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vendredi 7 juillet 2017

Septième jour de grève de la faim à France Télés…le déni de l’humain !



Septième jour de grève de la faim à France Télés…le déni de l’humain !

Cela fait donc une semaine qu’un salarié de France Télévisions, en grève de la faim, risque à présent sa vie pour obtenir un transfert après l’épisode des fiches secrètes dont l’ex Orange avait nié l’existence au micro de Patrick Cohen sur France Inter le 4 septembre dernier « personne n’est fiché à France Télévisions » avant de reconnaître finalement avoir été au courant puis d'en annoncer sa destruction dans les colonnes du Monde (14/09/15). 

France Inter qui révélait en début de mois dernier une affaire similaire chez Sanofi largement relayée par la Presse comme l’Express par exemple en juin dernier.

Extrait : 

« Une enquête de France Inter révèle que le groupe pharmaceutique français Sanofi a mis au point un système de sous-évaluation arbitraire des salariés. 
Dans une enquête dévoilée le 9 juin, France Inter met en avant le "ranking forcé" mis en place dans le groupe pharmaceutique. Une méthode douteuse voire illégale.

L'enquête révélée vendredi 9 juin sur France Inter a duré plusieurs mois. En collectant les témoignages de plusieurs cadres de l'entreprise Sanofi, et à partir de nombreux documents internes, la journaliste Laetitia Saavedra est parvenue à démontrer que le groupe français, un des leaders du CAC 40, avait mis au point une méthode plus que contestable de notation de ses salariés.  

La technique consistait à biaiser les résultats des évaluations en sous notant les collaborateurs. On appelle cela le "ranking forcé" et la pratique vient des États-Unis. L'évaluation des salariés est adossée à une quotas pré-définis: 20% des personnes doivent dépasser les objectifs, 70% les atteindre et 10% être en dessous…»   

Ce salarié gréviste de la faim qui met donc déjà son organisme et sa vie en danger depuis 7 sept jours, fait partie de ces femmes et hommes qui ont été fichés à leur insu  (le blog CGC Média a d’ailleurs publié chaque jour pendant plusieurs semaines ces fameuses fiches qui n’existaient pas et que la direction a rebaptisé « revues de personnels » et la Justice a déjà condamné) et chacun l’aura compris avec des notations qui ne laissent guère de doute sur le pourquoi de ce type de documents. 

« La direction jointe par téléphone n’a pas souhaité s’exprimer sur ce cas particulier de ce salarié en arrêt maladie »  indique aujourd’hui une journaliste de la presse qui pour publier ce matin son article a joint la direction!!!

Hallucinant…Qu’il soit en arrêt maladie est une chose mais qu’il mette sa vie en danger et risque de graves séquelles sinon  la mort, en est une autre.


Comme l’écrivait le blog CGC Média dans un article intitulé « Une grève de la faim, une tentative de suicide, de nouvelles convocations en vue de licenciements…faudra-t-il un scénario à la France Télécom pour que l’État dise stop ? »  à part manquer aux obligations sécuritaires légales qu’a chaque  employeur envers ses salariés, que fait la direction de France Télé.

A part envoyer le SAMU au domicile du salarié particulièrement affaibli en cette période de canicule - chacun s’en doute - et répondre à l’inspection du travail pour savoir ce qui aurait  été entrepris en amont pour que ne se produise pas une telle extrémité, rien depuis 7 jours donc !

Nous ajoutions que, selon nos informations, le gouvernement d’Édouard Philippe suivait de très près l’affaire dans ce climat de déliquescence explosive dans laquelle se retrouve le groupe de télés public France Télévisions dont il a la charge au nom de d’État actionnaire.

Inutile de préciser ce que risque pénalement en cas d’accident l’ex Orange qui sera à la mi-octobre devant la 11ème chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris.
Le Pouvoir ne peut laisser transposer à France Télés ce que l’entreprise de téléphonie d’où elle a été exfiltrée a connu il y plusieurs années, à savoir 36 suicides et 22.000 démissions.

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