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mercredi 22 mars 2017

François Hollande obtient la démission de Bruno Le Roux…qu’attend-t-il pour exiger celle d’Ernotte ?



François Hollande obtient la démission de Bruno Le Roux…qu’attend-t-il pour exiger celle d’Ernotte ? 

La « République exemplaire » promise par François Hollande en 2012 vient de connaitre ce mardi 21 mars 2017 un nouvel et énième accroc : la démission de Bruno Leroux  ex ministre de l'Intérieur à l’heure où nous écrivons, qui fait l’objet d’une enquête préliminaire du Parquet Financier après les accusations d’embauche de ses filles en tant que collaboratrices parlementaires alors qu'elles étaient lycéennes et étudiantes.  

Ces révélations, faites sur TMC dans « Quotidien » l'émission de Yann Barthès, sont la suite d’une série d'affaires mettant en cause des membres du gouvernement malgré cette promesse d'exemplarité. 

Si l’enquête préliminaire ne constitue là qu’une première étape avant un éventuel renvoi au Pénal devant une chambre correctionnelle, en ce qui concerne Ernotte, son dircab et deux autres protagonistes, il s’agit bel et bien là  d’une plainte constituée par citation directe que la 11ème Chambre Correctionnelle du TGI de Paris a renvoyé au 6 juin prochain (*) après constitution de partie civile (le chèque vient d’être envoyé).

"Lorsqu'on est attaché à l'autorité de l’État [ce qui est bien le cas avec France Télé dont l’État est propriétaire à 100%], on est impeccable face aux institutions et aux règles qui les régissent", déclarait hier Bernard Cazeneuve le Premier ministre

Qu’attend donc François Hollande pour exiger le départ d’Ernotte au nom de cette exemplarité républicaine qu’il revendiquait lors de la campagne présidentielle il y a cinq ans et qu’il continue de vouloir faire appliquer (5 ministres de ses gouvernements ont été contraints à démissionner) ? 

(*) Audience le 6 juin prochain prochain, pour la procédure engagée devant le Tribunal correctionnel de Paris par le SNPAC-CGC visant déjà Delphine Ernotte ès qualité, son directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez ainsi que deux autres protagonistes Anne-Cécile Mailfert ["Je savais qu'Anne-Cécile Mailfert était la compagne de Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de cabinet de Delphine Ernotte, mais pour moi cela n'entrait pas dans l'équation… " déclarait il y a peu la dircom de France Télé, Nilou Soyeux] et Maxime Ruszniewski pour divers chefs d’accusations, entre autres "recel de prise illégale d’intérêt, délit de favoritisme prévu et réprimé par les articles 432-12 et 432-14 du Code pénal délit de prise illégale d’intérêt, ainsi que du délit de favoritisme, délit de recel de prise illégale d’intérêt sur le territoire national et à une date non couverte par la prescription, ainsi que du délit de recel de favoritisme, etc…"  

Petit rappel:

L'article du "Canard enchaîné" du 16 mars 2016 Le Canard) qui débute ainsi « Delphine Ernotte n'a pas attendu sept mois pour lancer son groupe dans une nouvelle aventure qui force le respect: La Fondation des femmes... ».
"Le Canard" y détaille les conflits d’intérêts en cascade qui tournent autour de cette présumée nouvelle « Fondation pour les femmes » qui impliquent l’ex Orange Delphine Ernotte à qui Anne-Cécile Mailfert, la compagne de son directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez et d’un quatrième protagoniste Maxime Ruszniewski "qui a d'abord touché 8.000 € pour du conseil puis 40.000€ environs afin de tourner trois clips d’une quarantaine de secondes pour France Télés et la Fondation".

Beaucoup se souviennent également des pseudos explications de l'ex Orange qui indiquait "On a découvert que Maxime Ruszniewski qui avait remporté un appel d'offres (8.000 € donc pour du conseil) via sa société,  était un porte-parole bénévole de la "Fondation". [Le Secrétaire général, ndlr] mais on ne le savait pas avant."  

Delphine Ernotte qui "ne le connaissait donc pas" avait sans doute oublié avoir côtoyé Maxime Ruszniewskilorsqu'il était encore au ministère du droit des femmes en 2014 dans le cadre d'une autre Fondation "abritée": La Fondation Égalité – Mixité par la "FACE" (Fondation Agir Contre l'Exclusion) dont elle est pourtant Présidente du Comité Exécutif !

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