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dimanche 10 juin 2012

L’analyse de la CGC Média dans le droit fil des propos de Christophe Beaux administrateur de France Télévisions.

L’analyse de la CGC Média dans le droit fil des propos de Christophe Beaux administrateur de  France Télévisions.

Dans un précédent post intitulé "France Télévisions voudrait masquer sa gestion catastrophique par un «manque d’argent»…Quel attrape-nigaud ! ", la CGC Média citait Christophe Beaux, PDG de La Monnaie de Paris et administrateur de France Télévisions qui déclarait : "Les comptes sont mauvais…si France Télévisions continue comme ça, dans six mois, les caisses seront vides .
Il y a peu, Christophe Beaux nommé par le CSA membre du conseil d'administration de France Télévisions depuis février 2011, qui  était l'invité du Buzz Média Orange-Le Figaro y a tiré la sonnette d'alarme en pointant du doigt la situation économique du groupe audiovisuel public lors de la publication des comptes du groupe pour l'année 2011. (voir l'interview)
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Christophe Beaux a notamment redit- son inquiétude : «Les comptes sont à peine à l'équilibre, mais surtout, ce qui est plus inquiétant, c'est que les résultats d'exploitation sont en déficit d'un million d'euros. »
Et de mettre ne lumière «des tendances mal orientées, avec une hausse progressive des charges et une certaine érosion des recettes. Les courbes se sont croisées en 2011, il ne faudrait pas que cela continue trop longtemps, d'autant plus que l'entreprise a aussi consommé une partie importante de sa trésorerie, qui est passée de 200 à 72 millions d'euros. L'entreprise a besoin d'investir, c'est tout à fait normal compte-tenu des enjeux qui sont devant nous, mais le fait que cette trésorerie s'amenuise diminue les marges de manœuvre du groupe pour l'avenir».
 
Christophe Beaux qui sait ce que « finances » veut dire, « demanderait-il de dégraisser le mammouth en n’augmentant  surtout pas les moyens du service public et travaillerait-il à la démolition de l’entreprise dans le droit fil de la droite populiste »  comme l’écrit la cgt avec tout le fiel, le ridicule, la bêtise et l’archaïque propagande dont certains apparatchiks sont coutumiers ????   

Certains n’ont vraiment pas peur du ridicule….Quand on pense que la direction qui favorise complaisamment depuis des années ces pitoyables donneurs de leçons allant quasiment  jusqu’à cogérer l’entreprise avec eux, il faut se pincer pour croire ce qu’ils racontent « la cgt sera(it) le seul véritable contre-pouvoir à France télévisions qui saura(it), comme elle l’a toujours fait, tenir tête à tous les démolisseurs patentés du service public. »

« La trajectoire financière du contrat d’objectifs et de moyens 2011-2015 qui détermine le cadre de ce budget 2012 a été jugée insincère et fantaisiste.

La surestimation des recettes publicitaires et la révision à la baisse des ressources
publiques de 15 M€, ne permettront pas à l’entreprise de faire face à ses charges nouvelles, dont les obligations de commandes aux producteurs privés qui s’élèvent à 420 M€, en augmentation de 30 M€ entre 2011 et 2012. Les investissements dans le cinéma atteignent 60 M€, soit 480 M€ de commandes obligatoires a minima par an.

Les charges seront supérieures de 13 M€ aux prévisions du plan d’affaires du fait de l’augmentation des taxes, des cotisations sociales et des coûts des locaux. Les développements de l’offre régionale de France 3 et des outre-mer 1ères ne sont pas chiffrés, ni le renouvellement des grilles de France Ô et de France 4, ni les coûts de l’harmonisation sociale et salariale liés au nouvel accord collectif.

Le budget consacré aux développements de l’offre numérique s’élève à 63 M€ qui,
en l’absence de budget additionnel dédié, s’opérera par redéploiements et amputation de la trésorerie de l’entreprise.

Pour faire face à ces contraintes et accompagner ces objectifs ce sont une nouvelle fois les synergies et les gains de productivité qui seront mis à contribution pour tenter de résoudre cette impossible équation. La mutualisation des rédactions et des fonctions support, au détriment des salariés et du pluralisme de l’information, en font évidemment partie.

Compte tenu des incertitudes liées à ce contexte, les élus du CCE de France

télévisions votent un avis négatif sur le projet de budget 2012. »
 
Tout comme la cgt avec sa mémoire ultra sélective doit avoir rayé de ses souvenirs, l’inscription à l’ordre du jour du CCE lorsqu’elle avait encore la majorité au CCE via le secrétaire de l’instance tous les points que Rémy Pflmilin et ses lieutenants lui demandent d’inscrire, fussent-ils illégaux, pour mieux rendre ensuite un avis véritable blanc-seing à la casse de l’entreprise.

La CFDT n’écrivait-elle pas fin février 2012 « Inventaire et bobards d’une cgt à bout d’imagination »  dont voici un rappel et un aperçu :

- La cgt largement sifflée dans les dernières AG qu’elle organisait sous Carolis, n’a surement pas oublié que c’est son avis rendu au C.C.E de décembre 2009 qui fut pour ce dernier le point de départ de la désorganisation.

- La cgt par la bouche de Marc Chauvelot lui aussi hué en réunion, n’hésitait pas à qualifier de « manœuvres dilatoires » les efforts des « autres » syndicats visant pourtant à préserver les droits des salariés de France Télévisions en reconduisant par exemple les accords d’entreprise et les dispositions conventionnelles.

- La cgt dont la propagande est digne de celle des pays de l’Est à l’heure du rideau de fer, n’a surement pas oublié que la veille même de la procédure gagnée en Appel et introduite par 3 syndicats, la CFDT, le SNJ et le SNPCA-CGC visant à faire reconnaitre les délais de survivance des conventions collectives, que pour aller dans le même sens que l’ami Carolis, elle était prête avec fo à signer un accord de substitution qui supprimait toutes les garanties en matière de temps de travail et instituait, sans aucune limite, le forfait-jours, l’annualisation et la modulation, etc…

- La cgt et ses prédicateurs n’ont surement pas oublié qu’à l’époque, ils n’avaient pas hésité à revendiquer leur action en vantant les pseudos mérites du texte de substitution soufflé par Carolis alors que la Cour d’Appel n’avait pas encore rendu sa décision, confirmant la durée de validité de la CCCPA jusqu’en octobre 2012.

- La cgt à la mémoire si sélective, n’a surement pas oublié que la Convention Collective signée en 1984 par l’ensemble des syndicats et « mise en cause » par Carolis, elle a mis 10 ans à la parapher donc en 1994 après avoir précisé à qui voulait l’entendre que ce texte n’était pas à la hauteur !

- La cgt qui prouve à chaque occasion qu’elle n’a pas peur du ridicule, n’a surement pas oublié que l’accord sur le « TEMPS DE TRAVAIL » signé par exemple à France 2, là aussi par l’ensemble des syndicats, qu’elle met en avant aujourd’hui et dont elles semble annoncer la « casse », elle ne l’a jamais signé.

- La cgt largement qui fait mine de tacler aujourd’hui Pflimlin et consort en accusant fallacieusement la direction « d’être aux ordres de l'Élysée qui l’a mise en place et de déclencher la guerre à ses salariés et au service public »…n’a surement pas oublié que depuis son arrivée elle n’a cessé de lui dérouler le tapis rouge et d’accéder à ses moindres demandes. 

- La cgt en revanche a dû oublier, l’accord relatif aux Commissions Paritaires où avec l’aval de la direction, elle s’est octroyée un poids qui n’est pas le sien en réalité ou encore les accords sur les moyens des syndicats et leur représentation qui, là aussi, les privilégient…ceux-là elle est la seule et son alliée fo à les avoir signés avec la direction.

La cgt grande promotrice de l’entreprise unique, soutenant indéfectiblement la direction « Caroliso/Pflimlienne » fait aujourd’hui semblant de s’insurger, de pousser des cris d’orfraie sur les effets « dévastateurs » de textes qu’ils ont à l’évidence bâtis en amont avec la Direction….etc….

Tout ceci prouve une chose , c'est qu'en matière de "démolisseurs patentés du service public" la cgt sait visiblement de quoi elle parle !!!!!! 



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