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samedi 7 mars 2015

Les femmes et France Télévisions...

Le dimanche 8 mars, est la journée internationale du droit des femme encore appelée journée internationale de la femme.
Même les fleuristes s'y mettent !!!!
A cette occasion, l'une d'entre elles s'est posée la question sur la place des femmes à France télévisions. Le blog CGC Média vous propose de partager sa réflexion  mais surtout le fruit de son analyse particulièrement bien documentée.
Où sont-elles ? Que font-elles ?  Qu’est-ce que l’on dit d’elles ?
1ère question : Où sont les femmes à France télévisions ?
Pas dans les cadres dirigeants visiblement…. Elles sont en revanche très nombreuses dans les postes administratifs non cadres.

Quelques chiffres pour le prouver:

Dans l'ensemble des directions, seulement 39 % de femmes sont cadres dirigeantes sur un effectif global dans l’entreprise qui compte 48% de femmes.
Toujours 72 % d’hommes dans l’encadrement journalistes, pour une population globale de  38% de femmes journalistes, principalement précaires car les pigistes et occasionnels journalistes sont à 54% des femmes. Alors que dans les écoles de journalisme, les filles représentent 68% de l’effectif, on peut se demander où elles passent après leurs études!!!!
Chez les PTA, (Personnels Techniques et Administratifs), si la parité est quasiment respectée 51% de femmes et 49% d'hommes...pour les personnels administratifs, même si les femmes sont donc plus nombreuses, elles restent majoritairement dans des postes dits de "technicien de maitrises"  à 86%et ne sont plus que 37 % dans postes "hors grilles."
Ce déficit en "Production ,Fabrication et Technologies"  se confirme avec une population féminine qui plafonne à 26%.
Pourquoi? Est-ce dû à leur niveau d’études ?
Pourrait-on imaginer une corrélation entre le niveau d’études et le fait d’être "cadre-dirigeante" ?
Visiblement non, puisque les chiffres de l’UNESCO (Institute for Statistics (2009). Global education digest – Comparing education statistic ac) le prouvent : la proportion des femmes  diplômées de l’enseignement supérieur est de 54,8 % en France.
(Pour exemple : 58,9 % pour l’Union Européenne des 27 et aux États Unis : 57,7 %)

Autre source également:
un rapport mondial élaboré par Mme Linda Wirth-Dominicé pour le Bureau des activités pour les Employeurs (ACT/EMP) de l'OIT, sur financement norvégien livre des explications :

"Le rapport montre combien il est encore très difficile pour les femmes de devenir directrices générales et de siéger au conseil d’administration d’une entreprise. Bien que le nombre de femmes d’affaires et de femmes cadres ait progressé, celles-ci continuent d’être écartées de la prise de décisions économiques à haut niveau, et ce malgré les dix dernières années de militantisme destinées à briser le « plafond de verre » qui empêche les femmes d’occuper des postes les plus élevés."
Classement des obstacles empêchant les femmes d’accéder aux postes de direction :
1. Les femmes ont davantage de responsabilités familiales que les hommes.
2. Les rôles attribués par la société aux hommes et aux femmes.
3. La culture d’entreprise s’adressant en priorité aux hommes.
4. Le manque d’expérience des femmes dans la direction générale ou la gestion d’activités relevant du cœur de métier.

"Il ressort des données du BIT que les taux d’activité des femmes sont en règle générale toujours proportionnellement plus élevés que leurs nombres aux postes d’encadrement. L'écart a tendance à progresser dans certains pays alors que les femmes cadres sont progressivement de plus en plus nombreuses.
Dans la majorité des pays pour lesquels le BIT disposait de données au cours des dix dernières années, la proportion de femmes cadres a augmenté. C'est le cas dans plus de deux tiers (69 des 90 pays) . Toutefois dans 21 pays, le nombre de femmes cadres a en fait diminué bien que leur taux d’activité augmente et que leur niveau d’études soit plus élevé.
Cela indique que les gains obtenus en ce qui concerne la promotion des femmes cadres ne sont pas toujours pérennes et la situation peut facilement s’inverser faute d’efforts concertés pour consolider les progrès. »

France télévisions n’échappe donc pas à la règle et est loin d’être un modèle en la matière contrairement à ce que certains prétendent.
« Les stéréotypes ont la dent dure et il est difficile de s’en extraire. Par ailleurs, il faut ajouter que le salaire de la femme est souvent considéré comme un salaire d’appoint au sein du foyer, aussi il est normal que son travail soit considéré comme étant moins important » avait d’ailleurs souligné une responsable RH de France télévisions lors d’une réunion sur l’égalité professionnelle au sein de FTV.
On se serait cru revenu avant les  années 50 !
Donc à la question "Où sont les femmes à France télévisions ?" La réponse est clairement : pas dans les postes de direction.

Passons donc à la 2ème  question : Que font-elles ?

Elles polluent !

"Elles se mettent du vernis sur les ongles, de la laque dans les cheveux, ce qui crée des problèmes de pollution de l’air dans les bureaux." (*)

Non, vous ne rêvez pas !!! (*) Ul s'git là d'un extrait du PV du CHSCT sur l’analyse de l’air à EOS (l'immeuble de France Télévisons Éditions Numériques dont les bureaux sont situés au 39 Quai du Président Roosevelt à Issy-les-Moulineaux).

Mais encore ?!
Elles font des enfants!
Sinon, lorsqu’elles ne sont pas en congés maternités, elles occupent des postes de moindre évolution que leurs collègues masculins et surtout plus précaires.
Des exemples :
Les temps partiels sont principalement occupés par des femmes.

Les congés parentaux et les congés sans solde,  là aussi ce sont surtout les femmes qui les utilisent.

Qu’en est-il également de leur poste et ensuite de leur carrière ? La direction de France Télévisions ne donne jamais vraiment de réponse.

Il conviendrait, dès lors, de vérifier que ces catégories de personnel intéressées ne subissent pas de retard dans leur progression professionnelle.
A noter, s'agissant des congés maternités que seulement 25% des entretiens pré et post congés maternités sont effectués, alors que la loi impose de tous les mener.... à croire que le retour dans l'entreprise des femmes qui ont décidé de faire des enfants, serait "compliqué" (en langage diplomatique!).

Portant lorsqu'elle reviennent, elles ne sont porteuse d'aucun d’un virus pouvant contaminer la planète !!!!!

Autrement, elles essayent de se former…
Le constat est le même depuis plusieurs années : les femmes suivent surtout des formations d'adaptation au poste de travail. Elles se forment un petit peu plus qu'avant au développement de compétences mais sur des durées sensiblement moins longues que leurs collègues masculins.... Et la politique de l'entreprise qui remplace de moins en moins les collaborateurs absents ne les favorise guère.

Et surtout elles continuent d’être moins bien payées que les hommes…
Dans l'encadrement, c'est une très grande majorité d'hommes que l'on retrouve dans la fourchette haute des salaires.

Enfin la 3ème question nous brûle les lèvres : Qu’est-ce que l’on dit d’elles ?

Sur les antennes, dans les émissions, dans les publicités.
1er vecteur de stéréotype : la publicité.
Les stéréotypes ne renforcent-ils pas le sexisme contre les femmes ?
Le sexisme, qu'est-ce que c'est ? C'est une attitude discriminatoire fondée sur le sexe, presque toujours à l'encontre des femmes [Cette attitude s'oppose au principe d'égalité des sexes]
Dans la publicité, ce sont principalement (voir intégralement) les femmes qui sont sujettes à ce sexisme. Leur corps réduit à un objet de fantasmes pour les hommes qui laisse évidemment peu de place à l'intelligence.

Voici quelques images sexistes présentes dans les publicités et qui, à force d'être reprises, sont justement devenues des stéréotypes :





etc....
Les clichés concernant les femmes repris et véhiculés par les média sont nombreux...ils participent du maintien et de la diffusion d’une idéologie d’un autre âge.

Exemple frappant :

Le florilège de commentaires durant la diffusion des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi 2014, émanant de journalistes-hommes dont le caractère "lourdingue" (pour ne pas dire autre chose) n’a pas échappé aux téléspectateurs(-trices), à plusieurs journalistes  de Presse écrite et à divers mouvements féministes, à un point tel que le CSA s'était saisi de l’affaire.
Extraits :
- « Ah, elle a beaucoup de charme Valentina, un petit peu comme Monica Bellucci. Peut-être un peu moins de poitrine, mais bon... » (Philippe Candeloro, à propos de la patineuse italienne Valentina Marchei).
- « Elle n’a pas la plastique de sa glorieuse homonyme » (Nelson Monfort, à propos de la patineuse italienne Francesca Lollobrigida).
- « En 2006, j’avais fait une petite allusion à son joli petit postérieur […] Sa morphologie n’a pas tellement changé ! » (Philippe Candeloro, à propos de la patineuse germano-ukrainienne Aliona Savchenko).
- « Le costume en jette autant que la nana j’allais dire  ! - Ah ben ça, je vous le confirme  ! » (Philippe Candeloro et Nelson Monfort, toujours à propos d’Aliona Savchenko).
- « En tout cas, moi, je connais plus d’un anaconda qui aimerait venir l’embêter un petit peu cette jeune Cléopâtre canadienne » (Philippe Candeloro, à propos de la patineuse canadienne Kaetlyn Osmond).

Face à l’avalanche de commentaires et de critiques, la direction de France Télévisions s'était défendue en expliquant qu'il n'y avait eu, là, rien de déplacé.....au micro de Laurent Ruquier sur Europe 1 "Il n’y a rien eu d’insultant dans les commentaires"...."il y a eu sans doute à certains moments des erreurs qui ont pu être commises.. quelques formules audacieuses (tout au plus)"

De « l’audace » et des « erreurs ». Qu’avec de jolis mots ces choses-là sont dites...

Quant aux accusations de sexisme qu'avaient  portées certains contre Philippe Candeloro, elles n'avaient aucun sens!  « Philippe Candeloro c’est un personnage de Michel Audiard, c’est un titi parisien. Il a l’habitude de faire des plaisanteries, je crois qu’il n’y a rien de sexiste chez lui… D’ailleurs le reste du temps en-dehors des moments où il commente pour nous il fait des galas de patinage avec… en couple avec des jeunes femmes… »
Philippe Candeloro ne peut pas être sexiste, il patine avec des femmes. Bon sang mais c'est bien sûr.... comme ce député qui ne peut pas  être raciste  car il adore le couscous!!!!

Une défense, chacun l’avouera, solide, et qui ne peut pas ne pas nous faire penser justement à une réplique de Michel Audiard dans les Tontons flingueurs sur "ceux qui osent tout...."
Il faut réentendre la défense de Nelson Monfort  interrogé par Anne-Sophie Lapix, sur ses commentaires et ceux de Philippe Candeloro à l'époque et les accusations de sexisme.

Attention c'est parti « Cela m’a blessé parce que voilà, parce que c’est tout simplement faux. Vous savez je suis marié et père de deux filles. Donc de dire que je suis sexiste est tellement ridicule, c'est tellement éloigné de la vérité que je ne peux pas… je ne peux pas répondre ».

Quant à Philippe Candeloro : « Je suis totalement solidaire de lui, c’est un garçon absolument adorable, qui a sa manière d’être et je sais que la grande majorité des téléspectateurs l’aiment. […] Et Philippe est également… alors, lui, il a trois filles. Donc voilà »....« Voilà ».
(…)

A ceux qui l’accusent de sexisme...il répond « Je pense qu’ils doivent être un petit peu coincés de la fesse ». ©Philippe Candeloro.

Et face aux critiques « C’est qu’on oblige les gens à devenir plus politiquement corrects et puis finalement plus chiants, et plus emmerdants à écouter donc quelque part on peut plus rien faire on peut plus rien dire chez nous, c’est ça la complication ». ©Philippe Candeloro, encore.

 Enfin puisqu'il le confie à un journaliste qui lui demande "s'il se trouve sexiste?" : « Non, moi j’ai pas l’impression, je savais même pas ce que voulait dire ce mot il y a quelques jours ». ©Philippe Candeloro, le Monsieur Jourdain qui fait de la prose sans le vouloir....

La suite sur http://www.acrimed.org/article4283.html

Les femmes ont un créneau cette année pour faire parler d’elles : du 2 au 8 mars juste avant la journée qui leur est réservée.

Pour le reste de l’année....c'est une autre histoire.

Marc-Olivier Fogiel s'allonge sur le Divan d'Immédias et explique son retour sur France 3 "le petit bain"!

Renaud Revel a interrogé le 6 mars dernier Marc-Olivier Fogiel sur son retour à la télévision avec "Le Divan, une adaptation rallongée du Divan d'Henry Chapier diffusée sur France 3. 
 
Dans sa rubrique "web"  Marc-Olivier Fogiel: si j'ai replongé à la télé, "c'est dans le petit bain", le journaliste soumet l'animateur à toute une série de questions "Comment est née l'idée de moderniser cette émission? Comment s'effectue le choix des invités? Et quel regard, l'animateur pose-t-il sur les émissions actuelles?...."
 
La réponse la plus surprenante intervient au tout début de la "thérapie":
 
R.R. "Qu'est-ce qui vous a amené à replonger dans le grand bain? Comment on en arrive au "Divan"aujourd'hui ?"

MOF: "En fait, je n'ai pas l'impression d'avoir replongé et encore moins dans le grand bain. Si j'ai replongé, c'est dans le petit bain....et c'est peut-être ça qui m'a fait y retourner . Mon activité comme vous le savez et ce qui me prend beaucoup de temps et ce qui mobilise, c'est ce que je fait sur RTL tous les soirs: préparer une lourde tranche d'infos, essayer de trouver des angles. C'est ce qui m'anime et c'est ce qui m'anime maintenant depuis quelques années maintenant avec le virage que j'ai pris assez vite."
 
RTL, le grand bain...France 3, le petit bain.
 
 
 

vendredi 6 mars 2015

Le soutien du conseiller de Patino à Delphine Ernotte d'Orange pour remplacer Pflimlin, ne fera pas oublier les méthodes de management du groupe qu'elle assume.

Dans son article EXCLUSIF "France TV : Delphine Ernotte s’entoure. Elle a eu plusieurs soutiens pour établir son projet pour France Télévisions", "La Lettre A" dans son le numéro 5921, écrit: 
 
"Une candidate est prête à se déclarer auprès du CSA pour la présidence de France Télévisions. Comme  nous l’avons annoncé, il s'agit de Delphine Ernotte, toute sa carrière chez Orange, promue directrice générale adjointe du groupe en 2011.
 
Pour mener à bien son "dossier", elle s'est assuré le soutien actif de David Kessler, ancien conseiller à la culture de François  Hollande. Depuis un an, il est lui-même en charge des contenus d'Orange ainsi que de Xavier Couture, ancien de TF1 désormais à Orange.
 
Autre lobbyiste de choix en faveur de en faveur de Delphine Ernotte: Pascal Houzelot, ex-proche collaborateur d’Étienne Mougeotte, alors  vice-président de TF1 et désormais aussi dans le groupe Orange. Il est aujourd’hui président de la chaîne Numéro 23 sur la TNT."
 
C'est quasiment tout le staff d'Orange qui pousse celle qui ne connait pas la télé pour remplacer Pflimlin. Il se murmure même que le pédégé d'Orange face à tout ce tintamarre autour de celle qu'il a pourtant nommé numéro deux, notamment le récent article signé Julie David dans "Le journal économique"  intitulé " Fuite des cerveaux chez Orange, mais que fait Stéphane Richard ? ", a décidé de taper du poing sur la table lors de réunions de crise.
 
 
1) Xavier Couture l'éphémère "conseiller" que Patino recrutait  comme le révélait le blog CGC Média mais aussi « Le Canard enchaîné », pour tenter vainement  de "re-booster"  l'émission présentée par Sophia Aram et produite par Gérard Pont de Morgane Productions: "Jusqu'ici tout va bien".
2) David Kessler, ancien conseiller à la Culture de François  Hollande qui depuis un an, a intégré Orange où il est en charge des contenus.

3) Pascal Houzelot, président de la chaîne Numéro 23 sur la TNT,  lui aussi désormais dans le groupe Orange.

il y a  de quoi énerver un tantinet !!!!!!!

Si Delphine Ernotte pur produit "maison" qui a fait sa carrière à France Télécom où  jeune analyste commençant par s’ennuyer un peu, en modélisant les coûts des commutateurs", elle basculait vers "le commercial" à la tête d’une douzaine de boutiques de téléphonie mobile, avant de faire ses classes comme patronne à la Région Centre, espère faire oublier l'"Envoyé Spécial" d'octobre 2010 qui revenait sur les méthodes de management à France Télécom, elle se trompe lourdement. 

Rien n'excusera, en effet, l'attitude de Delphine Ernotte, alors directrice exécutive d’Orange France qui prenait la parole dans le reportage avec morgue et cynisme pour affirmer  que "l’objectif de 22.000 départs à France Télécom n’avait jamais été caché."

"Des départs en silence" [avec des dizaines de suicides, bonjour le silence!!!!] que certains osent, aujourd'hui, porter à son crédit !!!

Des "départs" que le magazine de la rédaction de France 2 qualifiait de "pratiques inquiétantes instaurées au sein de l’entreprise  dans le but de faire partir en 3 ans 22.000 personnes du groupe" mais aussi de " plan caché à la plus grande partie du personnel" basé sur "la courbe du deuil"  où « toutes les méthodes étaient absolument bonnes pour faire partir le personnel et le pousser vers la sortie».

A l'instar de ce que décrivait "Rue 89" ou encore les « InRockuptibles » dans un article publié en septembre 2010 et intitulé « Humiliation, dépression, démission: l’offre triple play de France Télécom »,  qui avaient interrogé Delphine Ernotte à l'époque directrice exécutive adjointe du groupe :

“Qu’est-ce qu’un outil comme la ‘courbe de deuil’ vient faire entre les mains d’un manager ? 
– Ce qu’on voulait, c’était accompagner au maximum les employés. Mais peut-être était-ce maladroit.

Vous aviez prévu des dépressions : c’est écrit dans les documents. Vous auriez pu prévoir que certains allaient craquer, non ? 
– Non. On ne l’a pas du tout imaginé.” 
 


En interne, à France Télévisions, l'éventualité même d'une telle candidature que certains donnent déjà comme "gagnante", a fait l'effet d'une bombe.

Ce n'est pas un Didier Lombard au féminin qu'attendent les personnels d'une entreprise en faillite, NON....c'est un capitaine d'industrie qui connaisse le secteur, redresse la barre et sauve l'entreprise du naufrage.

Pflimlin lâché par les siens...

Ce mercredi 4 mars, le site "e-alsace.net" a publié un article au titre plus que parlant "La faillite de Remy Pflimlin éclate"
 
Pas la peine d'en rajouter donc. L'alsacien Pflimlin cartonné par ses "corégionnaires" c'est assez savoureux....il n'y a, du reste aujourd'hui, plus personne pour soutenir la catastrophique et désastreuse "gestion" de Pflimlin nommé à l'été 2010 par Sarkozy à la tête de France Télé.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir la situation que nous avons décrite maintes et maintes fois depuis 2013, d'une entreprise que l'intéressé a précipité vers la faillite avec une trésorerie négative autour de -150 millions d'euros et des pertes cumulées dépassant la moitié du capital, estimées entre 200 et 250 millions d'euros.
 
"En 4 ans, sous la présidence de Rémy Pflimlin, les dépenses de personnels de France Télévisions ont augmenté de 12 %. Le coût de grille a lui grimpé de 16 % en dix ans.
 
Depuis longtemps, des spécialistes des médias tirent la sonnette d'alarme sur les mauvais choix et l'explosion des dépenses de personnels de France Télévisions. À lire ici...
 
Il aura fallu attendre la fin du mandat de Rémy Pflimlin pour que ces mises en garde soient enfin validées. Sauf que des années ont été perdues et que la mauvaise situation de la télévision publique n'a fait que s'aggraver.

Après le rapport du CSA il y a quelques semaines qui pointait déjà les faiblesses de la présidence de Rémy Pflmilin, voici un nouveau document, le rapport Schwartz à télécharger ici...
 
Ce document dresse aussi un véritable réquisitoire de France 3 (page 84) ainsi que des recommandations :
 
"- Donner à la chaîne une cohérence d’ensemble englobant à la fois une vision ambitieuse de son rôle national et des choix clairs sur son programme régional 

- Resserrer les liens entre l’information nationale et les rédactions régionales 

- Offrir une meilleure adéquation entre les attentes du public et l’offre régionale
- Saisir l’occasion de la réforme territoriale pour repenser l’offre régionale de France 3 et l’organisation de son réseau".
......"

jeudi 5 mars 2015

Elle kiffe la toile, Fleur...France 4 sur le net, ça s'rait chanmé !!!!!

Dans une interview qu'elle donne ce jeudi 5 mars au Parisien suite à la publication du rapport Schwartz, conseiller à la Cour des comptes et ex financier de Tessier, la ministre de la Culture "balance vegra".
 
La téloche c'est pour les yeuvs...le Net c'est ouffissime!
 
C'est en substance ce que la ministre envisage pour France 4...."Le vieillissement de l’auditoire de France Télévisions s’explique par les difficultés qu’elle a eues à faire sa mue numérique. Ce sera un aspect important du cahier des charges: parachever la transition numérique, parler aux jeunes en partant de leurs codes, leurs marques, leurs pratiques d’accès à l’information, à la culture."
 
Rémy qui avait presque fait du rajeunissement de l'audience la "cause nationale" de son taf de 5 ans qui s'termine...y a entravé que dale.

Plus littérairement  "A la question de savoir si cela pourrait se traduire par le passage sur internet de France 4, comme l’a fait la BBC avec BBC 3, elle a répondu: "Pourquoi pas ?
 
Cette réflexion survient après que le rapport Schwartz ait considéré que "maintenir cinq chaînes hertziennes ne sera possible dans le cadre économique des cinq prochaines années, que si des réformes de gestion ambitieuses sont réalisées". Le rapport estimant à cet égard que la pérennité de France Ô qui n’a pas trouvé son public dans sa formule actuelle "comme celle de France 4" soulevait des interrogations."
Et d'ajouter "Les jeunes ne regardent quasiment plus la télévision sur l’écran traditionnel. Nous devons chercher le moyen le plus adapté pour les reconquérir."
 
Sauf que la décision du passage de BBC3 qui vise  les jeunes adultes (17-34 ans) ne se fera qu'à l'automne 2015 et sur une tranche horaire 19/24h...mais  surtout que cette fermeture programmée est motivée par un souci d'économie face un budget annuel de 100 millions de livres par an (environ 120 millions d’euros, soit trois fois plus que les 40 millions d'euros de budget de France 4avant pour un plus jeune public, les programmes de la CBBC "Children BBC" perdurent et réjouissent les britanniques.
 
Mais de cela la ministre ne parle pas....La comparaison est donc loin d'être vraiment appropriée.
  

 

Pflimlin and co....le desaveu est total.

Pflimlin que Sarkozy nommait à France Télévisions à l'été 2010 et qui a, depuis, conduit l'entreprise à la faillite, rapport après rapport, motion après motion, procédure en Justice après procédure, est une énième et nouvelle fois désavoué.


A quelques jours de la nomination par le CSA de son remplaçant, c'est la Comité central d'entreprise qui unanimement vote (28 voix sur 28) une nouvelle délibération permettant à l'instance d'agir en Justice et, plus particulièrement, d'intervenir volontairement dans l'action introduite par le CHSCT et le comité d’établissement, afin d'exercer toutes voies de recours pour que le juge :

- Constate que les informations transmises par la direction sont insuffisantes pour permettre au CCE d’émettre un avis éclairé sur le projet « Info 2015 » et prolonge en conséquence le délai de consultation prévu à l’article L.2323-3 du Code du travail ;

- Enjoigne à la direction de compléter les informations sur le projet « Info 2015 » et de transmettre au CCE les éléments visés ci-dessus ;

-  interdise la mise en oeuvre du projet tant que le CHSCT, le Comité d’établissement et le CCE n’auront pas été pleinement informés puis consultés sur celui-ci.
 
L'argumentaire de la délibération  du CCE est le suivant:

 DELIBERATION DU CCE DE FRANCE TELEVISIONS

Le Comité central d’entreprise de France Télévisions s’est réuni le 5 mars 2015 à 10 heures

avec comme point à l’ordre du jour :

« Info 2015 : délibération du CCE – Mandatement du secrétaire pour agir en justice »

1. S’agissant des informations communiquées sur le projet « Info 2015 », le CCE rappelle que la direction entend présenter celui-ci en plusieurs phases successives, les instances étant, à ce stade, consultées sur la première phase.

Il rappelle, par conséquent, à la direction qu’elle doit adresser, dès l’origine, des informations détaillées sur le projet pris dans sa globalité pour permettre au comité d’avoir une vision suffisamment précise des conséquences qu’il engendre.

En l’occurrence, le CCE relève que la direction s’est abstenue de lui transmettre des informations essentielles à la compréhension du projet « info 2015 », étant précisé par ailleurs, que le cabinet CEDAET, expert mandaté par le CHSCT, a confirmé dans son rapport l’absence de communication de ces informations et leur caractère essentiel à la compréhension du projet et de ses conséquences sur les salariés.

Le CCE relève, en particulier, que :

- La direction a refusé de communiquer aux élus et au cabinet CEDAET les cahiers des charges éditoriaux, alors même qu’il s’agit de documents fondamentaux du projet.

Le CCE rappelle à cet égard que, depuis l’origine, ce projet est défini comme étant « avant tout un projet éditorial ». La direction qualifie ainsi d’ « élément constitutif majeur de la stratégie éditoriale » « le renforcement des identité éditoriales » avec la mise en œuvre « d’un cahier des charges pour chacune de nos éditions nationales d’information et nos magazines » tout en précisant que « cahier des charges et nouvelle organisation de la rédaction nationale de FTV seront donc étroitement liés ».

L’expert relève que l’importance des cahiers des charges ressort également de l’analyse faite par M. Henri Vacquin qui indique qu’à France Télévision, le management est « un management par les politiques, notamment par les politiques éditoriales ».

Ainsi, la réorganisation prévue par le projet « Info 2015 » a pour finalité de répondre à l’objectif de l’entreprise d’un développement éditorial s’appuyant sur l’établissement de ces cahiers des charges éditoriaux qui, aux termes du document d’information transmis par la direction, font partie intégrante du contenu du projet.

Le motif du refus avancé par la direction par mail, reproduit dans le rapport de l’expert du CHSCT, ne peut être admis par les élus.

- L’absence de communication de ces documents qui constituent une partie à part entière du projet de la direction constitue :

-  soit, un manquement à l’obligation d’information de l’employeur,

- soit la preuve que le projet présenté n’est pas suffisamment élaboré pour pouvoir être présenté aux IRP.

Par ailleurs, le cabinet CEDAET a relevé, dans son rapport, que ces cahiers des charges éditoriaux étaient déterminants sur le volet organisationnel du projet et sur l’évolution des conditions de travail des salariés.

Aucune information n’est donnée ni sur l’articulation de ce projet et l’élaboration de la feuille de route de France Télévision confiées par le gouvernement à Marc Schwartz pour les années 2015-2020, ni sur l’incidence de la nomination prochaine d’un nouveau PDG.

Or, ces éléments et notamment les orientations issues du rapport de M. SCHWARTZ et celles résultant d’un nouveau PDG auront nécessairement des incidences majeures pour France Télévisions et sont essentiels pour appréhender les conséquences réelles du projet « Info 2015 » dont la mise en œuvre a vocation à s’étaler dans le temps.

Le CCE a d’ailleurs pu prendre connaissance des premiers éléments de ce rapport qui confirme l’insuffisance des informations sur le projet « Info 2015 » en soulignant l’absence de chiffrage a priori des économies de gestion et de synergies potentielles s’agissant des effectifs d’ensemble ou des budgets des rédactions.

En définitive, le CCE constate que les informations transmises par la direction sont manifestement insuffisantes pour lui permettre d’émettre un avis éclairé sur le projet.

Il rappelle que le CHSCT et le Comité d’établissement ont saisi le 25 février 2015 le juge pour obtenir la communication des informations et documents manquants et prolonger le délai de consultation, l’audience ayant été fixée au 31 mars 2015.

Dans ces conditions, le CCE fait sienne la position du Comité d’établissement et du CHSCT

et demande à la direction de lui transmettre tout particulièrement :

- l’ensemble des informations liées au développement éditorial de la Direction de l’information et notamment les cahiers des charges éditoriaux ;

-  des explications écrites et précises sur l’articulation du projet et l’élaboration de la feuille de route de France Télévisions confiées par le gouvernement à Marc Schwartz pour les années 2015-2020, et de l’incidence de la nomination prochaine d’un nouveau PDG, - les avis des CHSCT et du CE lorsque ceux-ci auront été pleinement et loyalement informés sur le projet, conformément aux demandes présentées dans le cadre de la procédure judiciaire.

2. S’agissant de la procédure de consultation, le CCE constate que ses démarches et notamment son courrier motivé du 19 février dernier a permis à la direction de prendre enfin conscience que le délai légal de 3 mois prévu par la loi de sécurisation de l’emploi était manifestement insuffisant pour permettre aux élus d’aborder avec sérieux le projet « Info 2015 » qui constitue :

- d’une part, un projet majeur pour l’entreprise, puisqu’il a trait à ce que sera la politique de traitement de l’information sur les chaînes nationales du service public pour de nombreuses années et qu’il modifiera « profondément les bases organisationnelles sur lesquelles nos rédactions sont établies » (document d’information p.33),

- et d’autre part, un projet de très grande envergure et d’une grande complexité puisqu’il concerne plus de 1200 salariés et a vocation à modifier en profondeur l’organisation et les conditions de travail du personnel.

Le CCE prend acte de la proposition de la direction de prolonger le délai de consultation.

Le CCE rappelle à la direction que ce délai supplémentaire a pour conséquence automatique de prolonger le délai de transmission de l’avis du CHSCT qui, conformément à l’article R.2323-1-1 du Code du travail, est transmis 7 jours avant l’expiration du délai de consultation du comité d’entreprise, et que la procédure devant le CHSCT doit donc reprendre son cours.

Le CCE précise enfin que son accord sur ce délai ne signifie pas que le CCE renonce à la procédure envisagée pour obtenir, le cas échéant, les documents complémentaires demandés et des délais complémentaires qui seront nécessaires à leur analyse.


Fleur Pellerin ce matin sur Inter...pas un mot sur le Social à France Télé.

Fleur Pellerin ce matin sur Inter...pas un mot sur le Social à France Télé.
 
La ministre de la Culture et de la Communication était sur Inter pour commenter le rapport Schwartz où l'aspect financier prévaut (rien d'étonnant pour celui dont c'est le profil qui a été, entre autres, l'ex financier de Tessier): Il va falloir faire plus et mieux avec moins.
 
Comme à chaque fois, rien de vraiment alarmant..Globalement, c'est pas si mal mais peut mieux faire. Ben voyons. L'entreprise est en faillite morale, financière, d'audience et d'identité mais rien de réellement alarmant !!!!!
 
Premier constat, sur toute la séquence (une trentaine de minutes), pas un mot sur le Social à France Télé. Du reste, le mot n'a pas été prononcé.
 
Deuxième constat, le rapport n'est qu'un feuille de route pour la futur président de France Télé mais, en filigrane, chacun des candidats pour remplacer Pflimlin devra s'y conformer!
 
Troisième constat, France Télé devra rajeunir son audience dont a moyenne d'âge tourne autour de 58 ans....Total échec pour Pflimlin dont c'était la ligne directrice  lorsqu'il a été nommé par Sarkozy à l'été 2010!

mercredi 4 mars 2015

Vivement dimanche...le tweete d'un candidat déclaré pour remplacer Pflimlin

Vivement dimanche...sur Canal +

Serge  Cimino candidat déclaré pour remplacer Pflimlin a tweeté ce 4 mars 2015.

Pas grand chose à ajouter que "Vivement dimanche"

Orange, Odésespoir...! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Stéphane Richard revisite Corneille pour France Télévisions

Dans un article intitulé " Fuite des cerveaux chez Orange, mais que fait Stéphane Richard ? " (en bas de post) signé Julie David "Le journal économique" pose clairement la question "Que fait le pédégé d'Orange ?".

La journaliste commence ainsi son papier :
 
"On l’ignorait, mais il semblerait qu’Orange soit devenu le cabinet de recrutement spécialisé de France Télévisions.
 
Véritable vivier de candidats, l’opérateur a vu, ces derniers jours, trois de ses cadres ou anciens cadres être cités comme candidats probables à la présidence du groupe d’audiovisuel public.
Si, on le verra, ces noms ne sont pas forcément ceux que l’on aurait attendus pour prétendre à un poste d’une telle envergure, leur apparition subite dans le dossier France Télévisions montre aussi autre chose : la difficulté de Stéphane Richard, PDG d’Orange, à tenir ses équipes, et le climat délétère qui règne chez l’opérateur....

Et de poursuivre "Delphine Ernotte-Cunci. Ce nom ne vous dit peut-être rien, celle que l’Opinion décrit comme une « quadra discrète » a pourtant réussi à gravir (presque) tous les échelons de la hiérarchie de France Télécom, devenu Orange, pour venir s’installer à la droite du père Stéphane Richard, qui la propulse numéro deux du groupe en 2011.

DG d’Orange France, Delphine Ernotte a deux problèmes majeurs : le premier, c’est qu’elle a effectué toute sa carrière chez l’opérateur, et n’a donc aucune idée concrète de la façon dont fonctionne un groupe audiovisuel.  Le second, ce sont ses liens un peu trop étroits avec un certain Xavier Couture.
 
Xavier Couture, ancien directeur de la communication d’Orange et actuellement « conseiller » du groupe, appuierait Ernotte-Cunci dans sa campagne pour prendre la tête de France Télévisions.

Quel est le problème ? Le problème, c’est que ce même Couture vient de copiloter une étude pour l’Institut Montaigne, étude s’intéressant au secteur de l’audiovisuel et de laquelle il ressort notamment qu’il faudrait « passer d’un objectif de diversité des producteurs à une logique de diversité des œuvres.
 
Traduction : le texte de Couture and Co constitue une véritable déclaration de guerre contre la production indépendante, et souhaite poser les bases d’un audiovisuel public où règnerait la concentration de tous les contrats entre les mains de quelques mastodontes, au détriment (au mépris) des nombreuses PME du secteur, formant pourtant le tissu vivant de notre économie.

Quand on connait l’influence de Couture sur Ernotte-Cunci, il y a de quoi s’inquiéter : Est-ce là, la vision que cette dernière se fait également du rôle de président(e) de France Télévisions ?..."
 
Que dire de l'attitude de cette potentielle postulante concernant les méthodes utilisées à France Télécom (Orange aujourd'hui donc) qui ont débouché sur un millier de licenciements ? ..."silencieux" selon certains récents mais vains soutiens !

Le blog CGC Médias dans un post intitulé "Toubib, Ernotte, Toubib…telle est la question à France Télévisions.." reprenait l'interview de Delphine Ernotte réalisée par les « InRockuptibles » en septembre 2010 «  Humiliation, dépression, démission: l’offre triple play de France Télécom »,  au sujet des méthodes utilisées sous sa coupe à France Télécom à savoir Le « processus du deuil » (*)
 
Les « InRock » ont donc interrogé Delphine Ernotte, la directrice exécutive adjointe du groupe France Télécom Orange, dans son bureau à Arcueil sur ses méthodes : 

“Qu’est-ce qu’un outil comme la ‘courbe de deuil’ vient faire entre les mains d’un manager ? 
– Ce qu’on voulait, c’était accompagner au maximum les employés. Mais peut-être était-ce maladroit.
 
Vous aviez prévu des dépressions : c’est écrit dans les documents. Vous auriez pu prévoir que certains allaient craquer, non ? 
– Non. On ne l’a pas du tout imaginé.” 

Le schéma pernicieux dit « processus du deuil » dont parle les "Inrocks" qu'a mis en ouvre Delphine Ernotte, consiste en une douzaine de  phases successives destinées  à provoquer chez le salarié que l’entreprise prévoit de repositionner (lorsque ce n’est pas pour le pousser au départ) des sentiments croissants tendant à le culpabiliser jusqu’à la résignation.


Autrement dit, il s’agit pour l’employeur de jouer sur les émotions, les peurs...créer un « choc » destiné à susciter des sentiments divers et contradictoires qui vont tour à tour submerger le salarié, le déstabiliser et l’empêcher de « raisonner » normalement...allant jusqu'à provoquer un changement brutal dans son environnement professionnel qui va générer des sentiments complexes et parfois violents la spirale de l’échec l’emporte.

Le salarié a l’impression de ne plus maîtriser son comportement.



 
Le blog CGC Média publiera  très prochainement les documents que remettaient la direction à ses managers pour mettre en route la machine à broyer, sous l'autorité de la directrice exécutive adjointe du groupe France Télécom Orange Delphine Ernotte. 

Qui imaginerait  sérieusement  pousser une telle candidature à la tête d'une entreprise en ruines comme France Télé ?????

Voici la fin de l'article du  "Journal économique" sur les deux autres candidatures.

"....En plus de cette dernière, Pierre Louette, Di­rec­teur exé­cu­tif auprès du se­cré­ta­riat gé­né­ral chez Orange France, souhaiterait s’imposer au sommet de la hiérarchie de France TV. Etiqueté à droite (il a été membre du cabinet d’Edouard Balladur), l’homme n’a cependant que peu de chances de s’imposer.
 
Enfin, dernière transfuge d’Orange, Patricia Langrand a notamment été Directeur général des activités Media du groupe, et est aujourd’hui Vice présidente exécutive chargée du « business development » et du marketing chez Steria. Elle aussi semble considérer que son passage chez Orange constitue un tremplin rêvé pour France Télévisions, idée apparemment répandue dans les couloirs du siège social de l’opérateur, mais dont on a du mal à comprendre les fondements.
 
Cette litanie de noms de cadres partis ou candidats au départ d’Orange laisse songeur.

Elle possède indéniablement un petit côté « fuite des cerveaux », et pose des questions sur la gestion managériale d’une entreprise ayant déjà connu par le passé de sombres heures.
 Comme si, coûte que coûte, et même si l’on a priori pas les compétences nécessaires pour l’occuper, l’important était de trouver un nouveau job, de s’évader d’Orange.
 
Un constat que devrait prendre au sérieux Stéphane Richard, qui aurait tout intérêt à remobiliser ses équipes avant que l’on ne jase.

D’autant que se tient en ce moment le forum de Barcelone : World Mobile, un événement majeur dans le secteur des Télécoms. Y voir les cadres d’Orange en train de retaper leurs CV ferait désordre…"