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mardi 5 juillet 2016

Recrutements tous azimuts à France Télé pour la chaîne info continu....le contribuable va banquer.



Les soi-disant « volontaires » pléthoriques qu’évoquait le couple Field/Ernotte en interne se sont, au fil des semaines,  réduits comme peau de chagrin.

Les recrutements extérieurs vont bon train, tel rédacteur débauché de LCI, tel ou telle autre de BFM TV et ITélé, des collaborateurs du réseau France Bleu, etc… et ce malgré les propos récemment tenus par le couple Field/Ernotte devant les SDJ de France Télé « On est sur l’os, financièrement ».

Autrement dit, la chaîne d’info en continu qui n’est pas financée,  n’a aucune existence légale, Bercy voyant rouge s’agissant de cette nouvelle augmentation des effectifs après 3 plans de licenciements successifs qui n’ont  rien permis sauf le départ d’une vingtaine de de dirigeants (le G20) partis entre 300.000 et 500.000 euros, n’a rien à se refuser….C’est le contribuable qui banquera !

« On a beau être sur l’os, financièrement » à France Télé (réellement en faillite) les français paieront pour cette chaîne voulue par François Hollande avant la présidentielle de 2017.

Et comme si cela ne suffisait pas, toujours en interne, un objectif « dégouter le plus de monde possible » pour pousser les uns à la retraite, les autres à la démission et lorsque cela ne suffit pas convoquer à l’entretien préalable en vue de leur licenciement…eh oui, il faut bien virer pour mieux embaucher.

Ça ne vous rappelle rien ? Une entreprise de téléphonie où les démissions et les suicides se sont succédé à la vitesse grand V !

Cerise sur le gâteau, l’adaptation permanente des textes : dispositions légales et/ou conventionnelles qui de toute façon ont force de loi, de la jurisprudence, des décrets et autres ordonnances, etc…

Un exemple parmi tant d’autres, nombre de salariés qui ont été intégrés par décision de Justice à temps partiel dont le minimum était, il y a peu, fixé à 17 h par semaine avant de passer légalement à 24h par semaines, se voient tout simplement refuser cette application pourtant mise en œuvre depuis 2014.

Les courriers/réponse à ceux qui demandent de passer sinon au 24h/semaine aux 35h légales (alors même que dans leur service les prestations extérieures  explosent !)  sont surréalistes : « Dans votre courrier en date du…., vous estimez en droit d’exiger de travailler 24h /semaine comme la loi le prévoit. Vous avez tort, l’article L3123-8 du Code du travail ne justifie pas une telle exigence»

Et de citer ledit article mais partiellement (ça s’arrête à emploi équivalent) pour expliquer que le démarche est vaine.

Voici dans son intégralité l’article L3123-8



 

Les salariés à temps partiel qui souhaitent occuper ou reprendre un emploi d'une durée au moins égale à celle mentionnée à l'article L. 3123-14-1 ou, le cas échéant, à celle fixée par convention ou accord de branche étendu sur le fondement des dispositions de l'article L. 3123-14-3, ou un emploi à temps complet et les salariés à temps complet qui souhaitent occuper ou reprendre un emploi à temps partiel dans le même établissement, ou à défaut, dans la même entreprise ont priorité pour l'attribution d'un emploi ressortissant à leur catégorie professionnelle ou d'un emploi équivalent. L'employeur porte à la connaissance de ces salariés la liste des emplois disponibles correspondants. 


Une convention collective ou un accord de branche étendu peuvent prévoir la possibilité pour l'employeur de proposer au salarié à temps partiel un emploi à temps complet ne ressortissant pas à sa catégorie professionnelle ou un emploi à temps complet non équivalent."


Le SNPCA-CGC qui a d’ores et déjà mis l’affaire dans les mains de son avocat, devrait saisir très prochainement la juridiction compétente pour que soit appliqué à tous les salariés de France Télévisons placés en temps partiel contraint  le minimum légal obligatoire de 24h/semaine.

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