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dimanche 11 décembre 2016

Field envoie François Fillon dans les cordes au moment où le SNJ dénonce les dérives sectaires.



Field envoie François Fillon dans les cordes au moment où le SNJ dénonce les dérives sectaires. 
 
Il y a des hasards qui tombent souvent fort à propos.
 
La semaine où le JDD de ce dimanche 11 décembre publie une page entière sur le monsieur info de l'ex Orange  intitulé "Michel Field Le funambule de la télé publique", le SNJ de ce vendredi diffusait un papier sur les "dérives sectaires" qui règnent à France Télé "20h00 de France 2 : On ne veut pas de toi dans la secte !" (*fin de post)


"Je n'aurai sans doute pas d'autre choix que de partir: on appelle ça le syndrome du petit chef de service du ministère qui valse à chaque élection " a-t-il déclaré d'entrée de jeu à Renaud Revel qui signe l'article...il ne sera pas tout seul puisqu'il lie son sort en fin d'article à celle que François, Olivier, Julien, Denis et consort, parachutaient à France Télé sans aucune connaissance du secteur dans les conditions alors dénoncées par l'ensemble de la Presse "Inc'Allah! clame-t-il sachant qu'il a lié son sort à celui de Delphine Ernotte"





Avec ça, au moins il n'y a effectivement aucun risque qu'il reste, c'est sûr...même avec son pote Couture en pompier de service !
 
Son propos à double sens -  personne n'imagine vraiment qu'il pourrait être "ce petit chef de service du ministère" qu'il évoque; il s'agirait plutôt d'un "loufiat" de la rue de Valois ! -  il taxe quasiment le prochain Pouvoir de manque d'indépendance.
 

Il balance d'ailleurs une réplique des plus cinglante à François Fillon qui avait osé s'exprimer s’agissant du 3ème débat de la primaire de la Droite sur "la conception de ce débat en terme de spectacle" :  "Si on n'aime pas la politique spectacle, on ne va pas sur le canapé de Karine Le Marchand"...


Bing dans les dents de l'intéressé qui à l'instar de Nicolas Sarkozy ou encore Alain Juppé invités de "L’Émission politique" avaient osé discuter les méthodes du couple Field/Ernotte!

 

Pour résumer, il parle aux politiques comme il parle aux journalistes et plus largement à l'ensemble des personnels: de très haut.
 
Les rédacteurs du tract SNJ ont bien compris le concept.



(*fin de post)

"20h00 de France 2 : On ne veut pas de toi dans la secte !

Voici l’histoire édifiante d’un grand reporter, chevronné et respecté de tous. Sauf de la petite secte qui est à la tête du 20h00 de France 2. Son chef de service lui a signifié qu’aucune de ses propositions de reportage ne serait acceptée désormais par la rédaction en chef de cette édition.

Quel crime irréparable a commis ce confrère ? Il a eu le tort d’accepter une mission d’audit de la rédaction et de la mener à bien. Cette mission lui a été confiée par la pédégère à la suite de la motion de défiance, massivement votée contre le directeur de l’information Michel Field.

Son rapport, jamais rendu public malgré les multiples demandes, aurait-il été trop proche de la dure et triste réalité ?

« Le 20h00 veut ça » ou « le 20h00 ne veut pas ça » ; voilà le principe simple, réducteur et sans appel qui régit actuellement le contenu du 20h00 de France 2. Cette volonté s’exerce de façon tyrannique. Le sujet de chaque journaliste doit coller exactement aux préconçus et préétablis des responsables qui l’ont « commandé ».

L’actualité sur le terrain est différente ? Deux solutions :

-Le journaliste accepte tous les changements à effectuer avant diffusion, même les plus improbables. Parfait, il ou elle fera partie des élu(e)s.
-Le journaliste refuse des changements de fond, qui ne correspondent ni aux faits ni à son intime conviction professionnelle ? Des critiques lui seront alors faites sur la forme : vieillotte, dépassée, ne correspondant plus à « l’écriture du 20h00″. On lui donnera peut-être une ou deux autres chances mais il est près du bannissement !

C’est ainsi que nombre de journalistes aux talents reconnus, aux contacts solides et aux sources essentielles sont victimes des interdits d’une petite coterie qui a véritablement confisqué ce JT, au service exclusif  de ses incontestables certitudes. Par exemple : il n’y aura pas de « Brexit » et Donald Trump ne sera pas élu.

La question du « blacklistage » de notre confrère a été posée par le SNJ au cours du C.E. Réponse de la direction : « L’équipe en charge du 20H de France 2 sélectionne les sujets proposés en fonction de la ligne éditoriale définie à son cahier des charges. Les choix opérés sont exclusivement basés sur des critères éditoriaux ». Un déni total de l’existant. Le journaliste est considéré comme mauvais puisque, malgré sa très grande et belle expérience, reconnue par ses pairs, il se révélerait tout-à-fait récemment incapable de comprendre une ligne éditoriale !

Le SNJ est scandalisé par cet aveuglement coupable. Nous exigeons de la présidence de France Télévisions qu’elle intervienne; elle ne peut pas se retrancher lâchement dans le silence après avoir missionné notre confrère pour un audit qui visait à apaiser la situation.

Le SNJ condamne cette politique de confiscation approuvée de l’information, car c’est la qualité et le pluralisme qui sont en cause. Le Service Public mérite mieux que ces petits calculs, ces basses vengeances, ces conceptions étriquées et tordues. L’information est sa première mission. Sa qualité est une obligation et un engagement pour notre actionnaire que sont les téléspectateurs.

Paris, le 9 décembre 2016"




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