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samedi 18 novembre 2017

Jean-Marie Cavada : violente et énième charge contre Ernotte sur France Culture !




Jean-Marie Cavada : violente et énième charge contre Ernotte sur France Culture ! 

Ce samedi 18 novembre, Jean-Marie Cavada qui était à 8H15 l’invité de l’émission  Les Matins du samedi animée par Caroline Broué n’a pas hésité, lui aussi, à tacler Ernotte  dans les grandes largeurs.
 
"Qui dirige France Télévisons actuellement, au fait ? La dame qui s’exprime dans Le Monde ?!" a-t-il lancé.


« Bien qu’élevé dans la forêt des Vosges, je n’ai pas de langue de bois » a ironisé Jean-Marie Cavada, y allant ensuite à la tronçonneuse « On a vu avec la nomination à la présidence de France Télévisions combien le grenouillage politique à l’Elysée et autour avait largement contribué à cette nomination et comment une voix d’un membre éminent que je respecte et estime beaucoup mais qui s’est trouvée pris dans un maelstrom, a changé de candidat. En gros est passée de Pascal Josèphe à madame Ernotte sous une pression tout à fait indigne et insoutenable puisque vous la savez il y a des plaintes qui ont été déposées à ce sujet (*) Donc on voit bien que ce bricolage-là n’est bon pour personne».
 
(*) L’instruction judiciaire est d’ailleurs en cours. 

Jean-Marie Cavada  aux questions plus précises sur « Les défis de la réforme de l'audiovisuel public »  a rappelé concernant ce genre de nomination que « Ça marche d’autant mieux quand des gens du métier dirigent des entreprises du métier. Il ne viendrait à l’idée de personne de mettre un garagiste à la place d’un chirurgien dans une salle d’opération ». 

Il a ensuite enfoncé le clou « Je rappelle pour une certaine sagesse, si l’on ne veut pas gâcher de l’argent public, que c’est mieux de mettre des dirigeants qui sont trempés de l’expérience audiovisuelle ; c’est quand même un peu plus moral de rappeler cette chose ».


Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’interview intégrale(https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-idees-de-la-matinale/les-defis-de-la-reforme-de-laudiovisuel-public-avec-jean-marie-cavada)

vendredi 17 novembre 2017

18 mois avec sursis requis par le Parquet contre Mathieu Gallet qui a plaidé l'ignorance !

18 mois avec sursis requis par le Parquet contre Mathieu Gallet qui a plaidé l'ignorance !

Après onze heures d’audience, les réquisitions du Parquet de Créteil sont tombées dans la nuit de jeudi à vendredi : 18 mois de prison avec sursis et 40.000 euros d’amende à l’encontre de Mathieu Gallet. 

Renvoyé en Correctionnel pour des faits de favoritisme, le toujours dirigeant de Radio France (il refuserait pour l’heure de démissionner !), le haut fonctionnaire ex dirigeant de l’INA soupçonné d’avoir alors « favorisé » certaines sociétés de conseil, auxquelles l’établissement public a versé plus de 400.000 euros,  a donc choisi de plaider « l’ignorance » !

Le tribunal correctionnel a notamment tenté de comprendre le rôle de Denis Pingaud celui qui a permis le parachutage d’Ernotte sans aucune expérience depuis Orange vers France Télés comme celui vers Radio France de Gallet qui l’avait  engagé comme « conseiller externe », pour la communication de l’INA.

Vous savez, le Denis Pingaud qui, il y a peu sur BFMTV, en avait collée une bonne couche à Emmanuel Macron sur sonsystème « caricatural et erroné »!

Mathieu Gallet a insisté sur « les "compétences rares" de ce conseiller "couteau suisse" : capable d’écrire ses discours, de travailler à la refonte du site internet de l’INA ou d’organiser des rachats de fonds audiovisuels grâce à son carnet d’adresses » de celui qui alors payé par des fonds publics  5.000 euros par mois, avait ainsi perçu au total de sa collaboration, 130.000 euros hors taxes facturés par la société Balises qu’il dirigeait. 

« Pourquoi alors ne pas l’avoir mis en concurrence, puisque cette somme dépassait le seuil obligeant l’INA à respecter les règles des marchés publics ? » s’est interrogé le Tribunal.

La faute aux équipes en place

« La faute aux équipes en place » sur lesquelles il a déclaré « s’être reposé » et qui, selon ses dires « ne lui ont pas transmis de « signaux d’alerte » sur la nécessité de mettre son conseiller en concurrence » !

«Avant mon arrivée à l’INA, je n’avais jamais été confronté à ces questions de marché public. C’était quelque chose qui m’était totalement inconnu» a même ajouté le prévenu Mathieu Gallet.

Il n'était jamais qu'au Ministère avant!  

Selon la procureure Amélie Cladière, Denis Pingaud aurait fait office de « coach personnel » à Mathieu Gallet, financé « avec de l’argent public », notamment pour lancer sa candidature à la direction de Radio France. Le ministère public reprenait ainsi les accusations portées pendant l’enquête par Agnès Saal qui a succédé à Mathieu à la tête de l’INA. 

« Laisser accroire que Denis Pingaud a fait ma candidature pour Radio France, c’est au minimum insultant, au pire diffamatoire » a rétorqué l’ex-patron de l’INA.

Outre « Balises » et Pingaud, le Tibunal a également abordé les contrats  conclus avec la société de conseil Roland Berger Strategy un marché public de 289.000 euros hors taxes, au terme d’un appel d’offres de cinq jours en 2013. 

« Trop court », a estimé la procureure qui a rappelé que ce faisant Mathieu Gallet avait faussé la concurrence en laissant entendre à Roland Berger dès 2010 que l’INA aurait besoin de conseils pour fusionner certaines de ses directions.

Le Parquet accusé par la défense de Mathieu Gallet d’avoir mené une « enquête à charge et ne donné la parole qu’aux « soldats d’Agnès Saal » au sein de l’INA »  a, entre autres, réclamé 18 mois avec sursis contre « l’ignorant » Mathieu Gallet ! 



C’est dingue quand même toutes ces femmes et homme publics payés par les contribuables qui n’y connaissent rien, ne se renseignent pas une fois en place et se justifient après de pas franchement avoir été au courant !

Le tribunal rendra son jugement le 15 janvier.