) reste donc actuelle.


Le blog CGC Média avant que ne se réunisse très vite maintenant le comité d’audit, a décidé de livrer quelques données utiles qui permettront de l’éclairer comme d’éclairer les administrateurs qui y siègent et devront se prononcer en C.A. la semaine prochaine.


Tout d'abord « l'actif ».

Le total de l’actif immobilisé baisse de 13 M€ de 2012 à 2013.

Cette baisse masque en réalité deux phénomènes: une augmentation forte des dépenses en logiciels et une réduction dramatique des investissements en programmes et en matériels techniques.

Sur 2013, les investissements en logiciels ont  ainsi augmenté de 16M€ sur un an avec les résultats calamiteux que connaît France Télé depuis 5 ans, sur entre autres, les logiciels RH (Papyrhus) et de gestion (Ariane)… c

Chaque année pourtant depuis 2010, Pflimlin promet « un parfait fonctionnement à venir » moyennant quelques investissements supplémentaires qui ressemblent plus au tonneau des Danaïdes qu’à une performance reconnue….à ce train-là le Siège d’Oracle sera probablement intégralement financé.

Mais surtout, cette baisse traduit une réduction  marquée des investissements dans les programmes et les installations techniques et matérielles (qui sont les valeurs patrimoniales de la télévision) qui font cruellement défaut à l’entreprise actuellement.

Ainsi, chacun pourra toujours constater que le parc de caméras de reportages n’est toujours pas intégralement en HD (cela se voit évidemment sur les JT du soir  à titre d’exemple exemple  par rapport à TF1) ou encore que les bancs de montages ne sont encore pas tous compatibles avec la « full HD » (H.264) alors même que le futur repose maintenant sur la 4K (H.265) !

La direction a beau pérorer sur les innovations de France télévisions en matière de numérique, flambant ainsi le budget de l’État dans des stands de domotique du futur…la mission actuelle qui est demandée à France TV (à savoir offrir un service de qualité) n’est toujours pas assurée du fait d’une étrange priorisation des dépenses budgétaires.

Le parc matériel et technologique baisse donc en valeur de 4M€, tandis que les stocks de programmes reculent, eux, de 6 M€.

Le plus inquiétant réside sans doute dans la sincérité de ces chiffres comme l’avait, du reste, souligné justement un récent comité d’Audit par la voix de Christophe Beaux.

Comme pour les comptes 2011 dont les niveaux de provisions et dépréciations respiraient plus « le jeu d’écriture » comptable que la véritable estimation des stocks de programmes, ceci afin de réduire la perte d’exploitation initialement évaluée à-60M€, il semblerait que pour 2013 encore, les amortissements et dépréciations de programmes aient été sérieusement sous-évalués.

En effet, le niveau d’amortissement de programmes en 2013 chute de 55 M€ par rapport à 2012.

Bizarre vous avez-dit bizarre, comme c’est étrange… 

Il y a fort à parier que « la valeur patrimoniale » du stock de programmes est inférieure d’une bonne cinquantaine de millions à ce qui est indiqué dans le bilan. 

Ainsi, à amortissements et périmètre comparable à 2012, le stock de programmes serait non pas en baisse de 6M€ mais de 62M€ !!

Et comme il faudra tôt ou tard constater la valeur réelle des nanars achetés par l’équipe en place, Pflimlin le numéro 1 et Patino le numéro 2 et dont chacun imagine bien qu’ils n’auront pas été dépréciés comptablement, c’est le successeur de Pflimlin qui s’y collera avec un bon paquet de millions (60 à 70) à passer en pertes en 2015.

Merci qui ?

« Le passif» de l’entreprise, ensuite.

Que nous apprend-t-il ? Beaucoup de choses en réalité. 

Les capitaux propres fondent au soleil (-118M€) soit le quart des capitaux partis en fumée en 1 an. 

Les provisions pour risques et charges explosent : +80 M€ ! 

Les profanes pourraient se dire que ces 80M€ sont le fait de la provision des indemnités dues au Plan de Départs Volontaires (en retraite pour une bonne partie) ! Il n’en est rien…non, il s’agit essentiellement de provisions pour « risques » (+70M€). 

Quels sont ces risques ?

France Télévisions se garde bien de le dire mais il suffira de se référer  à l’explosion du nombre des contentieux prud’homaux pour se douter que ces 70M€ correspondent aux montant que devra débourser FTV pour sa gestion sociale calamiteuse autant qu’irresponsable du plan de départ non assumé pratiqué sauvagement sur les non permanents (près de 400 postes saqués en 2013) et sur les CDI que la direction voudrait lourder en douce. 

Les chiffres sont têtus, L’expérience prouve que les condamnations de première  instance sont, la plupart du temps alourdies en Appel, et qu’en douteuse gestionnaire des fonds publics, l’équipe de Papet ne connaît qu’une stratégie: celle de nier les faits et d’aller le plus loin possible dans les procédures. Nul ne sera étonné que vu  le foutoir qui règne en interne, ce montant soit susceptible de doubler voire de tripler dans les deux ans à venir. 

Là encore, le successeur de Pflimlin devra affronter un tsunami de charges pour contentieux soigneusement planquées et qu’on aura laissé pourrir dans le placard du prédécesseur.  

Venons-en au compte résultat: 

Là encore, malgré les auto-félicitations de l’équipe en place et la propagande outrancière en la matière, il n’y a pas de quoi être fier.

Les dépenses de gestion courante continuent d’augmenter vertigineusement (+11M€). Ceci prouve clairement que les efforts ne sont pas faits au bon endroit.

La politique de Pflimlin qui a conduit au désastre actuel montre que les programmes (valeur en stock) ont « trinqué », que les dépenses internes n’ont pas baissé et que les investissements technologiques ont reculés… incroyable enfumage, une fois encore, surtout en prétendant sans cesse être à la point du numérique 

Le chiffre d’affaires commercial (hors dotations de l’État) plonge de 121 M€, en lien direct avec l’écroulement de l’access de France 2 et avec la gestion calamiteuses des grandes comptes clients. 

Là aussi, on peut raisonnablement s’interroger sur la présentation du document de France Télévisions 

Pourquoi mettre le chiffre d’affaires constaté d’avance sur une ligne à part ?

La réponse semble évidente….cela permet berner tout le monde par une présentation fallacieuse des chiffres bruts, destinés à atténuer la gamelle de 2013 sur la pub et le parrainage.

Plus grave, cette présentation permet de faire croire que la baisse des ressources du groupe est principalement liée à la réduction de la dotation de l’État alors que le chiffre d’affaires commercial se gamelle de 121M€ : - 22% de 2012 à 2013, sans que l’État y soit vraiment pour quelque chose mais simplement du fait des mauvais choix répétés de l'équipe en place.

Là encore l’attelage Pflimlin-Patino va laisser des traces. L’échec du 1er semestre 2014 sur l’access pèsera certainement encore très lourd dans les chiffres de 2014 et ce n’est pas la coupe de monde de foot qui va sauver les meubles cette fois puisque c’est la concurrence qui diffuse et non la télé publique !

Concernant les provisions pour dépréciations, comme indiqué un peu plus haut, la baisse de 55M€ est plus que suspecte d'autant que les périmètres n'ont pas changé et que les nanars annulés ou indiffusables ont plutôt augmenté.

A périmètre de dépréciation  comparable à 2012, le résultat serait probablement plus proche de -170 M€ que -115 M€.

Curieux, n'était-ce pas le chiffre annoncé plus ou moins par Fabrice Lacroix quelques semaines avant d'annoncer ce miraculeux redressement de dernière minute à -115 M€ qui avait fait s'étonner le comité d'audit sur les incroyables différences d'estimations de résultat à quelques jours à peine d'intervalle ?

A moins que tout cela ne soit (encore) la faute d'Ariane, cette énorme usine à gaz  (plutôt que fusée) comptable voulue et mise en place par Schwartz qui a déjà explosé plusieurs fois depuis 2009 et a conduit au désastre de 2011 dont certain(e)s ont fait les frais ?!... »

Il convient de rajouter que l'évolution des emplois, avec la progression continue de l’encadrement (environ +200 par an) s'accompagne d'une suppression des contrats des non permanents (la plupart du temps violente) portant sur près de 400 postes.
Depuis 2012 c'est là que s'est joué le vrai drame social, avec un plan de suppression de l'emploi non avoué (conduisant à des contentieux prud'homaux par centaines de non permanents sous contrats précaires depuis des années voire décennies). 

Cette situation est le reflet d'une mise à mort de l'audiovisuel public depuis 2005 environ (sous Carolis) consistant à transférer la production interne à l'extérieur, dans des boites privées (souvent dans une grande opacité), transformant FTV en seul diffuseur, laissant le champ libre à la production privée (avec la bénédiction des producteurs).

La progression des engagements d'achats et de coproductions a ainsi explosé depuis 10 ans.

Dans le même laps de temps, tout a été fait pour réduire la production interne, jugée (*) « trop chère et incontrôlable » (non du fait d'une réalité, mais du fait d'une incapacité de gestion de la productivité et d'une absence de mesure fiable des coûts dans Ariane) comme peau de chagrin.

Cette politique suicidaire a conduit FTV à supprimer de plus en plus l'activité interne, créant ainsi du sous-emploi (surtout dans les  Régions), conduisant à la constatation absurde que l'emploi interne serait couteux. Chacun sait que le coût d’un emploi technique interne est en gestion analytique, déterminé en fonction du prix du loyer, des charges et autres dépenses internes…Donc moins les gens sont programmées, plus ils coûtent cher.

En d'autres termes, moins on pédale, moins on avance et plus le cycliste coûte cher au kilomètre parcouru.

L'expérience Viastella a démontré l'exact inverse des postulats fait par les directions successives de FTV de 2005 à 2014 : plus on augmente l'activité interne, plus les coûts de productions baissent (optimisation de l'outil de production rapporté aux coûts fixes et aux volumes produits).

Les choix de Pflimlin en la matière, largement amorcés sous Carolis, sont donc catastrophiques.

En réduisant la production interne, et en supprimant des emplois de production au bénéfice des dépenses internes non maîtrisées et des producteurs privés (ou considérés à tort comme tels, MFP par exemple) on a transformé FTV en simple outil de diffusion hertzienne et linéaire, sans réflexion sur l'avenir.

Une coquille vide qui ne fait que diffuser devient vulnérable, car aujourd'hui le sens de l'évolution commerciale des contenus va vers la désintermédiation. A savoir du producteur au consommateur-spectateur. C'est ce que montrent les réseaux de diffusion américains tels que HBO et Netflix qui ont évolué progressivement de la diffusion vers la production propre (idem BBC).

Ceux que les proches de Patino ont récemment qualifiés de néo-barbares sont peut-être bien les représentants du paradigme qui prévaudra dans les 10 ans à venir : des sociétés de production de qualité (Game of Thrones, House of cards, Downtown abbey….) distribués sans intermédiaire.

Qu’en sera –t-il coté flux et info, où FTV ne se différencie pas beaucoup de l'offre privée et pose ainsi la question de sa légitimité !?   

Si rien ne change, FTV n'aura plus guère de raison d'exister dans la fiction, puisque celle-ci sera disponible en accès à la demande avec Netflix ou HBO (ils viendront eux aussi en France). Ni Pflimlin, ni Patino ne l’ont vraiment intégré …il est temps pour celui ou celle qui va prendre les rennes de répondre à ces défis. 


(¤ quelques chiffres et quelques tableaux pour Fabrice Lacroix)