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lundi 8 mai 2017

Anne Meaux « l'extrémiste papesse» de Fillon pour sa campagne calamiteuse, copieusement chargée par Robert Bourgi sur CNews.



Anne Meaux «l'extrémiste papesse» de Fillon pour sa campagne calamiteuse,copieusement chargée par Robert Bourgi sur CNews. 

« Je viens à vous comme lorsque je suis allé à la police de Nanterre le 4 avril dernier »  déclare d’emblée dans la matinale de CNews l’avocat Robert Bourgi l’homme qui aurait payé les costumes offerts à François Fillon.


"François Fillon commence à riposter. La justice ouvre une enquête préliminaire après sa plainte contre "Le Canard enchaîné". On le croyait politiquement fini il réapparaît un peu combatif. Avec quelles perspectives selon vous? Qu'est-ce qu'il veut? Est-ce que vous savez pourquoi? Est-ce qu'il croit ainsi invalider la présidentielle ?" lance Jean-Pierre Elkabbach. 

"C'est ce qu'il a en tête, hélas. Je crois qu'il a en tête de faire invalider les élections mais je ne le crois pas seul responsable de ce nouvel angle d'attaque" et d’ajouter "Je crois que les extrémistes qui entourent François Fillon qui n'a pas avalé sa défaite, à commencer par sa grande papesse de la communication Anne Meaux doivent le pousser dans ce sens-là…" riposte-t-il. 

Ce François Fillon que Robert Bourgi "connait certes depuis des décennies mais ne reconnait plus" et dont il qualifie l'aittude, au cas où il ne rendrait pas les 3 millions d'euros restant collectés lors de la campagne :"ça illustre le côté obscur du personnage que j'ai comme les français découvert ces derniers mois".


"On a fait pression sur vous dit de vous pour vous taire ou pour mentir. Qui était derrière ?" renchérit Elkabbach. 

"La veille de la parution du JDD, François Fillon m'appelle à plusieurs reprises. Il me dit le JDD va faire paraître demain l'histoire des deux costumes que tu m'as offerts. Il va falloir que tu nies. Tu vas le cacher.

Puis Anne Méaux m'a appelé tout de suite après en me disant la même chose que Fillon et je lui ai répondu à ma manière « tu n'es pas mon interlocutrice Anne, je ne parle qu'avec Fillon »"

Avec de tels propos, il est fort probable qu'il soient de moins en moins nombreux ceux qui  imagineraient encore se payer les services - somme toute fort couteux - de «la papesse» tombée de son piédestal.
 




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