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mercredi 6 juillet 2016

Agnès Saal : le retour…« entre incompréhension et écœurement ».



Agnès Saal : le retour…« entre incompréhension et écœurement ».

Chacun se doute qu’après la publication de notre récent post « Audrey Azoulay réintègre Agnès Saal à son service, au ministère de la Culture » publié le 5 juillet dernier à 0h45, les commentaires que nous avons reçus sont allés bon train. 
Ils oscillent comme l’écrivent « Les Inrocks » dans l’article « Agnès Saal reconduite au ministère de la Culture »: « entre incompréhension et écœurement ».

Le blog CGC Média décidé de vous faire découvrir l’article précité qui ne mâche pas ses mots et de choisir, en premier lieu de diffuser, l’un des commentaires tout à fait dans le ton. 
« Un signe fort a également été donné par plusieurs titres de Presse qui se sont donnés le mot pour relayer de manière acritique l'affirmation du ministère selon laquelle la « victime »  s'était "remise dans les clous" (ben oui, ils sont comme ça, rue de Valois, ils aiment le langage simple).

Pourtant, sachant que la chère et tendre n'est pas censée avoir été en contact avec la rue de Valois durant son exclusion, cette affirmation est donc à prendre au premier degré : Agnès Saal a décidé de jouer à nouveau les crucifiées ! »  

Petite précision qui a son importance, elle ne percevra toutefois pas le salaire auquel elle pouvait prétendre à l’INA estimé sur le Net entre 12.000 et 15.000€ nets/mois – Ouf ! – mais plus vraisemblablement retrouvera celui qu’elle avait en rejoignant le ministère juste avant sa suspension présidentielle équivalant à celui d’un membre du Conseil d’État dont elle fait partie depuis 1990 soit depuis 26 ans (*) 

Le tableau ci-après pour un « hors échelle, dernier échelon » nous donne une petite idée tout de même. 



Voici donc maintenant l’article des « Inrocks » qui se fait l’écho du ras-le-bol général que ressent une très large majorité de français qui ne peuvent malheureusement que constater comme l’aurait dit Shakespeare qu’« Il y a quelque chose de pourri….. ».

« C’est, on l’espère, sans chauffeur qu’Agnès Saal a été reconduite au sein de la fonction publique le lundi 4 juillet 2016. Selon Le Monde, l’ancienne directrice du Centre Pompidou et de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), condamnée pour des frais de taxi extrêmement élevés est de retour au ministère de la Culture après 6 mois de suspension. Elle avait démissionné de la direction de l’INA le 28 avril 2015 après les révélations sur son goût immodéré pour les courses en taxis.


79.000 euros de frais de taxi.


Condamnée à 4.500 euros d’amende par le tribunal de Créteil pour ses frais de taxis à l’INA, 3000 euros d’amende et 3 mois de prison avec sursis pour ses frais de taxis au Centre Pompidou et avec 5.500 euros de frais de justice et de dommages et intérêts à verser à Anticor, l’association de lutte contre la corruption, Agnès Saal avait été exclue de la fonction publique par décret présidentiel.


Selon Le Figaro, la haut-fonctionnaire “était accusée de s’être fait rembourser 40.000 euros à l’Ina, dont 6.700 euros pour son fils, lequel possédait ses codes de réservation“. Tout cela sur une période allant seulement de mai 2014 à avril 2015. Des accusations auxquelles Agnès Saal avait répondu en plaidant le manque d’attention, notamment envers les dépenses de taxis effectuées par son fils, expliquant au Monde lui avoir laissé le code de taxi “en cas d’urgence“, ce qui ne l’a pas empêchée de plaider coupable.


Des faits qui s’étaient déjà produits lorsqu’elle dirigeait le Centre Pompidou, entre 2007 et 2014, via lequel elle s’était fait rembourser près de 39.000 euros de frais de taxi, et ce exclusivement entre janvier 2013 et avril 2014. 

“Remise dans les clous” selon le ministère


Selon Le Monde, Agnès Saal aurait terminé de payer ses amendes et divers remboursements. L’ancienne énarque (Issue de la promotion “Solidarité) est aujourd’hui en charge “d’une mission rattachée au secrétariat général du ministère, consistant à piloter la double démarche de labellisation ‘égalité professionnelle‘ et ‘diversité‘ engagée par le ministère“… [Le manque d’attention lui sera-t-il, là, préjudiciable ? Ça reste à voir. ndlr] 

Une suspension de courte durée qui a fait réagir Twitter, partagé entre incompréhension, amusement et écœurement.


Une habitude de la haute fonction publique culturelle ?


Mathieu Gallet, son prédécesseur à l’INA avait lui aussi été épinglé pour des frais hors-norme, en 2015, un an après son arrivée à la direction de Radio France. Alors que la maison ronde connaissait l’une des grèves les plus importantes de son histoire pour protester contre réductions budgétaires et plan social, les travaux effectués dans le bureau du nouveau PDG aurait été estimé à plus de 105.000 euros selon le Huffington Post."


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