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jeudi 28 mars 2024

La colère des Outremers a décuplé depuis le suicide de Gérard Guillaume ....

La colère des Outremers a décuplé depuis le suicide de Gérard Guillaume ....

Les salariés de l'établissement de France Télévisons Guyane La 1ère sont toujours en colère et à juste titre. 

Dans le tract commun UNSA-SNJ du 26 mars dernier (*), la tension ne cesse de monter et la venue des deux émissaires France Télés dont Fabien Amet le DRH de Malakoff pour leur expliquer que l'internet était la solution a tous leurs problèmes (¤ ce qu'explique la lettre de l'ADAP), a quasiment mis le feu aux poudres.

"Comme vous le savez sûrement, l'affaire récente impliquant Gérard Guillaume a suscité une vague d'indignation et de préoccupations légitimes au sein de notre communauté. Les récentes révélations, notamment l'audio troublant diffusé sur le site bondamanjak.com, ont ébranlé nos valeurs et notre confiance dans les instances de gestion.écrivent les deux syndicats qui ajoutent "Dans ce contexte, il est essentiel que nous exprimions notre solidarité envers ceux qui ont été affectés et notre désapprobation face à de tels comportements"

L'intersyndicale poursuit "En tant que membres de cette station et en tant que communauté, il est de notre devoir de nous tenir debout et de faire entendre notre voix. C’est la raison pour laquelle, durant la présence de Fabien AMET, nous vous invitons à venir au travail demain mercredi 27 mars vêtu du t-shirt « VENDREDI C’EST ETHNIQUE » ou d’un t-shirt NOIR." montrant que " Cette action symbolique vise à montrer notre unité et notre refus de tolérer de tels agissements au sein de notre environnement professionnel..."

(¤) 


(¤) extraits:

"Cette semaine, deux directeurs de Malakoff sont allés, diffuser la bonne parole en Guyane : il faut développer l’Internet a clamé celui qui ne connaît pas les îles...
Allez expliquer à des gens qui ne savent pas lire ou difficilement qu’il faut qu’il pianotent pour aller sur Internet afin de regarder énamourés Les Premières, une vraie blague, indécente… 
Et la directrice de Guyane La 1ère qui applaudit des deux mains, sans même avoir une parole pour son prédécesseur Gérard Guillaume...."


La maitrise éditoriale à France Télévisions aux abonnés absents !

La maitrise éditoriale à France Télévisions aux abonnés absents !

En février dernier, "la dame du Majestic" (*) avait cru devoir caler  CSE Central extraordinaire pour présenter sous forme d' information-consultation, son soi-disant projet stratégique qui tient en 3 mots "confiance, résonnance et exemplarité" pompeusement baptisé "« feuille de route »   pour les cinq années"...alors qu'en 2025 elle ne sera plus là, voire avant selon développements judicaires à venir!

LA CONFIANCE que les Français qui selon une soi-disant enquête d’opinion, se méfieraient des médias mais seraient en quête de sens, d'où tout son baratin sur « l’info vraie » [pathétique, ndlr]

LA RÉSONNANCE AVANT L’AUDIENCE et sa sempiternelle propagande qui raconte que France.TV aurait connu la plus forte progression ces dernières années mais encore trop éclatée, qu'elle ouvrir à la « conversation » et aux textes, pour devenir un média vivant !!! [si quelqu'un a une idée de ce que cela veut dire, qu'il laisse un commentaire sur le blog, ndlr]

L’EXEMPLARITÉ pour "un média citoyen" où la transparence de l’info est essentielle -  autrement dit  « dire comment on fait, se donner les moyens de rectifier les choses quand on est attaqué » -  et aussi  créer des « liens plus émotionnels avec les publics » : rencontrer « en vrai » les téléspectateurs, et mieux écouter les représentants de la société civile ou les associations par exemple.[là aussi ,si quelqu'un a une idée de ce que cela veut dire, qu'il laisse un commentaire sur le blog, ndlr]

Ce mercredi Le Canard enchaîné montre assez bien comme l'a fait il y a quelques jours le blog CGC Médias, ce que valent les propos de l'infirmière TV (ci-dessous)...



Une chose est sure en tous cas, Léa Salamé en couple depuis 2015 avec  Raphaël Glucksmann la tête de liste PS aux Européennes, est toujours à l'antenne 2 mois et quelques avant l’élection. 

(*) 



mercredi 27 mars 2024

Rachida Dati, candidate à la mairie de Paris en 2026 : l’ex-Orange d’accord avec elle !!

Rachida Dati, candidate à la mairie de Paris en 2026 : l’ex-Orange d’accord avec elle !!  

Le 7 mars, au Sénat, Rachida Dati fixait elle-même, une échéance au 1er janvier 2025 pour que «tout soit opérationnel» dans le cadre du rapprochement des médias publics…Si au départ la ministre parlait d'une structure holding, elle a tout en restant imprécise, osé le terme «fusion»  jusqu’ici tabou mais repris le même jour par Ernotte.

Cette dernière l’a évoquée avec quelques syndicalistes amis qui depuis l’été 2015 brossent régulièrement dans le sens du poil.

Une «fusion»  qui lui permettrait de prendre la tête de ce que certains osent qualifier de « BBC à la française » alors même que la nouvelle entité qui n’en aura ni la couleur, bi la saveur quel que soit son nom, ne sera en réalité que le retour à l’ORTF. Rachida Dati semble par d’ailleurs faire de la gouvernance unique une étape indispensable pour garantir le financement de l’audiovisuel public depuis la suppression de la CAP (ex-redevance) nonobstant les difficultés budgétaires et les dix milliards voire vingt qu’il faudra trouver cette année !

Il est peu probable dans de telles conditions que cette nouvelle entité fusionnée qui coûtera un fric de dingue, voit le jour avant la fin de l’année et totalement impossible que « la dame du Majestic » (*)  en prenne la tête qu’elle flatte ou pas Rachida Dati.

Sibyle Veil  quant à elle, continue à se dire hostile à cette idée, plaidant pour le renforcement des coopérations ou synergies entre les groupes publics comme ICI.

Chacun a pu constater comment la radio filmée quand bien même elle serait affublée d’un tel nom, désarçonne les quelques téléspectateurs encore présent devant leur poste et ne fonctionne pas malgré la com’ ernottienne ! 

 (*) 


mardi 26 mars 2024

Les dizaines de millions des Français qu’Ernotte a choisi de verser à Patrick Drahi via le bail Quadrans (¤ ex-immeuble SFR), ne suffiront pas à le désendetter !!

Les dizaines de millions des Français qu’Ernotte a choisi de verser sur 12 ans à Patrick Drahi, via le bail Quadrans (¤ ex-immeuble SFR), ne suffiront pas à le désendetter !!

(¤ immeuble Quadrans ex-SFR)  

En fin de semaine dernière, Les Échos sous les plumes de Florian Dèbes, Anne Drif, Gwénaëlle Barzic et Nicolas Madelaine, publiaient un article des plus parlants « Patrick Drahi tente le coup de force avec ses créanciers ».

Le titre de presse qui indiquait entre autres « Le milliardaire demande aux porteurs d’obligations d’Altice d’accepter de renoncer à une partie de leurs créances » (*) ajoutait « Sinon, il menace de ne pas utiliser le produit de ses cessions comme BFM TV pour désendetter l’entreprise. »

Autrement dit, endetté jusqu’au cou, Drahi demande à ses investisseurs de prendre leur part de la réduction de la dette que son groupe a pourtant contracté. Les intéressés apprécieront !!!

C’est un peu comme si tout un chacun allait voir son banquier, lui demandant dans un premier temps d’annuler les intérêts des crédits contractés pour l’achat de petits appartements destinés à améliorer sa retraite, qu’il ne pourra de toute façon pas payer… Vous allez voir, si la banque ne va pas faire saisir vos biens ! 

En tous cas, motus sur les loyers qu'il va continuer de percevoir avec le bail global estimé à 10M€/an sur 12 ans qu’a signé Ernotte avec la sphère Drahi (pour l'immeuble en question, visiblement propriété de Patrick Drahi via un entrelacs de sociétés au Luxembourg dont la principale "SCI Quadrans Holding") que les Français vont devoir payer pour toutes ces années à venir, ne devrait donc moins soulager Drahi que les poches des contribuables ! 

Contrat de bail du type du bail signé pour les locaux de BFM en 2016 dont l'Informé donne ainsi  le détail: "Il s’avère très contraignant pour le locataire selon nos informations. D’abord, il s’étale sur 12 ans fermes, jusqu’en mai 2028 donc, une durée bien plus longue que les baux commerciaux traditionnels (3/6/9 ans). Ensuite, il prévoit un préavis de 3 ans avant tout congé. Enfin, il impose qu’un renouvellement doive se faire pour 9 années minimum...Il s’élèverait donc aujourd’hui à 16,4 millions d’euros par an, selon nos estimations. "

(*)


Extraits :

"Patrick Drahi choisit la manière forte avec les créanciers de son groupe Altice France. Un changement de ton si radical qu’il suscite une colère rare chez ces professionnels et fait plonger les cours des obligations de la maison-mère de SFR.

Une bombe que certains estiment même avoir valeur de test pour tout le marché obligataire européen, pas habitué à ces méthodes, certes légales mais abruptes.

Jusqu’ici rassurant sur le désendettement du groupe dont il faisait cet été sa « seule priorité » via principalement la vente d’actifs, Patrick Drahi fait maintenant ouvertement comprendre à ses investisseurs qu’ils devront prendre d’abord leur part à la réduction de la dette.

En substance, il leur demande d’accepter qu’il rachète leur dette à prix cassé ou échange leurs obligations contre d’autres plus avantageuses pour lui. Ce n’est que s’ils sont prêts à faire cette concession qu’il utilisera le produit des cessions récentes, comme celle de BFM TV et RMC pour 1,55milliard, afin de réduire la dette d’Altice France, évaluée à 24 milliards d’euros.

Le « cash » levé qui pourrait être utilisé pour réduire la dette « actuelle » serait en fait réinjecté dans un second temps pour réduire une dette qui se serait déjà en partie dégonflée.

Si Patrick Drahi peut exercer un tel chantage que pour ces produits de cessions ont été présentés comme « unrestricted ». « Cela signifie que l’argent est logé quelque part dans les holdings, sans qu’on sache où mais à un endroit où cet argent ne doit pas forcément servir à rembourser la dette », explique Mark Chapman, analyste crédit chez CreditSights…. "


lundi 25 mars 2024

Le procureur de la République comme la Cour des comptes avaient été saisis au printemps dernier de nouvelles irrégularités à France Médias Monde.

Le procureur de la République comme la Cour des comptes avaient été saisis au printemps dernier de nouvelles irrégularités à France Médias Monde.

Révélé la semaine dernière pas La Lettre, l’audience devant la chambre du contentieux de la Cour des comptes le 23 avril prochain, ne sera pas qu’une simple formalité (*) comme essaie de le présenter l’entreprise publique, sinon pourquoi l’instance aurait-elle déclaré :"A la suite du contrôle par la Cour des comptes de France Médias Monde, la chambre du contentieux a (...) été saisie de faits qui, après instruction, ont donné lieu à une décision de renvoi du Procureur général visant plusieurs responsables ou anciens responsables de cette société publique".

(*) Sollicité par l'AFP, FMM va même jusqu’à affirmer "Il s'agit de griefs portant sur des questions purement procédurales qui, selon nos avocats et nos propres analyses, n'ont pas entraîné de préjudice financier" assurant sans sourciller qu'"il n'est question d'aucune incrimination pour enrichissement personnel ou conflit d'intérêt".

C’est bien ce que nous allons voir car en plus de la période allant de 2013 à 2019 pour laquelle l’audience de jugement a été fixée au 23 avril dans le cadre d’une  procédure faisant  suite à un contrôle du groupe public par la Cour des comptes en 2021 portant sur la période en question, FMM semble oublier les nombreuses révélations publiées sur le blog CGC Médias depuis, annonçant plusieurs actions judiciaires à venir pour lesquelles maître Pierre-Olivier Lambert qui avait fait condamner Carolis et Millot, vient d'être mandaté.

En effet, au printemps 2023, la Cour des comptes a fait l’objet d’une saisine sur de nombreuses autres irrégularités depuis la précédente période, tout comme le Procureur de la République qui à la mi-avril enregistrait un signalement en règle, sous statut de lanceur d’alerte…pour lequel le Doyen des juges d’instruction va être sollicité.   

Les 2 instances devraient apprécier « Le communiqué de FMM » qui après plusieurs manquements aux règles, aux principes et autres dispositions légales liées à la commande publique, mettait en avant les procédures et les circuits à respecter, notamment : l’appel d’offres, l’acceptation, l’établissement du bon de commande signé par les directions concernées et enfin la livraison et l’installation…dans cet ordre, pas dans un autre !

Seule réaction alors à France Médias Monde malgré les 2 articles du Canard enchaîné (¤) virer illégalement le représentant de la CGC pensant surement que le protocole d’accord signé avec lui, les dédouanait de respecter la loi et des dispositions légales d’ordre public.

C’est d’ailleurs dans ces conditions et fort des nombreux tuyaux émanant de ce haut cadre du secteur "Mr T" (¤)  notre intarissable gorge profonde que le blog CGC Médias écrivait le 27 février « La CGC pour l'Audiovisuel va déposer plainte pour obtenir la réintégration d’un salarié protégé à FMM ».

La Cour des comptes qui pointait notamment "de nombreuses irrégularités au regard des règles de la commande publique (absence de mise en concurrence)" auxquelles l'entreprise était invitée "à mettre fin sans délai", va donc avoir du pain sur la planche comme le DTSI du groupe.

Thierry Fanchon qui va déjà devoir expliquer notamment, comme l'écrivait le blog CGC Média dans son article "Red Bee Média (partenaire de Dotscreenl’un des plus gros prestataires de FMM avec Aski-Dadevant la Justice avec France Médias Monde" comment « Quarante salariés de la société de services audiovisuels Red Bee Media, qui pour la plupart travaillent depuis une dizaine d’années à France Médias Monde (FMM), afin de demander leur intégration au groupe public »... va devoir également  s'exprimer, entre autres, sur  l'épisode des serveurs en leasing à FMM...










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dimanche 24 mars 2024

Rodolphe Saadé s’adresse aux salariés de BFMTV et RMC mais….

Rodolphe Saadé s’adresse aux salariés de BFMTV et RMC mais….

Mardi dernier,  Rodolphe Saadé le milliardaire franco-libanais à la tête de CMA CGM qui a fait l'annonce surprise, il y a peu, du rachat d’Altice Media pour 1,55 milliard d'euros en numéraire à l'homme d'affaires Patrick Drahi dont le groupe connait de sérieux problèmes à commencer par sa dette.

Présent à la séance du CSE extraordinaire, M. Saadé a indiqué espérer conclure l'opération "au mois de juin, au plus tard mi-juillet", selon des propos  par Challenges. "On est un groupe qui est une famille", avec des "valeurs très fortes", et "on souhaite que les collaborateurs qui nous rejoignent partagent ces mêmes valeurs", ajoute le magazine qui cite l’armateur.

"Je souhaite que tout le monde reste" mais pour ceux qui ne le souteraient pas, un dispositif sera mis en place début octobre après l'actualité des Jeux olympiques, dans le cadre de la clause de cession qui permet de quitter un média lors d'un changement de propriétaire mais apparemment ici avec des indemnités réduites au minimum légal pour ne pas inciter aux départs.

Rodolphe Saadé a toutefois appelé à ce que les médias du groupe n'aient pas "une attitude agressive vis-à-vis de l'actionnaire", c'est-à-dire son groupe…

Puis "questionné en fin de réunion sur la réaction qu'il aurait en cas de Une de ses médias sur un hypothétique scandale concernant CMA CGM, il a répondu: "Je ne réagirais pas bien. Et je le ferais savoir". Mais "je n'interviens pas" relate encore Challenges.

Trois jours plus tard, histoire de confirmer ses propos, les journalistes de « La Provence »  réunis en en assemblée générale votaient une grève illimitée accompagnée d'une motion de défiance envers leur direction générale,  après que le directeur de la rédaction, Aurélien Viers, a été mis à pied à cause semble-t-il d’une Une jugée anti-Macron, selon des informations révélées par La lettre et TéléramaCelui qui avait pris ses fonctions il y a un an, aurait en effet été convoqué la semaine prochaine à un entretien préalable en vue de son licenciement.


PS: Selon un communiqué du journal appartenant à Rodolphe Saadé, Aurélien Viers, mis à pied vendredi, devait reprendre ses fonctions lundi. Les syndicats, non consultés, maintiennent leur mobilisation. (source Le Monde)



samedi 23 mars 2024

Ernotte : une « erreur stratégique » mais en anglais dans le texte !

Ernotte : une « erreur stratégique » mais en anglais dans le texte !

Dans une invraisemblable confession que fait l'ex-Orange au site Series mania, l'ex-Orange a qualifié "l'effondrement de la chaîne de streaming française Salto d'« erreur stratégique »".

“We killed Salto, but from my point of view this was a strategic mistake and I hope we can overcome it and reconsider it ” chante l'ex-Orange se dédouanant ainsi de toute responsabilité et ajoutant même “A common platform is the right thing to do.” (*) 

(* traduction) "Nous avons tué Salto, mais de mon point de vue, c'était une erreur stratégique et j'espère que nous pourrons la surmonter et la reconsidérer. Une plateforme commune est la bonne chose à faire."

Kill, en anglais , c'est : TUER...Bill, c'est : FACTURE

"La dame du Majectic" (¤) aura effectivement tué les contribuables français avec cette facture de 90 millions d'euros de l'argent public pour la partie France Télés, cramés en 2 ans et demi seulement avant liquidation...mais qu'importe, totalement hors-sol, elle se dit prête à recommence estimant que la liquidation de Salto serait donc une erreur !!!

Extraits de la logorrhée ernotienne traduite pour l'occasion : 

Salto – la plateforme de  entreprise de streaming par abonnement entre France Télévisions, TF1 et M6 – a été dissoute l'année dernière après avoir échoué à attirer des abonnés dans un contexte de concurrence féroce en France, mais Ernotte-Cunci souhaite voir une autre version développée.

Lors d'un discours à Series Mania, elle a salué le futur service de streaming britannique Freely, soutenu par tous les principaux réseaux terrestres, et a appelé ses homologues français à explorer une initiative similaire. "Je peux dire que nous avons raté une opportunité", a déclaré Ernotte-Cunci. 

Plus tôt dans la journée, le patron sortant de M6, Nicolas de Tavernost, a réclamé des « mesures collectives pour développer les services de streaming » en France. Il a également fait référence à l’offre britannique Freely, qui sera bientôt lancée, en déclarant : « Les Britanniques nous ont montré la voie, mais nous avons raté une étape. »

Interrogé sur le prochain service de streaming gratuit de TF1, Ernotte-Cunci a répondu « vous pouvez faire cavalier seul ou être plus joyeux et plus forts ensemble », ajoutant que la découvrabilité devenait de plus en plus difficile et qu'une plateforme collective résoudrait ce problème...

L'infirmière TV qui compte aujourd'hui les jours avant divers écueils judiciaires, particulièrement la plainte déposée le 9 février dernier des « CHEFS DE DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET D’ABUS DE CONFIANCE, PRÉVUS ET RÉPRIMÉS PAR LES ARTICLES 432-15 ET 314-1 DU CODE PÉNAL » visant DELPHINE ERNOTTE-CUNCI mais aussi TOUS AUTEURS, COAUTEURS, COMPLICES et RECÉLEURS QUE L’ENQUÊTE DÉTERMINERA" après les 112.123€ dépensés au Majestic de Cannes du groupe des hôtels et casinos Barrière (*), joue presque les victimes: elle avait raison, les autres avaient tort !!

« Il serait dans notre intérêt de créer un cluster [en Europe] et d'unir nos forces pour créer des programmes ensemble », a même chanté celle qui doit croire que depuis Genève elle gouvernerait l'Europe et ce alors même que les télés du continent ZDF (Allemagne), NPO (Pays-Bas), VRT (Belgique), SVT (Suède), DR (Danemark), YLE (Finlande). ), RÚV (Islande) et NRK (Norvège) qui ont créé le groupe de commande: New 8, lancé en octobre de l'année dernière, l'ont intelligemment tenu en dehors !

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vendredi 22 mars 2024

Elle disait quoi l’infirmière TV ? Faire la chasse aux fake news avec le recul et l’analyse indispensables pour ce faire !!!

Elle disait quoi l’infirmière TV ? Faire la chasse aux fake news avec le recul et l’analyse indispensables pour ce faire !!!   

Ils ont été servis les téléspectateurs de France 2, ceux qui étaient parvenus à rester devant l’émission de Léa Salamé, samedi dernier.

« Xavier Dupont de Ligonnès n’a pas tué sa famille mais a été exfiltré par les services secrets… » a déclaré la sœur de ce dernier dans une “interview exclusive” pour le programme diffusé sur France 2.

« Non, vous n’êtes pas chez Hanouna mais chez Léa Salamé sur le service public » écrit Télérama (*)  qui n’en est pas revenu et c’est tout naturel.

(*) 

Le magazine télé poursuit « Pardon de vous poser la question très clairement, se permet Léa Salamé. Les cinq corps retrouvés enterrés dans le jardin, c’est les corps de qui ? C’est une mise en scène », assure l’invitée.

Bienvenue sur France 2 où, ce samedi soir, le talk-show Quelle époque ! revient sur l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès, « la plus mystérieuse, la plus terrifiante, la plus fascinante de ces dernières années ».

Léa Salamé rappelle la découverte des corps de la femme et des quatre enfants sous la terrasse. « Une hystérie collective s’empare de la France. Tout le monde ne parle que de l’affaire, chacun a son avis, les réseaux sociaux s’en mêlent …. »

Vive le recul, l’analyse indispensable et la  rigueur journalistique que l’ex-Orange met à toutes les sauces avec le slogan commun à la radio et à la télé « l’info juste,  pas juste l’info »

Pour Christine Dupont de Ligonnès, "C'est important, oui, de restaurer, le vrai visage de son frère !"

Grâce à la télé publique et à France 2, cette restauration étant faite…il y a maintenant  plein d’autres chantiers pour redorer le blason de quelques tueurs par ci, par-là !



Frédéric Mitterrand s’en est allé rejoindre Sylvain Augier à quelques jours d’intervalle.

Frédéric Mitterrand s’en est allé rejoindre Sylvain Augier à quelques jours d’intervalle.

Hier, le Pays apprenait la disparition mort d'un cancer à l’âge de 76 ans.

Les Français garderont à l’oreille son « Bonsoir » et au cœur sa passion du verbe mais aussi de l’image. Les hommages   pleuvent de partout pour cet amoureux du cinéma comme de la télé et imprégné de Culture dont il sera d’ailleurs le ministre, entre autres celui de Nicolas Sarkozy qui dira de celui qu’il avait choisi pour succéder à André Malraux alors « ministre d'État » dans les années 60 « chargé des Affaires culturelles » disait-on à l’époque dont il déclare : "Un homme profondément cultivé et délicat".

Le neveu de l’ancien président de la République, François Mitterrand, avait annoncé être "malade" en avril 2023, sans donner davantage de précisions. La maladie l’emporte donc la même semaine où un autre homme de télé rire lui aussi sa révérence.

Sylvain Augier, qui avait notamment animé les émissions de télévision "La carte aux trésors" et "Faut pas rêver" sur France 3 est mort samedi dernier à l'âge de 68 ans Il avait marqué plusieurs générations de téléspectateurs en quête de voyages et  d’aventures.

"C'était notre Tintin reporter toujours blagueur", a salué mardi sur le réseau social X l'animatrice et sportive Nathalie Simon, qui a animé "La carte aux trésors" de 2007 à 2009. 

Où sont passés les plus de 3 milliards de crédits exceptionnels versés au secteur de la Culture entre 2017 et 2023 ?

Où sont passés les 3 milliards de crédits exceptionnels versés au secteur de la Culture entre 2017 et 2023 ?

La question a de quoi surprendre alors même que Bruno Lemaire vient de détailler les 10 milliards d’économies pour 2024 qui s’ajouteront aux 20 milliards  minimum à réaliser sur les budgets de l'État et de la Sécurité sociale, annonce faite mercredi dernier le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave.

Dans son article du 20 mars dernier « La Cour des comptes pointe les ratés des aides versées par la rue de Valois et France 2030 »,  La Lettre qui multiplie les révélations et fait faire de mauvais rêves à certains, vient de jeter un nouveau pavé dans la mare.

La Cour critique l'attribution de 1,5 milliard d'euros de crédits sans objectif, ni fléchage, en ce qui concerne France 2030.  Jamais les 19 mesures retenues pour cadrer le dispositif d'investissement d'avenir n'ont été rendues publiques, relève ainsi la Cour

Il parait pourtant essentiel de savoir où sont partis ces 3,1 milliards d’euros d’argent public dans le contexte financier actuel qui place la France dans les derniers pays de l’UE  pour ne pas dire le dernier avec un endettement qui atteint 5% de son PIB …et Rachida Dati qui plaide pour ressusciter l’ORTF !!

Extraits :

« Pierre Moscovici présente ce matin au Sénat (20/03) un rapport de la Cour des comptes évaluant l'usage des 3 milliards d'euros de crédits exceptionnels versés au secteur de la culture entre 2017 et 2023.

Consulté par La Lettre, le document pointe les ratés des aides versées par la rue de Valois et France 2030 ainsi que de sérieuses insuffisances dans le contrôle de l'attribution de ces fonds. 

Les sages de la rue Cambon ont sobrement intitulé leur rapport "Les crédits exceptionnels à la culture et aux industries créatives : des moyens considérables, une logique de guichet, un contrôle insatisfaisant".

Derrière ces termes civils, la Cour des comptes dresse un bilan très critique de l'attribution de 3 milliards d'euros de crédits sous les règnes successifs de Françoise Nyssen, Franck Riester, Roselyne Bachelot-Narquin et Rima Abdul-Malak rue de Valois. 

L'étude, déclenchée par la commission des finances du Sénat, sera présentée aujourd'hui au Palais du Luxembourg par Pierre Moscovici, le Premier président de la Cour. Consulté par La Lettre, le rapport se penche sur les 3,1 milliards d'euros engagés de 2017 à 2023 en faveur du secteur culturel, en plus des budgets programmés par le ministère de la Culture.

Cette enveloppe exceptionnelle se divisait en deux : 1,6 milliard d'euros de crédits distribués dans le cadre du plan de relance, pour faire face à la crise du Covid-19, et 1,5 milliard dans le cadre du fonds France 2030

En ce qui concerne le plan de relance, l'équipe de dix conseillers de la 3ème chambre de la Cour, dirigée par Nacer Meddah et composée entre autres de l'ex-ministre de l'éducation nationale Vincent Peillon, estime que les objectifs n'ont pas été atteints.


Les deux raisons d'être de ces rallonges étaient de soutenir les revenus du secteur et d'accélérer la transformation numérique. Si le secteur du patrimoine a utilisé ces fonds de façon pertinente, en revanche, les sages de la rue Cambon n'ont décelé aucun résultat tangible pour la transformation numérique. "L'occasion semble avoir été manquée d'aborder des enjeux de transformation, notamment dans les secteurs de la presse, du livre et de la musique", pointent les auteurs du rapport…

Ce n'est pas faute d'avoir cherché des réalisations convaincantes. L'équipe de la Cour a en effet procédé à une cinquantaine d'entretiens avec les représentants des administrations et établissements publics et envoyé une série de questionnaires. L'exemple du dispositif "Mondes nouveaux", censé redynamiser la scène de la création contemporaine, illustre la précipitation avec laquelle ces crédits ont été attribués. Pressé par le plus haut sommet de l'État de déployer rapidement ces crédits, 30 millions d'euros avaient été distribués pour 264 projets artistiques, choisis à la va-vite par le ministère de la culture. Avec quel résultat ? "On peut regretter que les effets sur les revenus des artistes ne soient à ce stade pas connus", répond sobrement la Cour qui recommande au ministère d'arrêter les frais, en mettant fin au dispositif. 

D'autant que ces financements ont été souvent dirigés vers des start-up qui, depuis, ont disparu de la circulation. Une partie des fonds a même été captée par des acteurs sans liens réels avec le secteur culturel, opérant dans l'industrie de la confection, ou des NFT finançant la mode. 

En ce qui concerne France 2030, la Cour critique l'attribution de 1,5 milliard d'euros de crédits sans objectif, ni fléchage. Dotées dans un premier temps de 400 millions d'euros, les 19 mesures retenues pour cadrer le dispositif d'investissement d'avenir n'ont jamais été rendues publiques, relève la Cour. 

La gouvernance de cette cagnotte, pilotée à la fois par Bpifrance, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et le Secrétariat général pour l'investissement (SGPI) dirigé par Bruno Bonnell, a engendré plusieurs effets pervers.

"Le plan France 2030 se caractérise par une grande lourdeur des processus décisionnels et par un éparpillement de l'information, qui rendent complexe un suivi rigoureux", regrettent les magistrats financiers. La multiplicité de ces différents donneurs d'ordre a contribué à diluer les responsabilités de chacun. Sans véritable cap, la Caisse des dépôts et Bpifrance ont ainsi versé les subventions aux acteurs traditionnels déjà concernés par des subventions publiques, court-circuitant le ministère de la Culture, pourtant compétent en la matière. 

La Cour des comptes appelle dorénavant le ministère de la Culture à reprendre la main sur le pilotage de la politique culturelle. Trois sénateurs de la commission des finances vont se saisir de ces travaux pour en tirer un nouveau texte porté par Vincent Eblé (PS), Didier Rambaud (Renaissance) et Jean-Raymond Hugonet (apparenté LR) »