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dimanche 28 mai 2017

Une nouvelle procédure au Pénal contre l’ex Orange à France Télévisions le 1er juin prochain.



Une nouvelle procédure au Pénal contre l’ex Orange à France Télévisions le 1er juin prochain.

Le 1er Juin 2017 prochain France Télévisions en la personne de Delphine Ernotte ès qualité et deux directeurs en charge des Ressources Humaines de France 3, se retrouvera devant le Tribunal Correctionnel de Paris, pour Discrimination, Harcèlement et abus de CDD. 

C’est la première plainte du genre à laquelle Delphine Ernotte va devoir faire face. France Télévisions. France Télévisions aurait souhaité que l’affaire ne s’ébruitât pas, seulement voilà…

De quoi s’agit-il ? Trois  journalistes, CDD pendant plus de 10 ans dénoncent leur maintien dans la précarité et une carrière entravée par la discrimination : 1 femme et 2 hommes qui ont bien essayé en 2012 d’attirer l’attention de la direction sur leurs difficultés, en vain ! Ils ont visiblement fait l’objet d’un blacklistage en conséquence de quoi ils n’ont pu obtenir aucun contrat pendant plusieurs mois et c’est toujours le cas pour l’un d’entre eux, en l’occurrence, la seule femme parmi ces trois journalistes. 

Cette dernière W.D. est rédactrice. Elle a travaillé pour plus de 38 bureaux en 10 ans. Présentatrice dans plusieurs BRI, c’est plus particulièrement dans le bureau de Lyon où elle était régulièrement sollicitée pour les sujets, banlieues, immigration, Islam, etc… que du jour au lendemain, elle s’est retrouvée dehors ! Serait–ce une fatalité qu’un journaliste d’origine arabe, soit cantonné à des reportages sur les arabes ?  Imaginez comment une journaliste CDD de surcroit, vit au quotidien ces sujets imposés pour la plupart qu’elle ne pouvait refuser ?!  Une stigmatisation très mal vécue, qui en a fait une journaliste entièrement à part et non à part entière.

Comme ses deux autres collègues masculins, elle a saisi, en 2012 la DRH en interne qui a choisi de les convoquer dans le cadre d’une médiation « contre les discriminations » mise en place pour l’obtention du label Diversité par l’Afnor. Pourtant, une fois le label obtenu, le dossier de ces salariés a été mis de côté malgré des engagements pris par la DRH de leur proposer un poste !

C’est d’ailleurs à partir de ce moment-là que le broyeur France 3 se mettra en route ; les journalistes vont voir leur contrat diminuer jusqu’à ne plus travailler, alors  que dans le même temps, les besoins en CDD étaient réels, nécessitant même l’entrée de nouveaux journalistes CDD dans le vivier France Télévisions. 

Après 5 ans de procédures, aujourd’hui tous les trois, ont obtenu via les Prudhommes la requalification de leurs contrats  en CDI.  

La Direction a bien rencontré les deux journalistes hommes requalifiés en temps partiel, à 70% pour l’un et 50% pour l’autre mais pas leur collègue femme ! La seule femme du groupe totalement ignorée, méprisée par la direction… pas une tentative de discussion, pas un mot, pas un écrit ! 
Une procédure en appel est toujours pendante. Ce n'est d'ailleurs pas la seule procédure du genre perdue par France Télévisions pour laquelle un appel est en cours.

Le 1er Juin 2017, ce procès est donc celui de trois journalistes qui attendent de la Justice qu’elle reconnaisse les préjudices subis mais surtout qui espèrent que cette audience au TGI mettra en lumière des pratiques d’un autre âge et inadmissibles en l’espèce au sein du Service public. 

Pour sa part, France Télévisions qui brandit maintenant le label diversité si durement obtenu fort d’une communication à outrance en la matière, refuse de reconnaitre les faits.

Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes ! La réalité vécue par ces journalistes malheureusement est tout autre. 

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