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jeudi 23 mars 2017

L’ex Orange Ernotte pour diffamation contre Bolloré, au TGI de Nanterre ce matin !



L’ex Orange Ernotte pour diffamation contre Bolloré, au TGI de Nanterre ce matin ! 

C’est en tout cas, ce qu’elle et son entourage laissent entendre en très petit Comité, expliquant d’ailleurs qu’il s’agirait là d’une affaire qui ne mérite pas vraiment qu’on en parlât !

Le blog CGC Média décidé tout de même décidé de  donner l’information à ses lecteurs assidus.

Rappel :

Après une première procédure introduite devant le tribunal de Commerce réclamant 50 millions d'euros à France Télévisions mais aussi devant un tribunal camerounais, Vincent Bolloré avait également déposé plainte devant le TGI de Nanterre pour le portrait le concernant diffusé dans "Complément d'enquête" en avril 2016 sur France 2.

C’est donc visiblement pour ce volet-ci que l’ex Orange était ce 23 mars 2017 au matin, devant la Justice…

Elle devrait l’être de nombreuses autres fois encore, notamment le 6 juin prochain devant la 11ème chambre correctionnel de Paris avec son dircab et deux autres protagonistes mais probablement aussi pour diffamation si la mise en demeure que vient de lui adresser Philippe Saurel (*) le maire de Montpellier restait sans réponse !  

Hasard du calendrier, de Philippe Saurel il était question dans le récent article du  blog CGC Média le 15/03/17 - au titre quasiment prémonitoire! -  "Philippe Saurel, en voilà un qui ne va pas plaire à Ernotte !" 

Il y était là question de la plainte révélée par Jérôme Cordelier pour "Le Point" dans son  article intitulé "Vieux mâle blanc" : Philippe Saurel porte plainte contre une porte-parole de Hamon" qui nous nous  apprenait que l’édile "portait plainte contre Laura Slimani, chargée de l'égalité hommes-femmes dans l'équipe du candidat socialiste, a qualifié sur Twitter le maire de Montpellier de "vieux mâle blanc".

(*) La mise en demeure que vient d'adresser l'avocat de Philippe Saurel à Delphine Ernotte c'est autre chose.

Extrait:  

 Mise en demeure de suppression d'imputations diffamatoires

à madame la directrice de publication Delphine Ernotte

"Je viens vers vous en ma qualité de conseil de Monsieur Philippe Saurel, maire de la Ville de Montpellier, domicilié en cette qualité Hôtel de Ville, place Georges-Frêche à Montpellier, en raison de sa mise en cause illicite par un article titré « Élection présidentielle: dix raisons qui expliquent pourquoi les sondages peuvent se planter» publié le 18 mars 2017 par le site francetvinfo et accessible à l'adresse:

En effet, ledit article allègue en son point 6, « certains sondages sont tout simplement bidon », que « lors des dernières régionales, dans la région Occitanie, le candidat dissident de gauche, Philippe Saurel, publie un sondage qu'il a fait réaliser le créditant de 9,9% des voix. Pour le maire de Montpellier, c'est un score inespéré, au bord des 10% qui permettent de se maintenir au deuxième tour et de peser sur le scrutin. Mais un détail intrigue Laurent Dubois, un journaliste de France 3 à Toulouse : l'institut qui a réalisé cette étude est totalement inconnu. Alertée, la commission conclut après enquête que le sondage est "dépourvu de caractère significatif". En clair: bidon. Pourtant, là encore, aucune poursuite judiciaire n'est engagée, ce qui étonne beaucoup Laurent Dubois : "Un membre de la commission des sondages m'a dit: 'Comme c'est un primo délinquant, on ne va pas lui casser les jambes, on va juste le rappeler à l'ordre'. Ce qui a joué n'était pas la gravité des faits, mais le profil de la personne." Philippe Saurel obtiendra finalement 5% des voix au premier tour ».

Or, l'imputation d'avoir fait réaliser un sondage bidon, le commentaire trouvant surprenant l'absence de poursuites, ainsi que le qualificatif de «primo délinquant » constituent des atteintes à l'honneur et à la considération de mon client, soit des diffamations telles que prévues par l'article 29 alinéa 1 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui ne reposent sur aucune base factuelle admissible.

En effet, je vous rappelle que la commission des sondages, dans son communiqué facilement accessible à l'occasion de la réalisation d'une enquête sérieuse, a expliqué que le défaut de caractère significatif trouvait son origine « dans les modalités de constitution par une prestataire de l'institut de l'échantillon des personnes interrogées qui lui retire son caractère représentatif. La commission ne met pas en cause la bonne foi de l'institut qui a réalisé le sondage ».

Ainsi, non seulement l'article publié par le site francetv dénigre de manière injustifié l'institut dont la bonne foi est constatée, mais encore, surtout, n'impliquant que la responsabilité d'un sous-traitant de celui-ci, ne met aucunement en cause mon client qui n'a contracté qu'avec l'institut, à l'exclusion de son sous-traitant.

Dès lors, l'entier paragraphe ci-dessus cité doit être supprimé sans délai de la publication litigieuse. A défaut, mon client se réserve le droit d'exercer toutes voies de droits, civiles et pénales...."



 

 

 

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