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samedi 3 décembre 2016

Rémy Pflimlin l'ex pédégé de France Télévisions est décédé

"L'ex-PDG de France Télévisions Rémy Pflimlin est décédé" annonce l'Alsace qui vient de mettre en ligne l'info ce samedi 3 décembre 2016.

"L'ancien président de France Télévisions Rémy Pflimlin est décédé ce samedi à l'âge de 62 ans. Il est décédé des suites d'un cancer, à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, à Paris, selon L'Alsace. 

Cinq ans à la tête de France TV 

Né à Mulhouse (Haut-Rhin) en 1952, il avait occupé des responsabilités dans la presse alsacienne, avant de prendre de nouvelles fonctions dans l'audiovisuel à Paris. De 2010 à 2015, il avait présidé le groupe France Télévisions, où il a précédé Delphine Ernotte. Depuis, il avait intégré le prestigieux Conseil d'État, la plus haute juridiction administrative de France."

Thomas Thouroude ressigne "Actuality" jusqu'en mars 2017.

Couture aurait donc remporté le "bras de fer" avec Got. Les après-midi de France 2 vont se poursuivre comme si de rien n'était.

Selon nos informations, le programme présenté par Thomas Thouroude "Actuality" dont le groupe "Elephant" a chiffré  (en accord avec France 2) "le vrai prix total" à 86.500 euros par émission, soit 13.500 de moins que les 100.000 euros/émission révélés par plusieurs média, se poursuivra jusqu'en mars 2017.   

Le sort du talk-show " Amanda " présenté par Amanda Scott qui n'a rassemblé hier que 445.000 personnes juste derrière " Actuality " avec 558.000 téléspectateurs, serait lui beaucoup plus "problématique".




 

jeudi 1 décembre 2016

Le dernier duo à la mode Couture/Ernotte attendrait beaucoup de François Fillon !

"Le Canard enchaîné" de mercredi dernier ( 23/11/16), indique que l'ex Orange "Ernotte redoutait que l'ex-président [Sarkozy, ndlr] ne retrouvât le chemin de l’Élysée et la dégomme aussi sec". 

Le  palmipède de reprendre invraisemblable premier tweet publié "près le premier débat de la Primaire à droite", rédigé par "Xavier Couture, le nouveau numéro deux du groupe et soutien de l'ex Premier ministre François Fillon,  que le blog CGC Média avait immédiatement reproduit ( * fin de post)

L'hebdomadaire satirique de quasiment conclure"Dimanche soir après le triomphe de son champion, Couture s'est rendu au QG de Fillon. (¤) Avant de faire « aussi un passage chez Juppé» précise son entourage. On n'est jamais trop prudent "

(*)

(¤) 



Il ne faudrait pas que Xavier "l'ex Orange au masculin" - ancien de l'équipe Didier Quillot candidat alors à la présidence de France Télé  - ait quelques gros problèmes à FTV, sinon il emporterait à coup sûr dans sa chute "l'ex Orange au féminin" !


mercredi 30 novembre 2016

Ernotte l'ex Orange et l'indéfectible tandem allié cgt/fo se fichent du Pouvoir et plus largement du Parlement !

Ernotte l'ex Orange et l'indéfectible tandem allié cgt/fo se fichent du Pouvoir et plus largement du Parlement !

Le 24 octobre dernier le blog CGC Média qui l'avait annoncé cinq jours plus tôt, indiquait que le Sénat venait de retoquer le COM ernottien avec, entre autres,  le passage de 5 pôles à 13 régions sans réel financement et alors que le rapport de la Cour des comptes parle "d'impasse financière".
 
Malgré cela celle qui fait l'objet d'une plainte en Correctionnelle sous forme d'une citation  directe avec son dircab et deux autres protagonistes pour des faits dont ils devront répondre devant une juridiction Pénale [dès le 1er mars 2017 à quelques encablures de la Présidentielle ], continue comme si de rien n'était avec le soutien affiché à François Fillon de son numérobis Xavier Couture, à conduire France Télé vers sa ruine.

Le tract de la CFDT "SUPPRESSION DES CE FRANCE 3: Marchandage dérisoire !" montre bien toute la connivence qui existe entre les uns et les autres pour tenter d'y parvenir  avant la présidentielle de 2017.
 
Le blog CGC Média vous propose de découvrir le texte sans ambiguïté:

"SUPPRESSION DES CE FRANCE 3 Marchandage dérisoire !

Il paraît désormais très clair que la mise en place d’un CE unique entérinant l’éradication de l’expression régionale du réseau France 3 ne sera pas validée selon les règles de la double majorité exigées par le Code du Travail. En l’absence d’accord, la Direction sera donc contrainte de saisir la DIRECCTE (Direction du Travail dont dépend le Siège) qui devra prendre une décision validant ou infirmant le processus.

Afin de donner le change en présentant une pseudo compensation à la disparition des CE régionaux, la Direction a ouvert des négociations parallèles visant à officiellement instituer des améliorations en termes de moyens au bénéfice des instances de proximité.

Qu’en est-il ?

Il est évident que ces moyens dits supplémentaires ne compenseront pas la disparition du rôle essentiel du Comité d’Établissement sur tout ce qui concerne l’activité économique, la gestion financière, l’adéquation des objectifs aux moyens, l’emploi, la formation, etc…

Par ailleurs, la création d’Instances Uniques de Proximité (autres termes pour désigner les Délégations Uniques du Personnel) va elle-même entraîner la suppression de nombreux mandats, non compensée par une augmentation très hypothétique des crédits d’heures. Ne parlons pas de la confusion des genres alors que la Direction a toujours condamné le cumul des mandats !

Si la Direction a concédé la mise en place de commissions dont le degré de décentralisation reste encore à géométrie variable (activités sociales et culturelles, emploi/formation, logement, économique) le pilotage sera exercé par les élus du CE unique et non plus par des personnels directement issus des régions.

En fait, ce CE unique a toute l’apparence d’un Comité Central d’Entreprise de France 3 mais sans Comité d’Établissement puisqu’il est censé, au nom de la cohérence centralisatrice invoquée par la Direction, se pencher sur les questions stratégiques qui sont effectivement la prérogative d’un CCE.

Pas à une contradiction près, la Direction a maintenu l’existence de CE distincts dans les stations ultramarines alors que leur autonomie n’est pas plus ou pas moins réelle que celle des régions de France 3. Elle n’hésite pas, dans une logique tout aussi farfelue, à faire disparaître le Comité d’Établissement de Corse alors que Via Stella est une télévision régionale de plein exercice ne dépendant en aucun cas du réseau. Mais on aura compris que la logique et le bon sens sont des notions quelque peu éloignées de la pensée des tenants du 8ème étage.

A ce point d’évolution du dossier, la Direction espère toujours ne pas avoir à saisir la DIRECCTE. 

Laissons-la à ses illusions ! Néanmoins, dans l’intention évidente de bétonner son dossier, elle peaufine avec ses petits camarades de jeu [ cgt/fo; ndlr] les moyens permettant d’avoir une sorte de caution à la mise en place du dispositif prévu et, réunion après réunion, s’amoncelle une liste à la Prévert d’éléments, dont certains n’ont rien de contestable, mais qui ne sont absolument pas liés au fond du dossier concernant le débat entre CE unique et maintien des CE régionaux.

Ainsi donc, vient d’arriver sur la table, la création d’une instance de coordination des CHSCT régionaux de France 3, ce qui en soi ne soulève pas d’objection au-delà de quelques interrogations sur sa compatibilité avec les prérogatives de l’ICCHSCT qui, il est vrai, n’est pas dotée de pouvoirs de suivi des dossiers sur lesquels elle est amenée à se prononcer. 

Pour ce qui concerne la CFDT, la mise en place de cette structure n’enlèvera rien à notre position résolue à la disparition des CE et au mélange des genres entre CHSCT et Délégués du Personnel.

Au cours de la dernière réunion qui s’est tenue le mardi 29 novembre, n’a-t-on pas vu le représentant de FO [Eric Vial, ndlr] qui d’ores et déjà s’avoue vaincu puisque, selon lui, François FILLON va redécouper les régions et que la DIRECCTE confirmera les dispositifs de la Direction, vouloir augmenter le nombre d’élus au CE unique pour que tout le monde soit représenté. 

Que ce CE unique ait 26 élus (tel que proposé par la Direction) ou 31 comme il le propose lui ou 42 ou 58 n’est pas le problème principal pour ce qui nous concerne. Cela ne compensera pas les capacités des régions a disposer d’élus directement issus de leur périmètre, compétents sur les problèmes qui les concernent et apte à gérer leur avenir face aux projets de la Direction.

Ce même représentant s’est enfin aperçu que le CE de Corse disposait d’une réelle autonomie et il est maintenant le plus virulent pour exiger (il dit bien exiger !) son maintien

Il faut dire que son représentant en Corse s’était quelque peu fait « remonter les bretelles » à la suite des positions initiales de FO. 

Maintenant reste pour lui à savoir ce que François FILLON fera de la Corse !

Si on continue, on va sans doute voir la Direction proposer des bons d’achats ou des filets garnis pour Noël afin de prouver qu’elle est très soucieuse de l’intérêt des salariés et d’un véritable dialogue social dans une entreprise à vocation régionale et totalement recentralisée au niveau des états-majors parisiens. Bon ! Arrêtons le délire et revenons aux choses sérieuses.

Les Comités d’Établissement des régions de France 3 et le Comité Central d’Entreprise sont maintenant appelés à se prononcer sur la réorganisation du réseau régional, et donc de son volet social.

Les deux syndicats qui détiennent la majorité représentative [cgt/fo, ndlr] vont visiblement développer la même stratégie qui avait été constatée lors de la mise en place de la Chaîne Info, à savoir une opposition de façade au dispositif prévu par la Direction par le biais d’avis négatifs de circonstance, tout cela étant compensé par la création d’instances bidon de suivi et d’acceptation du fait accompli.  On connaît le scénario.

La CFDT, pour ce qui la concerne, prépare d’ores et déjà son argumentation pour défendre l’expression et la démocratie régionales dans le cadre de la saisine de la DIRECCTE que la Direction sera obligée d’opérer. Bien évidemment et, même si cela déplait à certains accompagnateurs/constructeurs/novateurs [cgt/fo, ndlr], la Justice sera également saisie en tant que de besoin sur l’autonomie des régions de France 3.

Paris, le 30 novembre 2016"






mardi 29 novembre 2016

Procès Bygmalion/France TV: un compte rendu sans appel et un tract mise au point.



Dans une rubrique « Compte rendu d'audience » que signe aujourd’hui Richard Sénéjoux pour Télérama dans son article "Affaire Bygmalion, volet Carolis : le procès des renvois d'ascenseurs" - à lire absolument - le lecteur qui a pu suivre du 14 au 24 novembre, chaque jour sur le blog CGC Média, le déroulé des audiences, va pouvoir en découvrir  les attitudes des prévenus dans un procès que Maître Roger Koskas a surnommé  « le procès des liftiers ». 

Richard Sénéjoux qui a été présent du début jusqu’à la fin sur les bancs du Tribunal réservés à la Presse,  écrit entre autres «A la fin du mandat de Patrick de Carolis, Camille Pascal a rejoint l’Élysée comme conseiller et plume occasionnelle du président [Sarkozy, ndlr].

L’histoire ne s’arrête pas là. Car en 2011, c’est… Patrick de Carolis qui travaillera pour Bygmalion ! 120 000 euros en six mois pour une vague mission de création d’une télé locale en Picardie. Ultime et beau renvoi d’ascenseur, la presse parlera même à l’époque de « rétrocommission ». 


Ce qui fait dire à Me Roger Koskas l’avocat de la CFDT et du SNJ : « leur collaboration a commencé avant sa présidence et s’est même poursuivie après. Avec cette “mission” signée Carolis pour Bygmalion, Bastien Millot n’est pas l’arroseur arrosé, mais le conseilleur conseillé ! » (sourires dans la salle). « Tout ça, ce sont des petits arrangements entre amis. Je suis sidéré par ce sentiment d’impunité », assène Pierre-Olivier Lambert, l’avocat du SNPCA-CGC…».

Et de fustiger les défenses de Carolis et de Millot..."Me Rault, l’avocate de Bastien Millot, s’étonne au passage que Rémy Pflimlin et Martin Ajdari, les successeurs de Patrick de Carolis et Camille Pascal, ne soient pas eux aussi poursuivis (¤): ils ont continué à travailler avec Bygmalion jusqu’en 2013, mais pour des sommes qui déclineront dans le temps. Ils seront d’ailleurs interpellés dès 2010 sur la question par les syndicats. Qui se seraient vu répondre par leur nouvelle direction « c’est politique ».

(¤) Ils font l'objet d'une plainte en citation directe pour les faits de 2010 à 2013 qui leur a été délivrée voila un mois environ et font l'objet d'une procédure à suivre.

Presque en écho à l’excellent article en question, le dernier tract de la CFDT "Procès Bygmalion: de la prison requise, position scandaleuse de France Télévisions." (*ci-après) enfonce le clou et montre comment ces gens qui « gouvernent » de qui chacun est en droit d’exiger exemplarité et droiture, s’assoient profondément sur l’ensemble des règles, décrets, ordonnances et principes élémentaires.

(*) Il faut croire que les arguments développés à la barre par nos ex-dirigeants, Patrick De Carolis, Camille Pascal et Bastien Millot n'ont pas tout à fait convaincu le procureur : 6 mois de prison avec sursis à l'encontre de notre ex PDG et 25 000€ d'amende, 4 mois avec sursis et 75 000€ d'amende contre Millot, ex N°3 de FTV, et 15 000€ d'amende requis contre l'ex N°2 de FTV Camille Pascal.



Ces demandes de peines peuvent paraître sévères, elles sont le reflet des débats où les prévenus n'ont jamais pu démontrer de manière crédible que tout ça s'est fait dans leur dos en contrefaisant leur signature...



De ce point de vue, la défense de Carolis est apparue improbable. Vouloir comme seule stratégie démontrer qu'on ne savait rien, que ces broutilles de contrat ne remontaient jamais jusqu'à lui, alors que Millot siégeait dans le bureau voisin, nous est apparu absurde. Notre ex patron a voulu prendre la Cour de haut et c'est sans doute de cette même hauteur qu'il va chuter... Bien mal conseillé, selon nous, par un avocat dont on retiendra la formule "Patrick De Carolis ne dirigeait pas FTV, il gouvernait." Non mais ! Excusez-nous Monsieur le "Gouverneur" de venir vous déranger dans vos altitudes pour savoir ce que vous avez fait de l'argent public.



Les avocats de la CGC ont démontré dans leurs plaidoiries ensuite que le délit de favoritisme est clairement constitué : des contrats signés de manière systématique, sans mise en concurrence, pour des prestations virtuelles et sans valeur ajoutée, entre des dirigeants qui se côtoyaient quotidiennement. Il n'y avait visiblement que nos trois prévenus pour penser pouvoir passer entre les gouttes...



Eh bien, pourtant, ils ont trouvé un défenseur que l'on attendait pas, en la personne de Me Pitron, l'avocat de France Télévisions, comme nous partie civile dans l'affaire. Payé lui aussi par l'argent public, et mandaté par la société, il a clairement affirmé qu'il espérait une relaxe générale quand il dit que "l'ensemble des procédures avait été respecté" ou encore que "si jamais il devait y avoir condamnation", FTV verrait bien, à la rigueur, une amende "d'un euro symbolique".



Voilà comment, cette entreprise, délestée de plus d'1,5 millions d'euros d'argent public se défend. Alors même qu'elle a changé de présidence. Encore une fois, des relents d'entre soi et d'arrangements entres gens importants nous soulèvent le cœur. Comment ne pas voir ici la manifestation concrète d'une Nomenclatura qui protège ses intérêts et ses dignitaires. Après cela on viendra nous traiter d'archaïques et de rétrogrades. Il faut le dire, c'est proprement scandaleux, révoltant et indigne. On s'étonnera ensuite que le bon peuple se défie de la chose publique et verse dans les extrêmes...



Fort heureusement la CFDT, la CGC (à l'origine de la plainte), le SNJ et leurs avocats Me Roger Koskas, Me Pierre-Olivier Lambert et Me Maria Cornaz, peuvent être fiers d'avoir porté cette affaire, instruite par le juge Renaud Van Ruymbeke, et d'avoir défendu l'honneur des salariés du service public de l'audiovisuel et les intérêts des téléspectateurs-contribuables.



Le jugement sera rendu le 19 janvier 2017."