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mercredi 26 octobre 2016

Le sentiment d'impunité est-il en train de devenir une règle? Le néo-conseiller Pflimlin continue de chanter!

Alors que le néo-conseiller d’État Pflimlin qui laissait en 2010 Presstalis dans une situation de faillite avant d'être nommé par Sarkozy  à France Télé, agonissait il y a quelques jours les magistrats de la Cour des comptes qui rendaient leur rapport sur l'entreprise, "La Lettre A" N°1748 de ce 26/10/2016 publie un article assez direct  "Bygmalion : l'étau se resserre autour de Rémy Pflimlin"

Extrait (* l'intégralité en fin post):
"L’inobservance des règles de la commande publique pourrait valoir une condamnation pénale à l’ex-PDG de France télévisions. Renaud Van Ruymbeke, le syndicat SNPCA-CFE-CGC, partie civile dans l’affaire Bygmalion, a obtenu via son avocat Pierre-Olivier Lambert, une citation directe de l’ex-dirigeant devant la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Les auditions auront lieu du 26 octobre au 24 novembre...


* Bygmalion : l'étau se resserre autour de Rémy Pflimlin


26/10/2016 à 15h58 - "L’inobservance des règles de la commande publique pourrait valoir une condamnation pénale à l’ex-PDG de France télévisions.

Alors que le renvoi en correctionnelle de Rémy Pflimlin n'avait pas été ordonné par le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke, le syndicat SNPCA-CFE-CGC, partie civile dans l’affaire Bygmalion, a obtenu via son avocat Pierre-Olivier Lambert, une citation directe de l’ex-dirigeant de France TV devant la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Les auditions ont commencé ce matin et s'achèveront le 24 novembre. Au cœur des débats : les contrats signés avec les sociétés Bygmalion et BM Consulting par le groupe audiovisuel public sous la présidence de Rémy Pflimlin (août 2010-août 2015). D’un montant de 550 000 euros, ces prestations concernaient entre autres la rédaction de courriers aux téléspectateurs, le conseil en e-réputation, l’accompagnement du comité diversité du groupe et de France O. Problème : comme sous la présidence de Patrick de Carolis, renvoyé en correctionnelle aux mêmes dates avec son ex-secrétaire général Camille Pascal, ces contrats n’ont donné lieu à aucune publicité et mise en concurrence.

Le délit de favoritisme ayant été établi concernant Patrick de Carolis par la Cour de cassation dans son arrêt du 17 février, son successeur Rémy Pflimlin, qui s’était pourtant engagé à réaliser un audit à son arrivée à France TV, encourt une peine de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende. Il en va de même pour Martin Ajdari, défendu comme Rémy Pflimlin par l'ancien bâtonnier de Paris, Jean Castelain, ainsi que pour Yves Rolland, représenté par Elisabeth Grabli. L’ex-DG délégué aux finances et moyens de France TV et actuel responsable de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) ainsi que l’ex-secrétaire général de France TV - désormais conseiller maître à la Cour des comptes - seront entendus en tant que signataires des contrats.

Ce matin, Martin Ajdari et Rémy Pflimlin étaient absents à la barre du tribunal, contrairement à Yves Rolland. A la demande du juge, le SNPCA-CFE-CGC devra refaire délivrer une citation à l'encontre des trois ex-dirigeants de France TV qui seront jugés lors d'une audience séparée fixée ultérieurement. Les contrats litigieux, eux, seront bien évoqués au cours des audiences qui s'échelonneront tout au long du mois de novembre."

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