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samedi 3 juin 2017

« Demain nous appartient » une maxime que l’ex Orange n’a plus aucune chance de faire sienne mais un titre pour le feuilleton de TF1 qui débute cet été.


« Demain nous appartient » semblent déjà dire en cœur l’équipe du nouveau feuilleton que TF1 lance cet été et dont le tournage vient de commencer. 

Une maxime que l’ex Orange n’a plus aucune chance de faire sienne quels que soient les maigres espoirs qu’elle entretenait encore ! Elle qui avait chanté sur tous les toits que le feuilleton de France 2 qui devait concurrencer « Plus belle la vie » sur France 3 et débuter début 2018 n’est plus d’actualité.

Vendredi 28 mai, le blog CGC Média dans son article intitulé « Personne ne sauvera la tête de l’ex Orange…pas plus que son sitcom fin 2018 qui coûte déjà une fortune ! », révélait que « le projet de feuilleton que produirait MFP la filiale de production de France Télés,  resterait probablement dans les cartons »…de toute façon au moins après les vacances d’été 2018 ! 

Le blog CGC Média indiquait également que « les sommes faramineuses qu’a déjà dépensées l’ex Orange - Estimation faite: entre 5 et 8millions d’euros déjà engagés pour un soi-disant lancement repoussé maintenant fin de l’année prochaine (investissement autour de 5 M€ pour le bâtiment et proche de 2 M€ pour ce qui est des outils de tournage, de captation et de post-production...auxquels se rajouteront de conséquent frais notamment ceux de personnel) pour un coût au quotidien, à venir, qui se situerait aux environs de 140.000/150.000 euros/jour  - sont déjà engloutis ».

Par exemple des locaux de plusieurs milliers de m2 loués à Montpellier devrait être fabriqué l’hypothétique feuilleton ainsi que les nombreux contrats pré signés avec les comédiens et autres intervenants en cours…. 

Bercy qui a encore en tête comme tout un chacun, l’expression de la Cour des comptes sur la situation économique de France Télévisions qualifiée d’« impasse financière », sait évidemment que malgré la propagande de l’ex Orange assurant du contraire, il n’y a plus d’sous ! 

TF1 qui dispose de moyens plus solides, certes, mise gros mais elle a bien compris l’enjeu. « Demain nous appartient » sa nouvelle fiction d’un format 26 minutes, occupera la case horaire stratégique de l'access prime time, juste avant le JT de 20h qui à cette heure, l'été, réunit environ 13,8 millions de téléspectateurs selon Médiamétrie, audience qui monte à 18,7 millions le reste de l'année sur la chaîne.

TF1 a donc passé commande – résiliable à tout moment – de 130 épisodes à la société Telfrance, filiale du groupe Newen que TF1 a racheté en 2016 pour un lancement dès juillet 2017.

C’est mardi dernier, le 30 mai, que le tournage de « Demain nous appartient » a débuté à Sète. L’intrigue tourne autour de l’enquête menée par une mère qui cherche son fils disparu après un étrange incident. Au même moment, le corps inanimé de sa sœur, qu’elle n’a pas vue depuis 15 ans, est découvert sur la plage….

« Un événement fêté comme il se doit par l’équipe de la future saga estivale quotidienne de TF1. Ravis de commencer à mettre en boite les épisodes de cette fiction inédite, les artisans de Demain nous appartient ont publié un touchant message sur les réseaux sociaux. "Hier un projet, Aujourd'hui le tournage Demain Nous appartient #clapdedébut #laventurecommence #DNA TF1"»  pouvait-on lire sur la page Facebook du feuilleton deux clichés inédits du tournage ont été mis en ligne (notamment celle de la scène à la terrasse d’un café avec Ingrid Chauvin).

Les téléspectateurs recouvreront à ses côtés dans la série de TF1 « Demain nous appartient » Lorie Pester, Alexandre Brasseur et Charlotte Valandrey… 


France Télévisions jugée au Pénal pour des abus de CDD, harcèlement et discrimination.



France Télévisions jugée au Pénal pour des abus de CDD, harcèlement et discrimination.

Comme l’indiquait le blog CGC Média dans son article du 28 mai dernier « Une nouvelle procédure au Pénal contre l’ex Orange à France Télévisions le 1er juin prochain » , l’audience devait donc se tenir ce jeudi. Elle a fait l’objet d’un court renvoi pour novembre, le temps nécessaire visiblement souhaité par les magistrats pour que les trois  journalistes, CDD pendant plus de 10 ans qui dénoncent leur maintien dans la précarité et une carrière entravée par la discrimination : 1 femme et 2 hommes parviennent à une solution.

Le 31 mai, la veille de l’audience, Nadir Dendoune journaliste au « Courrier de l’Atlas » a choisi d’interviewer Wafa Dahman la seule femme des trois plaignants...histoire de faire réfléchir la féministe Ernotte sur cette  invraisemblable  situation! 


Le blog CGC Média vous propose de découvrir cette interview.

Extrait

Wafa Dahman est journaliste. Pendant dix ans, elle a travaillé pour France 3, parcourant une bonne partie de l'hexagone, d’hôtel en hôtel, courant après des remplacements, parfois pour une toute petite journée de boulot. 

Engagée de 2004 à 2014 dans 38 bureaux, elle a accumulé plus de 500 contrats, avant d'être évincée de la télévision publique. 

Elle a porté plainte contre France télévisions pour "discrimination, harcèlement et abus de CDD". Une audience exceptionnelle aura lieu ce jeudi 1er juin à 13h30 devant le Tribunal correctionnel de Paris. Wafa Dahman a accepté de répondre aux questions du Courrier de l'Atlas. 

Quant à nos tentatives pour joindre France télévisions, elles sont restées vaines. 

Nous sommes à la veille du procès.  Comme vous sentez-vous ?
 
Je ne vais pas dire que tout ceci m'enchante. Je suis très triste de cette situation, car je la vis comme une grande injustice. J'ai encore du mal à comprendre.  Je me retrouve en face d’une institution complètement sourde, méprisante. N’importe quel autre employeur aurait essayé d’en savoir un peu plus sur ce que j'ai vécu. Et de trouver une solution. Mais là rien de tout ça. La seule chose qu’on me propose et par avocat interposé, c’est de l’argent. La direction de France télévisions aimerait que j’abandonne ma plainte. C’est insultant et inacceptable. 

Pourquoi avoir décidé justement de poursuivre France Télévision au pénal ? 
 
Dans mon dossier, il y a plusieurs délits : des abus de CDD, du harcèlement, des discriminations. En 2012, j'ai essayé en interne d’attirer l’attention de la Direction de France télévisions sur mes difficultés. Au lieu de m'aider, mon employeur m'a sanctionné en diminuant drastiquement mes contrats. En quelques semaines, je me suis retrouvée quasiment sans  travail. Dans le même temps, je voyais arriver de nouveaux journalistes. Face à cette situation,  je n’ai pas eu d’autre choix que de déposer plainte. 

Vous évoquez des pratiques discriminatoires...

Effectivement. Certains responsables de région ont des  attitudes discriminatoires. Elles ne sont jamais sanctionnées. Le sujet est tabou, et ceux qui subissent ces pratiques, n'ont aucun recours. Comme si cela n'existait pas.
France Télévision fait de la communication parce qu'elle a  obtenu le "label diversité" mais sur le terrain, une victime de discrimination ne peut rien faire. Soit elle se tait, soit elle part.
Moi j’ai choisi de dénoncer ce qui  m'était arrivée, après dix ans de silence... 

Pour vous, il ne fait aucun doute, vous avez été victime de discrimination ? 
 
Oui. J’ai été victime de harcèlement et de discrimination. J’ai mis du temps à accepter ce mot. C’est douloureux de se dire qu’en 2017, sa couleur de peau, son patronyme, son milieu social, peuvent être des freins. Bien sûr, je savais en intégrant France Télévisions que ce serait plus difficile. Pendant dix ans, j’ai accepté de faire la moitié de la France, d’hôtel en hôtel, courant après des remplacements, parfois pour une journée de boulot. J’ai fermé les yeux quand ma candidature envoyée par courriel pour un poste était éliminée d'office, sans même avoir été consultée. J’ai été victime de propos sexistes. J’ai été exclue  car le chef ne voulait pas de Maghrébins. Là encore, je n’ai rien dit. Et je suis partie.  J’ai été insultée par un collègue sans que ma hiérarchie ne sanctionne la personne, la goutte d’eau de trop pour moi. J’ai levé la main pour dire Stop : ils ont voulu me punir en m’éliminant.
 

Savez-vous si d’autres CDD ont été victimes eux aussi de pareilles discrimination ? 

Oui il y en a d’autres, beaucoup plus qu’on ne le pense. Lisez par exemple le livre de Nordine Mohamedi "Pourquoi par moi ?", dans lequel mon ancien collègue raconte les pratiques discriminatoires qui ont lieu au sein de la télévision publique. Je connais bien Nordine, il en avalé des couleuvres et il continue aujourd’hui encore (NDLR : Nordine Mohamedi est en poste à Clermont-Ferrand). Il n’a été intégré à France Télévisions qu’après une grève de la faim. D’autres se taisent par peur, car le sujet et je le répète est tabou. La discrimination est une blessure terrible pour qui l’a subie, une injustice sans nom. 

Avez-vous cherché à obtenir des explications après votre mise à l’écart ? 

Oui bien sûr. En vain. Pour justifier ma mise à l'écart, les rédacteurs en chef m'ont répondu qu’il n’y a plus de travail. Alors qu’en jetant un coup d'œil sur les plannings, vous voyez de nouveaux noms remplacer le vôtre. Les visages se détournent : ceux qui vous saluaient avant, rasent les murs pour vous éviter. Et encore maintenant, les avocats de France Télévisions justifient mon éviction, par une baisse d’activité, ce qui est entièrement faux. Cette entreprise est composée d’hommes et de femmes qui sont porteurs de ces préjugés stigmatisant. Mais ce qui est inacceptable c’est que les responsables hiérarchiques participent au maintien de ces discriminations en fermant les yeux. 

vendredi 2 juin 2017

Les nuages judiciaires s'accumulent au-dessus de la tête d'Ernotte!


Les nuages judiciaires s'accumulent au-dessus de la tête d'Ernotte!

Décidément la journée du 6 juin prochain devrait être judiciairement chargée pour l'ex Orange. 

En effet "Satellifax" qui dans son numéro du 2 juin 2017 publie un article intitulé "EXCLU – France TV / Nouvel habillage : Dream On et Gédéon assignent le groupe en justice ; audience le 6 juin" ne  laisse guère de suspens sur la date de l'assignation en Justice fixée au 6 juin 2017.





Le 6 juin 2017, c'est aussi la date d'audience qu'a fixée le Président de la 11ème Chambre Correctionnelle de Paris dans la plainte à l'initiative du SNPCA-CGC visant "Delphine Ernotte-Cunci à France Télévisions,  Stéphane Sitbon-Gomez, son directeur de cabinet mais aussi Anne-Cécile Mailfert, sa compagne à laville et présidente de l'association de préfiguration de la Fondation des femmes; sans oublier Maxime Ruszniewski, président de la société Pardi." ( * relire en bas de post "La Lettre  A" du 16 février dernier qui dans  son numéro 1764 écrivait  "France TV : les droits de la femme ou ceux des marchés publics ?)





Le ciel judiciaire s'assombrit donc de plus en plus pour l'ex Orange dont les jours, depuis son parachutage à France Télé à l'été 2015 sans expérience du secteur, semble comptés. 

Titre prémonitoire s'il en est, le 19 avril dernier le blog CGC Média publiait un article intitulé "Nouveau scandale à France Télévisions avec forte probabilité de procès pénal dans le « choix » du prestataire chargé de changer « la marque » du groupe public!  qui débutait ainsi "Décidément le changement de marque que l'ex Orange a concocté à l'évidence dans la plus grande opacité - "Ernotte qui procède par étapes, n'a pas cru bon de devoir informer le ministère de la Culture sur ses intentions réelles"  (écrit "Le Canard") - n'a pas fini de faire réagir mais aussi et surtout d'interpeller, à commencer par la Justice..."



La coupe qui a visiblement continué est visiblement arrivée à un trop plein comme le détaillait encore le blog CGC Média le 24 mai dernier "France Télévisions contacte 5 agences pour revisiter l’habillage de ses chaines et notamment le système d’autopromotion" dans le cadre d'une soi-disant "phase 3" d'un processus visant à modifier pour un coût exorbitant et aux frais du contribuable, la marque France Télévisions. (docs FTV ci-après)

( *) "France TV : les droits de la femme ou ceux des marchés publics ?


 
Le code des marchés publics risque de jouer des tours à France TV dans le dossier de la Fondation des femmes. 

La journée de la femme traditionnellement organisée le 8 mars sera avancée d'une semaine chez France télévisions. C'est le 1er mars que sont appelés à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris Delphine Ernotte-Cunci, PDG du groupe audiovisuel, Stéphane Sitbon-Gomez, son directeur de cabinet mais aussi Anne-Cécile Mailfert, sa compagne à la ville et présidente de l'association de préfiguration de la Fondation des femmes. Sans oublier Maxime Ruszniewski, président de la société Pardi. (*)  

A l'origine de la citation directe déposée par le Syndicat national des personnels de la communication et de l'audiovisuel (SNPCA) contre les quatre dirigeants ? Le non-respect du code des marchés publics que France TV (LLA nº1749) aurait dû appliquer quand il a commandé à la société de Maxime Ruszniewski, par ailleurs administrateur de l'association de préfiguration, trois courts-métrages défendant les droits des femmes pour 40 000 euros selon le syndicat....