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samedi 15 août 2015

Dans un contexte de faillite, les recettes pub de France Télévisions continuent de dévisser tous azimuts.


Le 29 septembre 2014, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Pflimlin/Patino/Razon ont tout fait pour liquider France 4 « punk et transgressive » (dixit le groupe) dont l'audience depuis le départ de Sandrine Roustan est en chute libre" avec pour conséquence des recettes publicitaires prenant le même chemin malgré les communiqués du groupe prétendant le contraire.

Il y était question - chiffres à l'appui donnés déjà à l'époque Jamal Henni pour BFM Business - de la dérive trash de la chaîne dite chaîne « Jeunesse » voulue par Aurélie Filippetti et de « crétinisation du jeune public » que le trio précité allait conduire vers des fonds abyssaux...un peu comme si la mission avait été d'apporter de l'eau au moulin à ceux qui en appelaient à la disparition de la chaîne!!! (une ineptie qui ne réglera rien pour une chaîne dont le budget ne représente qu'une quarantaine de millions annuels sur un budget global pour France Télé de 2,8 milliards d'euros).

Plus récemment (le 22/07) le blog CGC Média écrivait encore dans son post "France Télévisions : vers un scénario à la grecque avec Martin Ajdari, l’ex financier du groupe aux manettes": "Les recettes publicitaires depuis que Pflimlin a recruté à la régie publicitaire Daniel Saada – le nouvel élan – ont continué de dévisser de -18 M€ en 2014, tandis que les charges de personnel ont augmenté,  elles, de +15 M€ et que le coût des programmes et productions achetées a explosé avec +147 M€ dans un contexte de déclin des audiences et un 3ème plan de départ collectif du personnel en moins de 10 ans! 
 Dans un contexte de faillite, il convient de le redire ici - les pertes cumulées depuis l'arrivée de Remy Pflimlin avec  Martin Ajdari aux finances de 2010 à 2014 et Fabrice Lacroix ensuite, ont atteint un point de non-retour avec quelques 206 M€ en 2014 qui correspondent à plus de la moitié du capital social de France Télévisions". 

Il y a deux jours, allant dans le même sens que les diverses publications du blog CGC Média, Jamal Henni affinait son propos révélant que "France 4 avait perdu la moitié de ses recettes publicitaires avec cette nouvelle formule apparue au printemps 2014".  

Les soi-disant progressions de recettes publicitaires dont s'est gargarisé faussement le duo Patino/Pfimlin tant sur la "Jeunesse" que sur le "Numérique" d'ailleurs marquent un très net recul.  

Sur les "-18 M€ en 2014, chiffre que France Télé a "communiqué" comme celui du dévissage des recettes publicitaires depuis que Pflimlin a recruté Daniel Saada "  la part des pertes de France 4 dues à sa nouvelle "grille" représente presque - 7M€...qui devraient être  - 7,5M€ en 2015 pour la chaîne.  


Et devinez quoi...France Télévisions comme à sa bonne habitude prétend le contraire  évidemment.    

"Dans un communiqué sur les audiences 2014, France Télévisions n'évoque nulle part ce recul d'audience, et se garde même de mentionner la part d'audience de France 4 sur l'année, comme elle le fait pour les autres chaînes du groupe. France Télévisions ne communique désormais plus que sur un seul indicateur: l'audience sur les 4-14 ans, qui - pur hasard sans doute – progresse.  Même chose dans le communiqué faisant le bilan des audiences du 1er semestre 2015. Alors que pourtant, l'audience de France 4 a enfin cessé de chuter, et remonte enfin (un peu) sur le 1er semestre 2015." 


France Télévisions d'ajouter tout en se refusant à donner le moindre chiffre – comme de bien entendu - que "ses recettes publicitaires sont en progression depuis le début de l'année alors pourtant que depuis début 2015, les recettes publicitaires brutes ont encore chuté de 18%, à 7,5 millions d'euros, selon l'institut Kantar qui comptabilise les spots diffusés sans tenir compte des ristournes accordées aux annonceurs par la régie".Tout en indiquant toutefois que "la chute de la publicité a une autre explication: depuis début 2014, la publicité sur la chaîne est limitée. Précisément, le volume total de publicité est plafonné dans les plages réservées aux enfants -en pratique, l'essentiel de la journée. 

Et le non-respect de ce plafonnement entraînerait des pénalités financières. Que ce plafonnement a été demandé par Lagardère (comme l'avait révélé le blog CGC Média) dans le cadre de la négociation pour le rachat des 34% de Gulli détenus par le service public. (vendus à Lagardère 2,5 millions d'euros seulement, toujours selon les révélations du blog CGC Média). France Télé interrogé, se contentant d'expliquer que "ce plafonnement "temporaire et dégressif aurait joué son plein effet en début de période, c'est-à-dire surtout en 2014".  

Ben voyons !!!!!  

C'est d'ailleurs assez paradoxal et incompréhensible de parler de "recettes publicitaires en progression surtout depuis le début de l'année 2015" et de tenter "des explications sur la chute de la publicité sur la chaîne qui resterait limitée" 


Le blog CGC Média vous propose de découvrir ci-après l'intégralité de l'article "France 4 a perdu la moitié de ses recettes publicitaires":

"La nouvelle formule apparue au printemps 2014 et une clause de non-concurrence avec Gulli ont eu raison des audiences et des recettes de la chaîne publique.

Voir une chaîne de télévision perdre la moitié de ses recettes publicitaires en une année est un phénomène rare. C'est pourtant ce qui est arrivé en 2014 à France 4, qui a vu son chiffre d'affaires publicitaire net chuter de 43%, pour tomber à 6,8 millions d'euros, comme on peut le lire dans un document interne.
Et le fond de la piscine n'a apparemment pas été atteint. Depuis début 2015, les recettes publicitaires brutes ont encore chuté de 18%, à 7,5 millions d'euros, selon l'institut Kantar qui comptabilise les spots diffusés sans tenir compte des ristournes accordées aux annonceurs par la régie. Interrogée, la chaîne prétend pourtant que ses recettes publicitaires sont en progression depuis le début de l'année, tout en se refusant à donner le moindre chiffre.

Nouveau concept audacieux

La première explication est bien sûr la nouvelle grille mis en place fin mars 2014. L'idée -audacieuse- était de viser deux publics différents selon les moments de la journée: les enfants en journée, puis les jeunes adultes en soirée, via des programmes d'avant garde.
Mais les enfants sont une cible qui attire moins les annonceurs que les jeunes adultes. Comme l'indique le rapport de gestion, "le remplissage des écrans publicitaires de France 4, impacté par le changement de grille opéré en 2014, a reculé de 16 points en 2014 par rapport à 2013". 
Le public n'a pas suivi non plus: depuis l'installation de cette nouvelle grille, l'audience de la chaîne TNT est seulement de 1,6%, contre 1,7% précédemment.  
Toutefois, dans son communiqué sur les audiences 2014, France Télévisions n'évoque nulle part ce recul d'audience, et se garde même de mentionner la part d'audience de France 4 sur l'année, comme elle le fait pour les autres chaînes du groupe. France Télévisions ne communique désormais plus que sur un seul indicateur: l'audience sur les 4-14 ans, qui -pur hasard sans doute- progresse (cette audience a doublé l'an dernier pour atteindre 4,6%).
Même chose dans le communiqué faisant le bilan des audiences du 1er semestre 2015. Alors que pourtant, l'audience de France 4 a enfin cessé de chuter, et remonte enfin (un peu) sur le 1er semestre 2015. 
Une clause confidentielle

Mais la chute de la publicité a une autre explication: depuis début 2014, la publicité sur la chaîne est limitée. Précisément, le volume total de publicité est plafonné dans les plages réservées aux enfants -en pratique, l'essentiel de la journée. Et le non-respect de ce plafonnement entraînerait des pénalités financières.
Ce plafonnement a été demandé par Lagardère dans le cadre de la négociation pour le rachat des 34% de Gulli détenus par le service public. "Nous ne pouvons plus commercialiser l'ensemble de nos espaces publicitaires, donc nécessairement il y a une baisse mécanique. Nous sommes dans un cadre très contraint sur la commercialisation de nos publicités, suite à l'accord signé entre France Télévisions et Lagardère sur la cession de Gulli", expliquait sur Europe 1 la directrice de l'antenne de France 4, Tiphaine de Raguenel. 

France 4 mise sur une "conquête progressive" 

Interrogée, la chaîne répond que ce plafonnement est "temporaire et dégressif, et donc que son plein effet joue en début de période, c'est-à-dire surtout en 2014". 
Plus généralement, chez France 4, on explique, qu'après un changement radical de format, la conquête de l'audience est "évidement très progressive", et "que le marché publicitaire est lui-même encore plus prudent". Surtout, "la progression constante de l'audience sur les publics 4-14 ans depuis le repositionnement conforte la légitimité de la chaîne, qui offre donc des programmes de création made in France de qualité aux jeunes téléspectateurs, et un nouvel espace de confiance à leurs parents". 

Combien vaut Gulli?

En 2014, France Télévisions a vendu ses 34% dans Gulli à Lagardère, qui détenait déjà les 66% restants.
En retour, les chaînes publiques ont reçu 17 millions d'euros, plus 4,8 millions d'euros de remboursement d'avances en compte courant qui avaient été consenties à la chaîne jeunesse.
Ensuite, le service public recevra un complément allant jusqu'à 3,2 millions d'euros en fonction des recettes publicitaires de Gulli en 2015 et 2016. 

D'un point de vue comptable, France Télévisions a engrangé dans l'opération une plus-value de 14,4 millions d'euros, et Lagardère un profit de 19 millions d'euros pour ajuster la valeur de l'actif (qui était valorisé seulement 5 millions d'euros à fin 2013). 
Les chiffres clés de France 4
Audience (part d'audience sur les 4 ans et plus)
2009: 1,1%
2010: 1,6%
2011: 2%
2012: 2,1%
2013: 1,8%
2014: 1,6%
2015 (à fin juillet): 1,7%
Coût de grille (en millions d'euros)
2012: 55,2
2013: 55,7
2014: 53,3
Recettes publicitaires nettes (en millions d'euros)
2010: 10,6
2011: 12,1
2012: 13
2013: 12
2014: 6,8
Recettes publicitaires brutes (en millions d'euros)
2010: 19,9
2011: 24,2
2012: 29,2
2013: 27
2014: 18,1
2015 (à fin juillet): 7,5

Source: Mediamétrie, Kantar, BFM Business

mercredi 12 août 2015

Pascal Golomer confirmé sur France Télé mais cornaqué...Un 3ème transfuge venu de TF1 ?!


Pascal Golomer confirmé sur France Télé mais cornaqué...Un troisième transfuge issu de TF1 serait en route ?!  

Refusant dans un premier temps cette "figure imposée", le numéro deux devenu numéro n'aurait semble-t-il guère eu le choix ! 

Selon nos informations, Pascal Golomer l'ex bras droit de Thierry Thuillier à la direction de l'info de  France Télé qui a été récemment été confirmé pour prendre sa succession, aurait été contraint de caler un rendez-vous il y a peu avec le rédacteur en chef du journal télévisé de Claire Chazal Germain Dagognet. 

Cornaqué, Pascal Golomer ? Cela y ressemble bien car l'arrivée de Germain Dagognet rédacteur en chef des JT du weekend de TF1 pour seconder Pascal Golomer, en serait synonyme.     

Si cette venue  se confirme, ce sera le 3ème transfuge venu du groupe TF1 après Michel Field sur France 5 et Caroline Got comme directrice de la stratégie et des programmes de FTV, responsable depuis 2008 des deux chaînes de la TNT:  TMC et NT1.

dimanche 9 août 2015

La nomination politique de Pflimlin au Conseil d'État va inévitablement apporter de l'eau au moulin de l'instruction judiciaire à venir.


La nomination politique de Pflimlin au Conseil d'État va inévitablement apporter de l'eau au moulin de l'instruction judiciaire à venir.

Dans son article du 31 juillet dernier "Un signe pour notre pays! Pflimlin témoin assisté nommé conseiller d'État....", le blog CGC Média commentait la nomination au dernier  des ministres, "Sur proposition de Christiane Taubira garde des sceaux ministre de la justice, de Rémy Pflimlin comme conseiller d'État en service extraordinaire à compter du 1er septembre 2015". 

"En service extraordinaire...", cela fait très James Bond mais comme le dit Renaud Revel dans son "Immédias" du 5 août intitulé "Rémy Pflimlin au Conseil d’Etat un pantouflage qui passe mal" (ci-après): "au-delà du fait que l’on est brusquement saisi d’un fou rire, c'est l’exemple même de ce que le système français de notre belle République peut produire d’exotique et d’atypique !".

Elle est belle "notre République dont chaque français devait retrouver les valeurs dans le transparence et la justice " !!!! (dixit).

Le juge d'instruction dans le cadre des deux plaintes dont il est saisi avec constitution de partie civile sur la nomination du successeur de Pflimlin le toujours témoin assisté dans l'instruction judiciaire du volet France Télévisions de l'affaire Bygmalion menée par le juge Renaud Van Ruymbeke, appréciera probablement la concordance des faits et la partie de billard à plusieurs bandes qui se déroule depuis la fin du mois d'avril!

1°) Celui dont l'ensemble du PS à commencer par l'ex Secrétaire vilipendait la nomination à la tête de France Télé en 2010 après qu'il ai laissé Presstalis en situation de quasi faillite, n'est pas reconduit à son poste....en toute transparence, c'est évident! 

2°) L'ex-Orange que 4 des 8 membres du CSA lui préféraient dès le 2ème tour de la "procédure" (contestée le cas échéant) va prendre sa place après avoir "fait le ménage" dans l'entreprise de téléphonie jadis totalement publique donc financée par le contribuable (22.000 démissions, 27 suicides, plus tard)....en toute transparence, puisqu'on vous le dit!

3°) Celui que Nicolas Sarkozy nommait directement aux commandes de la tété publique, est  dans la foulée et en fin de mandat, nommé par François Hollande via sa ministre de la Justice Conseiller d’État "TEMPORAIREMENT"... 

Cinq nouvelles années payées par le contribuable,  c'est une temporalité qui coûte cher mais en toute transparence, on vous le répète !

Au papier de Renaud Revel, le blog CGC Média souscrit donc totalement avec une petite mise au point cependant "Il ne s'agit pas ici pour l’État de reloger les accidentés de la fonction publique" mis bel et bien en réalité de permettre à un chauffard de la fonction publique de pouvoir pantoufler cinq ans dans un corps d'Etat auquel il n'aurait jamais dû avoir accès.


"Le recasage du PDG sortant de France Télévisions, Rémy Pflimlin, au Conseil d’État au-delà du fait que l’on est brusquement saisi d’un fou-rire, est l’exemple même de ce que le système français peut produire. 
Notre belle République a pour cela d’exotique et d’atypique de disposer d’un certain nombre d’institutions, – Conseil d’état, Cour des Comptes, Conseil économique et social, Quai d’Orsay…-, où l’État reloge les accidentés de la fonction publique. 

Ainsi de Rémy Pflimlin qui rejoint, par la grâce de François Hollande, l’un des Samu sociaux de la République, ce au nom de la discrétion et de l’élégance dont il aurait fait preuve au moment de son zéro pointé infligé par le CSA.
Elle n’est pas belle la vie?

Gratifié d’un bilan pour le moins mitigé, - l’entreprise à bout de souffle est exsangue financièrement -, notre capitaine d’industrie, auquel le CSA n’a trouvé aucunes circonstances atténuantes au moment de l’examen de son parcours, a trouvé à l'Élysée une oreille compatissante. 

Un jour prochain on s’étonnera que nous ayons toléré si longtemps ces pratiques, baptisées « pantouflages », qui n’ont aucun équivalent dans les autre grandes démocraties. L’audiovisuel publique, comme d’autres grandes administrations, serait ainsi un univers à part: ceux à qui on en confie les commandes l’utilisent au service de leurs passe-droits, de leur image ou réputation. C’est un marchepied pour la suite, un simple point d’eau sur le chemin d’une carrière. 

Ces dirigeants qui fréquentent bien plus les couloirs des ministères que les plateaux de télévision n’ont de fait aucun intérêt véritable pour leur métier. Quant à l'État, il les jaugent et les jugent non pas à l’aune de leurs résultats, mais en fonction de la souplesse de leur échine, de leur niveau d’allégeance et des services rendus durant leur passage à la tête de cette grande maison. En un mot, des zélotes du pouvoir, des courtisans auquel l'
État  à son plus haut niveau, offre une porte de sortie quand souffle le vent du boulet."