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samedi 21 octobre 2017

Gaspard Gantzer et Denis Pingaud (les deux conseilleurs d’Hollande) s’attaquent maintenant à Emmanuel Macron !



Gaspard Gantzer et Denis Pingaud (les deux conseilleurs d’Hollande) s’attaquent maintenant à Emmanuel Macron ! 

Il a probablement dû s’étrangler le chef de l’Etat en découvrant ce matin notamment sur France Culture, les extraits de la leçon de com que prodiguent Gaspard Gantzer, ancien conseiller officiel de François Hollande et Denis Pingaud (conseiller sans l’être) qui viennent ensemble de créer une énième agence de communication sur la place, analyser la communication d’Emmanuel Macron dans un texte inédit tiré de « Papiers, la revue de France Culture » [le n°22 disponible en kiosque, en librairie et sur abonnement] intitulé « Les impasses de la com’ jupitérienne » 



Il n’a pas dû en croire ses yeux Emmanuel Macron le camarade de promo de Gaspard Gantzer à l'ENA qui avait été investi aux élections législatives sous la bannière avant d’annoncer  finalement de renoncer -  "J'ai été très honoré de la proposition d'Emmanuel Macron, nouvellement élu à la présidence de la République, de m'investir comme candidat dans la deuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine", déclarait-il alors -  voir aujourd’hui l’ex conseiller de son prédécesseur, lui donner des avec le cofondateur de la boite qu’il a montée Denis Pingaud, des leçons de com ! 

Denis Pingaud, vous savez celui qui est responsable en partie du parachutage de Delphine Ernotte à France Télés mais aussi de Mathieu Gallet à Radio France dont  le renvoi en Correctionnelle au 16 novembre de l’ex président de l’INA  soupçonné de "favoritisme" dans le dossier des contrats passés avec « Balises » (la société de Pingaud donc) l’une des deux sociétés mise en cause par le Parquet, c’est aussi celui qui s’était déjà livré à l’exercice contre  François Hollande avec la publication de son bouquin « L’homme sans com » où il décrivait « l’histoire du ratage majeur de la première année du quinquennat de François Hollande ».  

Hollande avait dû apprécier à l’époque ces quelques lignes « Si le Président est devenu si rapidement impopulaire, c’est aussi parce qu’il a oublié d’organiser le service après-vente de sa politique.
Incapacité à contrecarrer le feu roulant du "Hollande bashing", naïveté dans les dispositifs d’explication des choix politiques, absence de stratégie : voici le récit d’un manque de professionnalisme, qui contraste avec le savoir-faire observé dans d’autres démocraties occidentales… »

C’est donc, à présent, au tour d’Emmanuel Macron. 

Le blog CGC Média n’a pas l’intention, ici, de décortiquer point par point ce que France Culture (Radio France° détaille comme « l'un des nombreux éléments du dossier "Pourquoi voulons-nous du nouveau ?" qui fait la une de la revue » mais laisse à chacun d’apprécier la teneur des propos dont voici juste un extrait (le reste est à lire en cliquant ici) 

« Les impasses de la com’ jupitérienne

21/10/2017 

Est-il si différent des autres ? Maîtrise-t-il tellement mieux la communication ? Emmanuel Macron, à peine élu, a reçu les félicitations du jury pour son professionnalisme dans la gestion de sa parole et de son image. Sa revendication d’une forme de distance à l’égard des médias et la manifestation d’une posture présidentielle au-dessus des contingences politiques semblaient encore récemment reléguer dans un certain amateurisme la frénésie interventionniste et le commentaire incessant de ses deux prédécesseurs. À la lumière des cent premiers jours de mandat, et d’un dévissage inquiétant de popularité, force est de s’interroger sur l’efficacité de cette rupture communicationnelle qualifiée de « jupitérienne »…
En vérité, ces idées « jupitériennes » esquivent la question de fond, celle de la raison d’être du « macronisme ». Le nouveau président peut revendiquer fièrement de transformer la culture politique française en réhabilitant la promesse de nouveau face au discrédit de l’ancien… Mais au-delà ? Le contrat électoral passé avec les Français ne peut s’en tenir à l’imaginaire d’une transformation magique de la société à coups de réformes de structure dont il est parfois difficile de mesurer l’impact…. »

Le ton est vite donné avec ce duo de donneurs de leçons ès communication…il n’est pas sûr pourtant qu’Emmanuel Macron trouve la prose de ce proche d’Ernotte et de Gallet aidé dans la rédaction par celui qui a conseillé François Hollande pour le conduire vers un second mandat (comme chacun sait !) particulièrement – comment dire – réjouissante et appropriée !

vendredi 20 octobre 2017

Un bon nombre de directeurs régionaux du réseau France 3 réunis par l’ex Orange commencent à se lâcher en privé.



Un bon nombre de directeurs régionaux du réseau France 3 réunis par l’ex Orange commencent à se lâcher en privé.    

Ils sont plusieurs directeurs régionaux du réseau France 3 tous convoqués  hier matin par l’ex Orange, à commencer à se lâcher en privé et à déplorer l'amateurisme ambiant dans lequel ils baignent.

L’objectif pour celle qui n’a cessé de taper sur l’actionnaire depuis des semaines, expliquer que l’amendement qu’elle attendait tant et qui devait contrecarrer les plans du Gouvernement et ses annonces d’économies, continuer de pilonner avec une victimisation à outrance qui en agace plus d’un. 

Il va falloir faire des coupes partout et principalement sur les programmes à cause du Gouvernement pouvait-on entendre en boucle ! Il va leur falloir trouver des idées tous azimuts pour serrer les cordons de la bourse. 

Premier effet : Le projet de France 3 "NAQ TV" pour une nouvelle chaîne 100 % régionale dont le blog CGC média avait révélé l’existence le 10 septembre et son lancement  pour Noël par l’ex Orange est donc reporté sine die. Cela dit il n'était pas vraiment financé comme tant d'autres d'ailleurs!

 

jeudi 19 octobre 2017

Roger Karoutchi sénateur LR devient rapporteur spécial sur les médias et l'audiovisuel public au Sénat.



Roger Karoutchi sénateur LR devient rapporteur spécial sur les médias et l'audiovisuel public au Sénat. 

Le sénateur « Les Républicains » RogerKaroutchi qui était, hier, l'invité de Jean-Marc Morandini dans "MorandiniLive" sur CNews et Non Stop People était, entre autres, interrogé suite à sa nomination de rapporteur spécial sur les médias et l'audiovisuel public au Sénat. 

Il en a profité pour tacler celle que « Schrameck and co » parachutait à France Télés à l’été 2015 sans connaissance du secteur : « Franchement, aujourd'hui, quel public dit "moi je ne regarde que le service public parce qu'il est culturellement et nettement plus élevé que le secteur privé"? Personne. Quand vous regardez les jeux ou les animations sur l'une ou l'autre des chaines, c'est la même chose !".



Il ne faudrait certes pas jeter le bain et l’eau du bain et faire porter la faute sur les salariés qui n'y sont pour rien avec cette mission qui ne fait que commencer !  

Toutefois il est à craindre que l’esprit dans lequel il se trouve  - dans un passé très récent il expliquait  "qu'il y avait trop de chaînes publiques" – le dossier de la télé publique soit mal barré.

Il a beau répéter "Je suis un ferme défenseur du service public", le fait qu’il déclarât ce matin au micro des antennes du groupe de Bolloré "Je pense que le service public n'a pas forcément besoin d'avoir autant de chaînes à la télévision ou à la radio", en ajoutant "Est-ce qu'il faut 5,6,7 chaînes dans l'audiovisuel ? Tant de chaines dans le secteur radiophonique ? Je pense qu'il faut rationaliser. C'est ma position. Je pense qu'il faut que le service public accepte de tout remettre à plat. Il y a des chaînes qui sont reconnues, qui sont regardées, des programmations qui peuvent plaire... et puis il y a des chaînes qui n'ont pas trouvé leur public, qui n'ont pas une identité", est loin d’être rassurant !

Son champ d'expertise sera visiblement très large et il devra s’assurer avant de condamner telle ou telle chaine « France 4 n'est pas la chaîne "la plus audible, ni la plus visible". "A mon sens, ce n'était pas utile de créer une chaîne info de plus [Franceinfo :, ndlr]. Maintenant, je ne sais pas si cette chaîne parviendra à avoir un public" » même s’il pondère son propos en déclarant qu'il le dira "au bout de l'étude" – que les cahiers des charges comme l'ensemble des pratiques dans le secteurs sont conformes et respectées et surtout que les deniers publics sont correctement et bien utilisés.

Il pourrait par exemple se pencher très vite sur l’ensemble des fonds qui sortent de l’entreprise d’État et de leur destination.

S’il découvrait, à l’instar de ce qui s’est passé sous Carolis et Millot et que la Justice a lourdement sanctionné par de la prison, des amendes des et des dommages et intérêts à l’adresse des plaignants SNPCA-CGC, CFDT et SNJ il y a fort à penser que sa position pourrait  inévitablement évoluer du tout au tout "Une fois les auditions faites" !