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samedi 4 avril 2015

Les membres du CSA devraient se réunir ce weekend de Pâques....début des auditions pour France Télé, probablement à partir de mercredi ou jeudi prochain.

Selon nos informations, les membres du CSA devraient se réunir ce weekend de Pâques dans la tour Beaugrenelle....les sujets ne manqueront pas (la crise Gallet/Radio France, la vente de "Numéro 23" à qui l'instance avait accordé d'une fréquence du domaine publique dans le cadre de la TNT gratuite, les pressions de toutes sortes....).
 
Pourtant ce devrait être pour déterminer le nombres de candidats retenus dans la "short-liste" (plus ou moins de 6?! ) pour la présidence de France télévisions afin de commencer à organiser les auditions à partir de mercredi ou jeudi prochain.

Mathieu Gallet: fourchette haute pour le plan de licenciements collectif comme l'avait annoncé le blog CGC Média.

Le 2 avril dernier, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Mathieu Gallet devant Fleur Pellerin pour présenter sa "stratégie"à Radio France....300 à 400 suppressions de postes !?"  ainsi rédigé:
 
"Mathieu Gallet, a été convoqué ce  jeudi par la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, pour préciser le projet stratégique qu'il a déposé hier matin.
 
Pour les économies, il pourrait proposer 300 à 400 suppressions de postes au sein du  groupe Radio France qui emploie aujourd'hui 4.600 ETP (équivalents temps plein)."

Ce 4 avril 2015, plusieurs média montrent que les informations du blog CGC Média, une fois encore était bonne.
 
Dans une lettre adressée au "vert président" qui circule aujourd'hui, Fleur Pellerin si elle se garde bien de se prononcer sur la nature de efforts à réaliser pour "sortir de la crise sociale, rétablir l’équilibre des comptes (déficit prévu – 21 millions d’euros en 2015)  et formuler une ambition renouvelée pour Radio France, "se contente de pointer que Mathieu Gallet a proposé "un plan de départs volontaires qui concernerait 300 à 380 personnes, soit l’option la plus élevée."

Tout devra aller très vite...Le gouvernement veut maintenant le  retour à l’équilibre d’exploitation dès 2017 alors qu’il avait été question dans une premier temps de 2019 !

C'est marrant 2017, ça dit quelque chose, non?!
 
C'est  quasiment comme si Mathieu Gallet avait rayé d'un trait de plume, l'équivalent des  400 grévistes et quelques qui ont voté vendredi 3 avril, lors d’une assemblée générale , en plus de la reconduction de la grève jusqu'à mardi, une motion de défiance envers le pédégé qu’ils jugent « discrédité ».
 
Pour éviter de faire passer l'actionnaire pour le fossoyeur de service, la ministre indique en langage de circonstance "Le niveau d’emploi ne peut constituer la seule variable d’ajustement"... il doit s'assortir d' "un travail de modernisation sociale".
 
Certes, pour faire face  à une trésorerie exsangue, la ministre annonce « une dotation en capital liée aux surcoûts du chantier » sans parler ni de son montant, ni d'un éventuel accord de Bruxelles. Autrement dit, l’État devrait  apporter une subvention exceptionnelle qui aidera l’entreprise à faire face à ses dépenses les plus urgentes....mais pas sans contreparties.

Première visée par ces propos Catherine Sueur la dégé, entre autres, de tout ce qui était finances que Mathieu Gallet avait chargée, par voie de Presse le 24 mars dernier « Je suis arrivé le 12 mai 2014. Les premiers échanges avec l'État sur le budget 2015 ont eu lieu fin juillet. 
Nous avons commencé à construire le budget en septembre. J'ai alors commencé à mettre en garde notamment sur l'importance des décaissements à réaliser pour le chantier. 
Cette alerte sur la trésorerie aurait dû être faite beaucoup plus tôt. Le coût final estimé du chantier a été revu à la hausse au Conseil d'Administration d'avril 2014 mais sans en mesurer l'impact sur l'entreprise....»
 
 
Pas sûr que de telles pistes soient de nature à calmer le personnel de Radio France qui s’apprête à vivre un troisième week-end consécutif de grève !
 
 

 

Mathieu Gallet de plus en plus contesté....les salariés de Radio France votent la défiance et la dégé est malade!

Il semble bien que les salariés de Radio France n'aient pas trop apprécié le numéro qu'est allé faire Mathieu Gallet sur le plateau d'iTELE, invité de Laurence Ferrari.

Le personnels ont voté à la majorité une motion de défiance à l'encontre de celui que le CSA nommait il y a un an à peine et reconduit la grève jusqu'à mardi.

De toute manière, beaucoup considèrent à présent Mathieu Gallet "Complètement discréditée...il n'y a plus aucune négociation depuis trois jours et de toute façon, il n'est plus possible de discuter avec l'équipe actuelle..."

Il faut dire que pour "discuter", Mathieu Gallet n'avait rien trouver de mieux que de laisser celui qui remplaçait Papet appelé par Pflimlin à FTV,  Christian Mettot alors nommé par  Jean-Luc Hees, aux  ressources humaines et au dialogue social....dont les salariés de Radio France n'attendait à l'époque sue le départ.

Pendant ce temps-là, il semble que la dégé Catherine Sueur, elle aussi nommée par  Jean-Luc Hees, soit malade....

Aurait-elle entendu parler de la nomination d'un nouveau dégé plus "Tutello-compatible" qui pourrait, en quelque sorte, chapeauter le "vert" président en grande difficulté !

 

Découvrez, entre autres, la dépêche AFP à ce sujet  publiée le  

Paris - La tension est montée d'un cran vendredi dans le conflit à Radio France, avec le vote d'une motion de défiance contre son PDG, Mathieu Gallet, plus que jamais sous pression, et la poursuite de la grève jusqu'à mardi, après deux semaines de conflit.

Le conflit, que les journalistes ont rejoint vendredi, a été reconduit massivement lors d'une assemblée générale du personnel à laquelle assistaient entre 300 et 400 salariés, a constaté un photographe de l'AFP sur place. Il s'agit de la grève la plus longue depuis dix ans à Radio France. Elle coûte un million d'euros par semaine au groupe public. 

Le mouvement a été inégalement suivi selon les rédactions: un tiers des journalistes étaient en grève à France Inter et France Info, alors qu'ils étaient 75% à France Culture et dans les antennes locales de France Bleu, selon le Syndicat national des journalistes (SNJ).

"Mathieu Gallet a dit que Radio France risquait de ne pas passer l'été, lui doit partir sans délai", dit le texte de la motion, soutenue par les syndicats. Mais le PDG a pour sa part exclu de démissionner.

"Au-delà de sa défense pathétique et de sa stratégie de communication, Mathieu Gallet persiste dans son mépris du dialogue social", souligne le texte de la motion.

L'intersyndicale, vent debout contre le patron du groupe public, a réclamé "un véritable projet d'avenir, et non le démantèlement de la radio de service public". 

"On ne peut plus discuter avec l'équipe actuelle qui est complètement discréditée, il n'y a plus aucune négociation depuis trois jours", a déclaré à l'AFP un élu CFDT. 

Fragilisé par les révélations à répétition du Canard Enchaîné mettant en cause ses dépenses, Mathieu Gallet, a dit jeudi qu'il irait "jusqu'au bout", rappelant qu'il ne peut être démis que par le CSA qui l'a nommé il y a un peu plus d'un an. 

Le jeune dirigeant de 38 ans doit présenter mercredi, lors d'un CCE extraordinaire, son plan stratégique destiné à redresser les comptes de la Maison ronde, lourdement déficitaire. 

A la recherche d'économies, le gouvernement lui demande de réformer Radio France sans dépenser plus, comme il l'a fait pour d'autres acteurs du secteur public. 

Mathieu Gallet devrait proposer de réduire la masse salariale, via 200 à 300 départs volontaires chez les seniors, de ne conserver qu'un seul orchestre au lieu de deux, de supprimer les ondes courtes et moyennes, de pouvoir ouvrir les antennes à de nouveaux annonceurs. Des pistes qui devraient permettre de trouver 50 millions d'euros d'économies d'ici à 2019. 

- 'Trésorerie à sec' - 

Il demande aussi à l'Etat une rallonge d'urgence pour payer la fin du chantier de la Maison de la radio, qui plombe les finances de l'entreprise. "La trésorerie est à sec, si rien n'est fait on ne passera pas l'été", a-t-il affirmé jeudi sur iTELE. 

Face au personnel de l'entreprise il a, en revanche, écarté l'hypothèse d'une fusion des rédactions de France Inter, France Info et France Culture, proposée cette semaine par la Cour des comptes. 

Le dirigeant a aussi contre-attaqué, jeudi, sur la question de ses dépenses, à la fois à la tête de Radio France mais aussi lorsqu'il présidait l'Institut national de l'audiovisuel (INA), son précédent poste. 

Il estime être victime d'une "cabale organisée" et "faire les frais d'une sorte de réseau de l'ombre administratif, politique". 

Après sa rencontre jeudi avec sa ministre de tutelle, Fleur Pellerin, et la visite d'une délégation de l'intersyndicale à Matignon, la balle semble désormais dans le camp du gouvernement.

"L'État devrait rapidement arbitrer sur le projet que j'ai présenté et témoigner son soutien à Radio France et à la transformation que nous allons porter ensemble", a affirmé Mathieu Gallet dans un courrier aux salariés. 

"C'est une base de travail, enfin stabilisée, avec pour la première fois l'expression des préférences de la direction sur les pistes envisagées pour revenir à l'équilibre, sur laquelle la ministre se prononcera sur les prochains jours", indique-t-on dans l'entourage de la ministre. 

L'ancien ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a apporté vendredi son soutien à Mathieu Gallet, qui a été membre de son cabinet. 

L'issue du conflit "se joue dans le bureau de Fleur Pellerin et au CSA. L'État est le principal actionnaire mais les nominations c'est le CSA", a dit l'ancien ministre sur iTELE.

"Le CSA qui l'a nommé à l'unanimité, lui a fait confiance et ne l'a pas lâché. C'est eux qui suivent ce dossier", a-t-il ajouté. 


 
 

vendredi 3 avril 2015

90 M€ offerts par le contribuable pour la vente "Numéro 23" la chaîne de Pascal Houzelot qui a menti...Peut-être l'un des plus gros scandales depuis l'arbitrage Tapie.

90 M€ offerts par le contribuable pour la vente "Numéro 23" la chaîne de Pascal Houzelot qui a menti (*)...Probablement l'un des plus gros scandales d'État depuis l'arbitrage Tapie.
 
 
 
(*) Le 19 avril 2013, il y a donc moins de deux ans, Pascal Houzelot, fondateur de la chaîne de la TNT gratuite "Numéro 23" (ex "TVous") est, quatre mois après son lancement , l'invité du BuzzMédia Orange Le Figaro.
 
Aux question du présentateur, Houzelot indiquera sans sourciller que "Numéro 23"  présenté comme la chaîne de la diversité - qui est à la diversité ce que la clé de 12 est à la mayonnaise -  "viendrait de passer une nouvelle étape pour devenir clairement une chaîne mini généraliste."
 
Et de donner alors moult "détails" sur la santé de la chaîne "Numéro 23, la seule chaîne indépendante des grands groupes média, était considérée comme le Petit Poucet qui allait être forcément à la traîne. Et bien pas du tout! Numéro 23 se comporte très bien avec une audience de 0,2 % en février, ce qui la situe au milieu des six nouvelles chaînes de la TNT. D'ici à la fin de l'année, je sais que nous aurons doublé notre audience."
 
Ben voyons !!!!
 
Et d'ajouter  - sans rire -  "Satisfaits de nos premiers résultats - l'ensemble de la grille marche sur les "femmes décideuse d'achats" (on ne dit plus ménagère de plus de cinquante ans)- nous avons décidé de passer à une étape supérieure....Nous n'avons jamais caché que nous voulions être une chaîne comme les autres, une chaîne généraliste avec toute sorte de programmes....nous voulons mettre en avant l'ensemble des diversités! "
 
Tu parles!
 
Deux ans après donc après cette interview pipeau, Houzelot vend sa chaîne pour 90M€.
Dès le 2 avril dans un article intitulé "Nouveau scandale : après la crise à Radio France, un nouveau front s’ouvre contre le CSA avec la vente invraisemblable de « Numéro 23 » par Pascal Houzelot pour environ 90M€", le blog CGC Média avait annoncé la vente de la chaîne de celui qui déclarait avait quatre ans au mois devant lui, pour la somme de 90M€.
 
Ils ont été nombreux les articles aujourd'hui qui s'indignent de cette situation totalement anormale....En effet, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur les vraies intentions du cédant à qui il n’aura pas fallu plus de 2 ans et demi pour se faire 90M€ alors même  qu’il obtenait gratuitement l’exploitation du domaine public (contrairement par exemple aux licences de téléphonie). 

Et le CSA qui joue gros, n'aurait rien su de tout cela ?????
Beaucoup s'apprêtent du reste à lui demander des comptes et commencent à évoquer un des plus scandales d'État  depuis  l'arbitrage qui avait  accordé à l'homme d'affaires Tapie 403 millions d'euros de dommages et intérêts qu'a annulé la Justice avec la mise en examen pour escroquerie en bande organisée d'une demi-douzaine de protagonistes dans ce dossier. 
Houzelot, joint ce 3 avril au téléphone par "Challenges" va même avec un cynisme sans borne et une invraisemblable suffisance, déclarer "J'aurais pu vendre et aller au soleil ...J'ai eu des propositions. Au lieu de faire une opération financière, j'ai fait une opération entrepreneuriale. En lançant cette chaîne, j'ai pris des risques, trouvé de l'argent, je me suis endetté : j'ai agi en entrepreneur". 
 
«Oui, c'est ça, prends-nous pour des jambons» ....comme l'avait dit Audrey Pulvar en parlant de Pflimlin.
 
Le blog CGC Média vous propose de découvrir, entre autres, l'article de Challenges "Le problème avec la vente de la chaîne Numéro 23 : des Français très, très généreux"
 
La conclusion est plus qu'édifiante " Les Français sont décidément très généreux actuellement : ils offrent à Pascal Houzelot, propriétaire de 70% du capital de Numéro 23, et à ses actionnaires, la somme coquette de 90 millions d’euros. Et ils financent Radio France qui entame ce matin vendredi 3 avril un seizième jour de grève."
 
Ci-après, l'intégralité du texte:
 
90 millions d’euros : c’est la somme rondelette que vont encaisser Pascal Houzelot et les actionnaires de sa chaîne Numéro 23. Numéro 23 est née en décembre 2012, voilà deux ans, avec les chaines de la TNT HD comme RMC Découverte, par exemple. Pascal Houzelot est par ailleurs le créateur et le patron d’une chaîne pornographique gay, Pink TV, il a été producteur de films (Le Libertin en 1999, Nouvelle chance en 2005). Pour obtenir un canal, cet homme d'affaires et d'influence avait proposé au CSA de mettre en avant la diversité sous toutes ses formes, des origines ou des modes de vie. Houzelot l’a emporté parmi de très nombreux concurrents, malgré un projet jugé faiblard par de nombreux observateurs et plusieurs membres du CSA. Numéro 23 va passer dans le giron du groupe NextradioTV d’Alain Weill, le groupe qui édite BFM TV ou la radio RMC. Les deux parties sont en négociations exclusives.
 
Avec cette vente, Pascal Houzelot fait une excellente opération financière….
 
La chaîne affiche un petit 0,7% d’audience. Elle reste très déficitaire – elle perd 10 millions d’euros sur 15 millions de chiffre d’affaires -, mais peu importe, ce qui fait sa valeur, c'est son statut de mini-généraliste, très précieux et rare et surtout la fréquence et l’autorisation d’émettre partout en France. 
 
Et c'est précisément ce qui pose problème. Car cette fréquence et cette autorisation ne sont pas vendues mais données par le CSA. Cette fréquence est en réalité un bien public qui appartient aux Français, exactement comme les fréquences télécom qui sont, elles, vendues très cher aux opérateurs : la fréquence de Numéro 23 et l’autorisation d’émettre ont été concédées gratuitement à Pascal Houzelot qui, en la revendant, fait fortune en... deux ans.
 
"J'aurais pu vendre et aller au soleil, se défend Pascal Houzelot, joint ce 3 avril au téléphone. J'ai eu des propositions. Au lieu de faire une opération financière, j'ai fait une opération entrepreneuriale. En lançant cette chaîne, j'ai pris des risques, trouvé de l'argent, je me suis endetté : j'ai agi en entrepreneur". 
 
Le sujet se répète : Vincent Bolloré avec la vente de Direct 8 et de Virgin 17 ou Claude Berda avec celle de TMC, entre autres, ont profité de la même mécanique très contestable. Les Français sont décidément très généreux actuellement : ils offrent à Pascal Houzelot, propriétaire de 70% du capital de Numéro 23, et à ses actionnaires, la somme coquette de 90 millions d’euros. Et ils financent Radio France qui entame ce matin vendredi 3 avril un seizième jour de grève."

jeudi 2 avril 2015

Nouveau scandale: après la crise à Radio France, un nouveau front s’ouvre contre le CSA avec la vente invraisemblable de « Numéro 23 » par Pascal Houzelot.

Nouveau scandale : après la crise à Radio France, un nouveau front s’ouvre contre le CSA avec la vente invraisemblable de « Numéro 23 » par Pascal Houzelot pour environ 90M€.

90 millions d'euros en 2 ans et demi c'est mieux que l'Euromillions...un scandale d'État (*)  !!!!!!
 
Le 18 mars dernier, le blog CGC Média dans un article intitulé « Houzelot dans les valises d’Ernotte ?... "Je ne suis pas un numéro" ! » indiquait que 2 ans et demi après avoir signé une convention avec le CSA pour l’exploitation du domaine publique,  Pascal Houzelot cherchait à vendre  « Numéro 23 » sa chaîne.
 
 
Plusieurs sites internet s’en faisaient du reste l’écho comme « Ozap- Pure Médias » : "Pascal Houzelot cherche à vendre Numéro 23. Il a approché Patrick Drahi, le patron de Numéricable. »  écrit le site…il semble d’ailleurs que Houzelot pour cette vente ait approché d’autres acheteurs potentiels…!
Lancée en décembre 2012, Numéro 23 pourrait déjà changer d'actionnaire ! La chaîne, qui a enregistré 0,7% de part d'audience en février, est déficitaire. Son dirigeant et actionnaire principal, le très habile Pascal Houzelot, espérait pouvoir faire une augmentation de capital. Mais selon La Lettre de l'Expansion, celui qui avait créé Pink TV en 2004 s'est finalement décidé à vendre sa chaîne et a demandé à la banque Rothschild de piloter la transaction….".

 
C'est quasiment fait aujourd'hui... le blog CGC Média avait vu juste. Une des questions qui se posent, c'est à quelle date la banque Rothchild a eu mandat pour piloter la transaction, avant le 12 décembre 2014, soit moins de 2 ans après le lancement de "Numéro 23" et la récente entrée au capital d'un investisseur russe ???????
 
Nombreux sont ceux qui crient aujourd’hui au scandale
 
Pourtant dès novembre 2012, Martine Martinel dans un des rapports qu’elle a l’habitude de rendre sans aucune complaisance, ne mâchait pas ses mots. Le rapport parlementaire éponyme « Rapport Martinel » remettait en cause la gestion par le CSA du dossier de la TNT gratuite.
 
Dans son rapport, Mme Martinel signalait notamment que la plupart des personnes auditionnées avait rendu un avis négatif concernant la décision du Conseil de lancer un appel à candidature pour 6 nouvelles chaînes.
 
Pour la députée PS rapporteure, spécialiste du secteur audiovisuel, la décision de lancer 6 nouvelles chaînes gratuites et d’accorder à certains l’exploitation du domaine public sans réelles garanties, était précipitée.

Certains avaient même essayé de « caviarder » ledit rapport…sans succès. 
 
Martine Martinel ne s'était pas trompée mais personne n’avait visiblement tenu compte de ses travaux. Combien de fois faudra-t-il qu’elle ait raison ?  
 
Il y a quelques jours, l'ancien membre du CSA Rachid Arhab enfonçait le clou, raillant également sur France Inter, la ligne éditoriale de « Numéro 23 » l’une des plus petites chaînes de la TNT gratuite. " Numéro 23 est loin de remplir sa mission. Quand je la regarde, je n'ai pas l'impression qu'elle représente la diversité".
 
Ce qui se passe prouve que Martine Martinel et l’ancien membre du CSA avaient surement vu venir un tel scénario!
 
Autrement dit, le CSA devrait finalement  s’asseoir sur  la convention signée avec « Numéro 23 » et sa ligne éditoriale « fondée sur une vision positive et moderne de toutes les diversités; que ce soit la parité, la diversité des origines culturelles ou sociales, la diversité des modes de vie personnels et familiaux, les différences liées à la condition physique et au handicap » !!!!!


etc....

Beaucoup sont en colère à présent…

Ils s’interrogent sur les vraies intentions du cédant à qui il n’aura pas fallu plus de 2 ans et demi pour se faire 90M€ alors même  qu’il obtenait gratuitement l’exploitation du domaine public (contrairement par exemple aux licences de téléphonie).

 
Le rachat de « Numéro 23 » par NextRadioTV pour près de 90 millions d'euros, est donc un véritable camouflet infligé au CSA.

Qu'en dira Olivier Schrameck proche de Pascal Houzelot comme de David Kessler ? 
 (*) 


(*) Pascal Houzelot c’est le promoteur avec
 
Damien Cuier  placé comme Pflimlin sous statut de témoin assisté par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le volet France Télévisions de l'affaire Bygmalion mais également
 
David Kessler ex conseiller à l'Élysée  de François Hollande
 
de «TVous » rebaptisée depuis « Numéro 23 » (cf l’article du « Canard enchaîné » intitulé : « Une drôle de télé grandit sous l’aile de l'Élysée » un peu plus loin dans le post) la soi-disant chaine de la diversité qui est à al diversité ce que la clé à molettes à la chantilly!
 





«Pascal [Houzelot] je le connais depuis quinze ans…», répondait David Kessler conseiller culture et communication de François Hollande,  aux questions du journaliste du « Canard enchaîné » (publié le 18 juillet 2012) qui l’interrogeait sur ses allers et venues à l’Élysée, en laissant entendre qu’à sa dernière rencontre au Château « il était venu voir quelqu'un d'autre à l’Élysée et était passé "amicalement" boire un café.» (l’article ne dit d’ailleurs pas qui, à part David Kessler, Pascal Houzelot allait voir !)


 
 

Mathieu Gallet: Maison ronde à vendre !!!!!

Alors que Radio France en est à son 15ème  jour de grève et que le SNJ a déposé un préavis pour demain, alors que le vert président Gallet est convoqué chez Fleur Pellerin au Ministère de la communication, le numéro de Marianne à sortir demain révèle que celui que le CSA nommait il y a environ un an , aurait proposé en février 2014, aux ministres de Tutelles "les Finances et la Culture" de vendre la maison ronde!
 
Voici ce qu'écrit Marianne: 
 
"Selon nos informations, empêtré comme son prédécesseur dans le chantier cauchemardesque de rénovation de la Maison ronde — dont la facture se monte à plus de 500 millions d’euros, 2,5 fois le montant initialement chiffré —, Mathieu Gallet a envisagé dès sa nomination en février 2014, une solution radicale pour se tirer d’affaire : vendre son siège historique à des tiers, comme une vulgaire multinationale. (...)
 
Est-ce alors par dépit de devoir rester au 116 avenue du Président-Kennedy, dans le 16e arrondissement de Paris, que Mathieu Gallet, le patron de Radio France et ancien directeur de cabinet de Frédéric Mitterrand, a offert un super lifting à son bureau pour 100 000 euros ?
 
Il y a peu de chance qu’il se justifie ainsi lors de son entretien ce mercredi avec Fleur Pellerin"

A quand Stéphane Plaza comme consultant à Radio France pour un remake de "maison à vendre"?

Mathieu Gallet devant Fleur Pellerin pour présenter sa "stratégie"à Radio France....300 à 400 suppressions de postes !?

Mathieu Gallet, a été convoqué ce  jeudi par la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, pour préciser le projet stratégique qu'il a déposé hier matin.
 
Pour les économies, il pourrait proposer 300 à 400 suppressions de postes au sein du  groupe Radio France qui emploie aujourd'hui 4.600 ETP (équivalents temps plein).

Un tandem Claude-Yves Robin - Nicolas Pernikoff pour France Télé !

Satellifax l'écrit: "Claude-Yves Robin, ancien directeur général de France 2, a déposé un dossier de candidature à la présidence de France Télévisions."
 
Il ferait, selon nos informations, un tandem avec Nicolas Pernikoff.

En février 2011, Nicolas Pernikoff quittait "les divertissements de la holding France Télévisions" donc France Télévisions après que Pflimlin ait été nommé par Nicolas Sarkozy à l'été 2010, tout comme Vincent Meslet qui centralisait la fiction du temps de «l'entreprise unique»  et que le successeur de Carolis voulait nommer "aux côtés" d'Emmanuelle Guilbart (virée deux ans plus tard)  alors que celui-ci souhaitait revenir à un poste opérationnel....

Marc Schwartz - l'homme du rapport - nommé conseiller maître à la Cour des comptes par Manuel Valls.

 
Sur proposition du Premier ministre Manuel Valls:  

Marc Schwartz, conseiller référendaire à la Cour des comptes, est nommé peu de temps après la remise de son rapport sur France Télé commandé par le gouvernement, conseiller maître à la Cour des comptes.


Vincent Meslet sur le départ d'Arte, mise sur l'élection de Nathalie Collin à France Télé, la candidate de "La Poste" mais pas que...!

Le site BFM Businness sous la plume de Jamal Henni mettait à jour, le 26 mars dernier, un article sur deux des  soutiens de Nathalie Collin de "La Poste" candidate pour remplacer Pflimlin à France Télé.            

mercredi 1 avril 2015

"Je recevrai jeudi Mathieu Gallet…. dans quelques jours je prendrai mes responsabilités": Fleur Pellerin

Fleur Pellerin répondant à l'Assemblée Nationale aux virulentes attaques de Franck Riester qui, suite à 15 jours de grève et 3 semaines de révélations du "Canard enchaîné", demande au Gouvernement de mettre un terme à la crise qui n'en finit pas à Radio France :
« Vous parlez de scandale d’État, il n’en est rien. Je ne vous laisserai pas attaquer les salariés de cette grande maison [mais qui les attaque ????? ndlr] La Cour des Comptes vient de rendre un réquisitoire accablant sur la gestion catastrophique de Radio France (qui est en ligne depuis ce matin). Je recevrai jeudi Mathieu Gallet…. dans quelques jours je prendrai mes responsabilités. »

Ce mercredi 1er avril, Mathieu Gallet dit avoir aurait l'intention de porter plainte contre le Canard enchaîné, dénonçant des « allégations diffamatoires » après la publication par l'hebdomadaire d'informations sur ses dépenses lorsqu'il présidait l'Institut national de l'audiovisuel (INA)....!!!

Dont acte...mais il y a tout de même fort à penser que Le Canard qui a l'habitude de recouper sources et documents avant d'écrire, a sûrement "du grain à moudre"....

Chacun a encore en tête les élucubrations contre le palmipède que proférait  Carolis sur Europe 1 avant qu'il soit mis en examen par le juge Van Ruymbeke.

"Le Canard enchaîné" accusé à l'époque par Carolis de diffamation, répondait "« Le Canard», comprend sa colère, d'autant que la justice s'intéresse à son cas mais il tient bien volontiers  à sa disposition, ainsi qu'à celle d'Europe 1 et de l'ensemble des confrères, les preuves que Carolis réclame"

Voici l'article du Canard de l'époque "Des racines, des ailes et des bobards":

Branle-bas de combat à France Télévisions….une dépêche AFP met Pflimlin et Olivennes dans tous leurs états.

Branle-bas de combat à France Télévisions….une dépêche AFP met Pflimlin et Olivennes dans tous leurs états.
 
L’AFP -  l'agence de presse dont Emmanuel Hoog candidat à la présidence de France Télé, est le patron - avec une dépêche intitulée « France Télévisions, paquebot de l'audiovisuel français en perte de vitesse », a mis le feu aux poudres.
 
Pflimlin qui vient d’apprendre non seulement que celui qui l’a nommé en 2010 à France Télé vient comme lui d’être placé sous statut de témoin assisté, découvre que la situation de faillite  à France Télévisions que dénonce le blog CGC Média depuis près de 3 ans, fait l’objet d’une large diffusion de la part de l’agence contredisant les derniers dires de l’intéressé.
 
Pflimlin a bondi sur le téléphone pour appeler Olivennes, sa « plume autoproclamée » (hier par SMS)imaginez, en pleine mais inutile campagne pour sa reconduction, ça l’fait pas ! 
 
Voici la dépêche AFP:
 
PARIS, 1 avril 2015 (AFP) - Cinq chaînes, 10.000 salariés, 2,8 milliards d'euros de  budget, mais des audiences en baisse: le prochain président de  France Télévisions, qui sera nommé d'ici au 22 mai par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), prendra la barre d'un paquebot à redresser.
 
Budget comprimé 
 
Le budget 2015 de France Télévisions (2,85 milliards d'euros, dont 2,5 milliards de dotation de l'Etat) prévoit un déficit de 9,8 millions d'euros, réduit par rapport aux 40 millions de pertes estimées en 2014. En cause notamment, des recettes publicitaires en baisse (318 millions d'euros en 2014 contre 441 millions d'euros en 2010). Le déficit pourrait atteindre "plusieurs dizaines de millions" si rien n'est fait pour redresser les comptes,  selon un rapport de Marc Schwartz, ex-directeur financier de France Télévisions. La dotation publique sera probablement en baisse d'ici 2020, a averti le gouvernement.
 
Salariés en diminution
 
France Télévisions réduit ses effectifs. Le groupe est passé l'an dernier sous la barre des 10.000 salariés - dont quelque 3.000 journalistes - et a mis en place un plan de départs volontaires pour 2014 concernant 340 postes.
 
Objectif : afficher 9.750 postes ETP en 2015. Ces salariés sont répartis sur 116 implantations sur tout le territoire et 9 bureaux à l'étranger.
 
Audiences en baisse et vieillissantes
 
Toutes chaînes confondues, la part d'audience du groupe est tombée à 28,8% en 2014 contre 35% en 2008, concurrencé par les nouvelles chaînes de la TNT. En 2014, France 2 était en moyenne à 14,1% de part d'audience, France 3 à 9,4%, France 5 à 3,2% et France 4 à 1,6% et France Ô à 0,5%, contre 22,9% pour TF1.
 
La moyenne d'âge des téléspectateurs de France 2 atteint près de 58 ans et celle de France 3 dépasse les 60 ans. 
 
Programmes à revoir
 
Alors que le CSA et le gouvernement lui demandent des programmes plus  audacieux, France Télévisions, premier groupe audiovisuel français, a diffusé l'an dernier près de 7.700 heures de fictions et 10.000 heures d'émissions de flux (7.000 heures de magazines et 3.000 heures de variétés, jeux et divertissements). Le groupe est notamment, et de loin, le premier financeur des fictions françaises, avec 52% des financements à la création en 2013, contre 29% pour TF1 et 8% pour Canal+. En 2014, le groupe a investi 406 millions d'euros en faveur de la création audiovisuelle de tous types, dont 250 millionsd'euros pour la fiction et 110 millions pour les documentaires.

Nicolas Sarkozy lui aussi comme Pflimlin placé sous statut de témoin assisté....

L'AFP dans une dépêche reprise par l'ensemble des média, indique que "l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été placé sous statut de témoin assisté dans le cadre de l'affaire des pénalités payées par l'UMP après le dépassement des comptes de campagne".

Cette annonce faite par le parquet,ce mercredi midi, intervient après que l'ex-chef de l’État ait été entendu pendant cinq heures ce mercredi matin par des juges au pôle financier du TGI de Paris (Serge Tournaire, Roger Le Loire et Renaud van Ruymbeke)

Rappelons que le juge Renaud Van Ruymbeke est celui qui a aussi placé Pflimlin que Sarkozy nommait à l'été 2010, sous statut de témoin assisté dans le volet Bygmalion/France Télévisions qu'il instruit également suite à la plainte déposée par le SNPCA-CCG.
Cette audition portait sur "L'amende supportée par l'UMP"

Extrait de l'un des derniers articles sur cette décision de Justice, en l'occurrence "20 Minutes"

"Nicolas Sarkozy a dû s'expliquer sur ces pénalités payées par son parti après l'invalidation de ses comptes de campagne de la présidentielle de 2012.

Ce rejet par le Conseil constitutionnel des comptes de la campagne présidentielle de 2012 a privé l'UMP d'un remboursement de plus de dix millions d'euros, une décision lourdes de conséquences pour un parti criblé de dettes. Une vaste collecte auprès des militants avait alors été lancée avec succès, le «Sarkothon». Mais, conformément au code électoral, le candidat Sarkozy s'était également vu infliger, à titre personnel, des pénalités dont l'UMP s'était finalement acquittée à sa place, en novembre 2013.

Le président de la CNCCFP, François Logerot, avait estimé en décembre 2012 que les pénalités s'adressaient au candidat lui-même, «responsable de son compte». «On ne voit pas très bien quelle est la raison juridique qui permet au parti de se substituer au candidat» pour ses pénalités, avait-il ajouté.

Copé mis en examen pour «abus de confiance»


Cet interrogatoire devant les juges a été plusieurs fois reporté. Dans ce dossier, l'ex-patron de l'UMP Jean-François Copé a été mis examen début février pour «abus de confiance» à l'issue de cinq heures d'audition par les juges financiers. L'ex-trésorière du parti Catherine Vautrin avait été mise en examen du même chef en décembre.
Comptes de campagne: Une nouvelle enquête préliminaire vise Nicolas Sarkozy"