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vendredi 8 décembre 2017

A quelques encablures du communiqué annonçant son départ de France Télés et en pleine phase d’économies, Ernotte continue de narguer le Pouvoir en dilapidant toujours l’argent public !



A quelques encablures du communiqué annonçant son départ de France Télés et  en pleine phase d’économies, Ernotte continue de narguer le Pouvoir en dilapidant toujours l’argent public !

Alors qu’en interne comme en externe la rumeur enfle sur l’annonce du départ imminent de l’ex Orange Ernotte qui a fini par agacer tout le monde unanimement, les révélations de ce 8 décembre ont de quoi couper le souffle. 

C’est en effet, ce jour que ce jour qu’ont été révélés les prochains nouveaux logos des chaînes de France Télévisions, via la mise à jour hebdomadaire de la Base Marques de l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle), comme l'a repéré @ana3ig sur Twitter.
 

Dans un article intitulé à juste titre « Les nouveaux logos des chaînes de France Télévisions », le « BLOG.LENODAL.COM » écrit "Comme révélé en avril dernier par Satellifax (voir notre article de mai 2017), les graphies des chaînes évoluent et adoptent celle de la marque ombrelle du groupe. D'après les documents de l'INPI, les couleurs des logos changeraient légèrement, mais cela pourrait être dû à une conversion des profils de couleurs avant publication au Journal Officiel.


Seule évolution certaine : France.Ô adopte le jaune des chaînes locales en outre-mer, qui perdent elles la mention : "Première" au profit du seul chiffre 1 suite à un procès de la chaîne Paris Première.


D'après nos informations, le nouvel habillage des chaînes du groupe serait mis à l'antenne fin janvier / début février 2018, aboutissement d'une "réflexion globale sur les identités de nos antennes" dont parlait Yannick Letranchant, directeur de l'information du groupe, en septembre dernier


Il serait accompagné d'un nouvel habillage sport."

Le dernier tweet de Delphine Ernotte qui a perdu la guerre qu’elle avait déclarée à Emmanuel Macron !



Le dernier tweet de Delphine Ernotte qui a perdu la guerre qu’elle avait déclarée à Emmanuel Macron !
C'est un tweet quasi prémonitoire qu' a posté hier l'ex Orange au moment même où la formidable tribune signée Philippe Kieffer dans le « Huffingtonpost » intitulée « Le coup de gueule d’Emmanuel Macron sur l’audiovisuel public pourrait lui faire le plus grand bien », donnait le La et faisait claquer la clap de Fin.

Le journaliste et producteur audiovisuel spécialiste des médias, y explique notamment comment et pourquoi, Ernotte l’ex Orange a sciée elle-même la branche sur laquelle l’avait hasardeusement parachutée Schrameck à l’été 2015.

Extrait

« Le ciel de l'Élysée vient donc de tomber sur sa tête, mais Delphine Ernotte ne peut s'en prendre qu'à elle-même. 


En s'agrippant à l'idée de voir augmenter la redevance, en agitant l'épouvantail de coupes claires à faire dans le budget de l'information, et en misant – au fond — sur la coutumière inertie du pouvoir, elle s'est elle-même placée dans la seringue de son éviction.

Elle n'a ni vu ni deviné où la précipitaient ceux qui lui conseillaient en quelque sorte de "jouer la montre", misant sur le fait qu'il faudrait bien deux ans, sinon davantage, pour que l'État accouche d'une réforme qui ne verrait le jour, somme toute, qu'à la fin naturelle de son mandat à la tête de France Télévisions.


Ce calendrier vient de voler en éclat. La présidence de Delphine Ernotte ne tient plus qu'à un fil. Tout comme s'effondre la prééminence du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) [qui l’avait catapulté à France Télés dans les conditions dont tout le monde se souvient et qui font, aujourd’hui, l’objet d’une instruction judiciaire en cours, ndlr]


En déplorant, parmi d'autres griefs, le caractère "caduc" du CSA (c'est bien le plus charitable et modéré qu'on puisse en dire), Emmanuel Macron vient de tirer un trait sur un organisme qu'il désigne, implicitement, dans la mesure où il s'agit de l'instance qui nomme les président et "régule" depuis trente ans l'audiovisuel, comme largement coresponsable de la "médiocrité" générale et de la "honte" qu'il déplore. Pour qui se souvient de l'opacité comme des discutables circonstances qui entourèrent le choix de Delphine Ernotte, la seule annonce de la disqualification du CSA constitue un notable progrès dans le paysage. 

Avec ou sans démenti, avec ou sans débat sur l'exactitude des termes employés, le combatif réquisitoire et la foudroyante sortie d'Emmanuel Macron est une bombe qui donne le coup d'envoi d'une nouvelle ère.


Déjouant tous les pronostics, prenant de court tous les interlocuteurs, dynamitant la forteresse France-Télévisions, coupant préventivement l'herbe sous les pieds de quiconque cherchera à le faire renoncer, le président de la République prend cependant un double risque. Celui de voir se dresser contre lui des forces conservatrices farouchement opposées à tout changement. Mais aussi celui, qui serait fatal à l'avenir même d'un service public, de décevoir en ne sachant ni concevoir ni installer l'ambitieux, mais pour l'instant invisible, projet de "révolution" qu'il appelle de ses vœux….


En exécutant d'aussi preste manière l'équipe dirigeante de France-Télévisions, Emmanuel Macron place sa présidente (Delphine Ernotte) dans une position littéralement intenable. Une situation qui, toutes proportions gardées, n'est pas très éloignée de celle du général Pierre de Villiers, contraint à démissionner après avoir publiquement contesté les choix budgétaires de l'Élysée pour la Défense..."




jeudi 7 décembre 2017

L’ex Orange Ernotte a fait tellement de mal à la télé publique !



L’ex Orange Ernotte a fait tellement de mal à la télé publique ! 

Les multiples tentatives pour détourner l’attention;

La récente manœuvre pour taper le Chef de l’État sur les propos glissés à l’Express pourtant démentis, afin d’éviter une motion de défiance ; 

La réunion crépusculaire le même jour avec des organisations syndicales dont certains soutiens de la première heure sur l’air de « nous sommes attaqués, l’actionnaire veut la guerre…il faut se tenir les coudes.»; 

Les papiers téléphonés qui s’en suivent rejetant la faute sur le Pouvoir qui insulterait les salariés, leur travail et bafouerait la démocratie;

Les incessantes communications de propagande malgré une situation qui ne cessait de se dégrader à France Télévisions;  

Les tweets et autres invraisemblables petites phrases balancées contre l’actionnaire sur les réseaux sociaux et dans les média;

Les dérapages permanents de celle qui parachutée à l’été 2015 sans aucune connaissance du secteur a déjà viré la moitié de celles et ceux qu’elle avait nommés; 

c’est tout cela qui est honteux et a conduit le Président de la République a, effectivement, souhaiter mieux pour la télé publique et la Culture dont les français ont besoin.

Il suffit de lire « l’Opinion » du jour pour comprendre que l’ex Orange parachutée à l’été 2015 à France Télés sans aucune connaissance du secteur (*) par « Schrameck and co » pleinement responsables de ce désastre, vit – il était temps – ses derniers instants. 

(*) Les conditions de ce parachutage font d’ailleurs actuellement l’objet d’une instruction judiciaire.

Intro:

« Agacé par les rebuffades de Delphine Ernotte et le manque de vision de l’audiovisuel public, le Président a donné le signal d’un grand chamboule-tout. Il n’épargnera rien ni personne… » 

Ce que sera l’audiovisuel de demain, personne ne le sait vraiment encore…il sera mais sans Ernotte, ça c’est certain.

mercredi 6 décembre 2017

La mayonnaise Ernotte n'a pas pris: la majorité des élus au CE Siège de France Télés font en séance, ce mercredi 6 décembre, une déclaration liminaire qui le prouve.




La mayonnaise Ernotte n'a pas pris: la majorité des élus au CE Siège de France Télés font en séance, ce mercredi 6 décembre, une déclaration liminaire qui le prouve.

Déclaration liminaire de la majorité des élus au CE Siège


Info, Sports, France Ô, France 4, le plan d’économie frappe durement le périmètre du siège de France Télévisions.

Concrètement, il est maintenant question de supprimer 180 postes, dont 30 à l’info, de se séparer d’une partie importante du catalogue de droits de la Direction des sports.

L’avenir de France Ô semble chaque jour un peu plus flou. Depuis dimanche et son traditionnel JDD, on sait maintenant, qu’il s’agit en plus de supprimer des émissions : le 13h15, 19h le dimanche, le Soir 3 (d’abord le week-end) en attendant celui de la semaine, de vendre les droits des coupes de France de la ligue, d’abandonner les JO etc. Bref un plan d’ampleur qui n’aurait qu’une seule et unique origine les fameux 50 millions d’euros d’économies imposés par le gouvernement.

Un argument de communication de la présidence qui voudrait embarquer avec elle tout France Télé. Seulement voilà, les AG ont cela de bien c’est qu’il en sort, dans les échanges, la réalité du terrain. Dans les deux assemblées successives qui se sont tenues avec la Rédaction de France 2, censé être « la mieux servie », on découvre que comme à la rédaction de France 3 on est déjà à l’os.

Et pour cause, la commission emploi et formation a eu la confirmation la semaine dernière que ce sont 100 postes qui ont déjà été ponctionnés en 2016 sur le dos de l’info.

Ainsi moins de 2% d’économies sur l’ensemble du budget de France Télés nécessiteraient de se séparer d’une partie des bijoux de familles, de réduire le nombre de sujets du 20h et bien sûr de toujours plus externaliser la production des magazines d’info et d’investigation, de préparer le démantèlement de la Direction des sports, d’amener France Ô sur la voie de décélération, entre autres.

Le problème c’est que comme nous l’avons dit par ailleurs, cette présentation de la situation économique est biaisée.

La question reste posée : comment peut-on annoncer le rétablissement de la situation financière de l’entreprise en 2017, à raison d’environ 100 millions d’euros d’économies par an, comment peut-on annoncer que l’entreprise est revenue à l’équilibre et par ailleurs se dire fragiliser par 50 millions d’euros d’économies au point de devoir tailler dans ses missions premières, son cœur de métier, la culture de son savoir-faire, son patrimoine historique ?

Cette incohérence, les salariés du siège et de toute l’entreprise l’ont maintenant bien identifiée.

Ils savent que cette Direction ne leur apportera plus de réponse car ils ont vécu l’expérience de la réponse du matin qui n’est plus celle de la veille. Ils savent que ces économies coûtent de l’argent. Ils savent maintenant qu’elles frappent d’abord et toujours ceux qui fabriquent la télé.

Comme souvent dans les temps de grande confusion, le politique est tenté de reprendre la barre et le Président de la République s’est exprimé dans des termes extrêmement sévères et injustes envers tous les salariés de France Télévisions qui travaillent et souvent dans des conditions de plus en plus dégradées (Et pas pour des salaires de plus de 120 000€/an). Mais quand il parle de mauvaise gestion et de gaspillage, il faut reconnaitre que nous ne vivons pas autre chose au quotidien.

Quant au mode de désignation des présidents, on voit aujourd’hui à quoi aboutissent l’opacité et le réseautage.

Une partie des salariés, les journalistes des rédactions du siège, se prononceront mardi prochain, sur le crédit qu’ils accordent encore à la personne qui tient les ciseaux. Elle-même qui réunit au crépuscule, des syndicats pour les « rassurer ».

Le chloroforme a des effets, ils sont scientifiquement prouvés mais uniquement si on est assez près pour le respirer.

Paris, le 6 décembre 2017